Après onze mois de soins intensifs à la suite d’une tentative d’assassinat à Lubumbashi, le juge Jacques Mbuyi est sorti de l’hôpital début juin. Le magistrat revient sur cette agression et incrimine le régime de Kinshasa. Témoignage.
Condamné en première instance à 18 ans de prison pour « crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité » en Centrafrique, l’ancien vice-président et ex-chef rebelle congolais Jean-Pierre Bemba a vu vendredi 8 juin sa culpabilité annulée en appel devant la Cour pénale internationale.
Porté par de bons sondages, l’ex-chef du gouvernement ne cache plus son intention de jouer les premiers rôles lors de la prochaine présidentielle. Mais il devra au préalable trouver des alliés.
Faire pression sur Kabila pour qu’il renonce au pouvoir ou persuader les pays de la région de s’en charger ? Belgique et France ne sont pas sur la même longueur d’onde.
Élections en RDC et au Mali, crise en Centrafrique, augmentation du nombre de Casques bleus tués sur le terrain… Le secrétaire général adjoint des Nations unies en charge des opérations de maintien de la paix fait le point pour Jeune Afrique.
Alors que certaines voix s’élèvent au sein de la Majorité présidentielle pour soutenir ouvertement un possible troisième mandat de Joseph Kabila, l’Église catholique ne compte pas laisser faire. Entretien avec l’abbé Donatien Nshole, secrétaire général de la Cenco.
À six mois des élections prévues le 23 décembre en RDC, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) ne semble plus intéressée à l’audit des machines à voter. Le recours à ces ordinateurs divise pourtant la classe politique.
Conformément au calendrier électoral en RDC, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a confirmé le 31 mai à Jeune Afrique la convocation de l’électorat congolais le 23 juin. Les bureaux de réception des candidatures seront alors ouverts dès le lendemain pour les élections provinciales.
Toujours aussi controversée en RDC, l’utilisation de la machine à voter fait aussi l’objet de vives critiques en Argentine, où les autorités avaient tenté d’introduire un système similaire en 2016.
Le siège du Parti national pour la démocratie et le développement (PND), proche de l’opposant Moïse Katumbi, a été attaqué et vandalisé dans la nuit de jeudi à vendredi à Lubumbashi. Une action commanditée par le régime de Kinshasa, selon cette formation politique.
Une proposition de loi déposée par un député de la majorité vise à écarter les Congolais de la diaspora des élections prévues en décembre prochain. Elle doit être examinée en plénière dans le courant de la semaine prochaine.
Après s’être succédé à Paris, les présidents rwandais Paul Kagame et angolais João Lourenço vont se croiser à Bruxelles. Les différentes rencontres bilatérales devraient donner lieu, avec la diplomatie belge, à de nouvelles discussions sur la crise en RDC.
Quarante-huit heures après la convocation des ambassadeurs de la France, de l’Angola et du Rwanda à Kinshasa, le président français, Emmanuel Macron, et son homologue angolais, João Lourenço, ont clarifié lundi leur position au sujet de la voie de sortie de la crise en RDC.
Pour étendre son réseau dans toute la RDC, des grandes villes aux régions reculées, la banque de la famille Rawji, Rawbank, a entièrement revu sa stratégie en matière de ressources humaines. Une approche payante.
Officiellement, la Constitution de la RDC interdit la binationalité, mais au sein de la majorité comme de l’opposition, personne ne semble en tenir compte.
Les cas des footballeurs Jeremy Bokila et Cédric Bakambu, naturalisés belge et français ont fait débat ! Pourtant ils pourront continuer à jouer au sein de la sélection nationale car ils ont la « nationalité sportive »
La Belgique est l’un des pays ayant le plus souvent accordé sa nationalité à des ressortissants congolais, notamment des hommes politiques. Ceux-ci ont donc dû y renoncer pour exercer des responsabilités en RDC. Seulement le passeport belge ne se rejette pas aussi simplement.
Le numéro deux de la puissante Église catholique congolaise s’est inquiété dimanche d’un possible « pic de nouveaux cas » de fièvre Ebola dans l’épidémie qui touche le nord-ouest de la République démocratique du Congo.
Les représentants de la France, de l’Angola et du Rwanda à Kinshasa ont été convoqués samedi par le ministre congolais des Affaires étrangères pour une « demande d’explication » après les propos du président français Emmanuel Macron sur la République démocratique du Congo, a-t-on appris de sources diplomatiques.
Moïse Katumbi et Félix Tshisekedi ont publié vendredi 25 mai un communiqué commun, dans lequel ils confirment leur intention de désigner « un candidat unique à la prochaine élection présidentielle ».
Enlevé ce vendredi matin dans la commune kinoise de Bandalungwa, le journaliste de Radio Okapi Innocent Olenga a été libéré quelques heures plus tard. Ses ravisseurs « se seraient trompés de cible ».
L’épiscopat congolais a mis en garde jeudi les personnes appelant à un troisième mandat du président Joseph Kabila en République démocratique du Congo, estimant que cette éventualité conduirait à l’« embrasement » du pays.
De l’Union européenne à l’Union africaine, les deux opposants font front commun devant les instances internationales avec un objectif : démontrer qu’ils font bloc face à Joseph Kabila. Mercredi 23 mai, ils étaient côte à côte pour une intervention devant l’Atlantic Council, à Washington.
La position affichée par l’Angola dans la crise en RDC est claire : les élections de décembre doivent avoir lieu. Mais à Kinshasa, on affirme que les choses sont plus complexes.
Des milliers de personnes ont pris d’assaut samedi la cathédrale catholique de Kinshasa pour les funérailles du militant Rossy Mukendi Tshimanga tué par balle en février pendant une manifestation anti-Kabila en République démocratique du Congo.
Arrêtée fin avril à la frontière rwando-congolaise, Brigitte Safari Misabiro, épouse d’un cadre de l’ex-groupe rebelle M23, a été transférée le 11 mai à Kinshasa. Selon les services de renseignement congolais, elle serait au cœur d’un « complot » de Kigali contre Joseph Kabila. Décryptage.
La panique s’est emparée de la population de Wangata, ville du nord-ouest de la RDC où un cas d’Ebola a été confirmé jeudi par les autorités. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a parlé d’une « situation très préoccupante » jeudi.