Après huit ans d’exploration, l’australien Kore Potash table sur une entrée en production d’ici à 2020 de son projet Kola, dans le Kouilou. Un gisement de classe mondiale.
Le Congo ne versera ni dans l’attentisme ni dans le défaitisme. Bien au contraire. Le gouvernement s’est résolu à intensifier ses efforts pour corriger les contraintes structurelles majeures qui entravent sa marche vers le développement.
En matière d’élégance, les griffes françaises et italiennes continuent d’avoir les faveurs de la clientèle. Pourtant, le pays ne manque pas de stylistes de talent. Comme Adriana Talansi.
Pointe-Noire accueillera à la mi-novembre la 5e édition du festival Soul Power. Au programme, des pointures de la scène jazz et funk internationale. Avec, en guest-star, Fred Wesley, ex-directeur musical de James Brown.
Célèbre pour ses écrivains et son attachement presque viscéral à la littérature, le pays compte de nombreux romanciers, poètes ou dramaturges parmi les hauts commis de l’État.
Une génération montante de réalisateurs, des films sélectionnés dans les festivals internationaux, un public qui découvre les joies des salles obscures… Le cinéma congolais est en pleine renaissance.
Réconfort pour la famille en deuil, hommage au défunt, les matanga sont un temps fort de la vie sociale. L’occasion, aussi, de se montrer et de s’encanailler.
Une dette publique écrasante, des recettes toujours portées par les produits pétroliers… Trois ans après le début de la crise financière, les efforts consentis n’ont pas encore relancé l’économie et peinent à convaincre le FMI. Ce que va tenter de faire le nouveau Plan national de développement.
« Je ne suis pas candidat en 2021 et je soutiens la candidature du président Denis Sassou Nguesso », a annoncé Denis Christel Sassou Nguesso, lundi 27 août, affirmant vouloir mettre fin aux « polémiques ».
Frédéric Bintsamou, alias pasteur Ntumi, chef des miliciens Ninjas Nsiloulous, a rencontré mardi 22 août les représentants de la commission mixte chargée de l’application de l’accord de cessez-le-feu, conclu fin décembre, dans le Pool. Un nouveau « pas dans la bonne direction », selon les autorités congolaises.
Alors que l’examen de la situation économique du pays par le FMI a été reporté sine die, début août, le président congolais s’est voulu rassurant dans son message à la nation, diffusé mardi 14 août à la veille de la fête nationale.
Alors que la situation économique du Congo-Brazzaville aurait dû être examinée par le conseil d’administration du FMI le 3 août, en vue d’un éventuel soutien financier, cet exercice a de nouveau été reporté sine die.
Épinglé par un rapport de la Commission nationale de lutte contre la corruption, la concussion et la fraude, rendu public le 31 juillet par son président, Lamyr Nguelé, pour des détournements présumés survenus au sein de son ministère des Hydrocarbures, Jean-Marc Thystère-Tchicaya n’est pas le seul sur la sellette.
Les treize jeunes gens tués dans la nuit du 22 au 23 juillet sont bien morts dans un commissariat de Brazzaville. Le gouvernement, qui avait d’abord affirmé le contraire, l’a reconnu jeudi.
La République du Congo est réapparue dans l’agenda du conseil d’administration du FMI : c’est finalement la semaine prochaine que sera examinée la situation du pays, et éventuellement voté un soutien financier.
Le gouvernement congolais vient d’annoncer, par la voix de son ministres des Finances, Calixte Nganongo, des recettes budgétaires inférieures de 27,5 % aux prévisions. Conséquence, un nouveau coup de rabot sur les dépenses publiques, et un excédent budgétaire divisé par deux.
Plusieurs centaines de passeports diplomatiques congolais ont été annulés par le gouvernement et leurs détenteurs appelés à les rapporter aux autorités.
Le groupe de Paul Obambi se lance dans l’exploitation d’un gisement de fer. Un virage stratégique, à l’heure où croît la pression des états sur le négoce des produits pétroliers.
Emmanuel Macron en visite au Nigeria, Claude Sahi nommé ministre plénipotentiaire des Affaires étrangères en Côte d’Ivoire, l’ex-président ghanéen John Dramani Mahama à Kinshasa… Chaque semaine, Jeune Afrique vous invite dans les coulisses de la diplomatie africaine.
Avec Congo 1905 – Le Rapport Brazza, Vincent Bailly et Tristan Thil plongent dans l’horreur coloniale et dénoncent les collusions entre appareil d’État et grandes compagnies.
Sous la pression du FMI, qui menace de ne pas lui apporter son soutien financier, Brazzaville a entamé à la fin du mois d’avril des discussions musclées avec les traders internationaux Glencore et Trafigura.
Un mal pour un bien : c’est finalement ce que doit penser Guy-Brice Parfait Kolélas près de six mois après être passé à côté du statut de chef de file de l’opposition. Une innovation introduite par la Constitution de 2015 et qui, loin d’être une ligne droite pour la présidence, s’est révélée être un cadeau empoisonné pour Pascal Tsaty Mabiala.
Le ministre français des Affaire étrangères envisage ce déplacement qui, s’il se faisait, serait la première visite d’un ministre français à Brazzaville depuis l’élection d’Emmanuel Macron.
Présentés par l’accusation comme des mercenaires, six coaccusés français auraient dû comparaître devant la cour d’appel de Brazzaville pour le procès du général Jean-Marie Michel Mokoko, condamné le 11 mai à vingt ans de prison pour « atteinte à la sécurité intérieure de l’État ».
Le procès pour atteinte à la sécurité intérieure de l’État du général Norbert Dabira s’est ouvert mardi devant la Cour criminelle de Brazzaville, quelques jours à peine après la condamnation de Jean-Marie Michel Mokoko, à vingt ans de prison.
Condamné le 11 mai à vingt ans de prison pour « atteinte à la sécurité intérieure de l’État », le général Jean-Marie Michel Mokoko n’a pas dérogé à sa « stratégie du silence » durant le procès. Un mutisme qui fait beaucoup parler, à Brazzaville.
Le mouvement citoyen Ras-le-bol a demandé samedi la libération de 23 de ses membres arrêtés cette semaine au Congo-Brazzaville et dénoncé le procès et la condamnation vendredi du général-opposant Mokoko à 20 ans de prison pour « atteinte à la sécurité de l’État ».
Principal opposant au président congolais Denis Sassou Nguesso, le général Mokoko, 71 ans, a été condamné vendredi à 20 ans de prison par la justice à Brazzaville, où selon des analystes une guerre de succession au chef de l’État se mène déjà en coulisses.