Frédéric Bintsamou, alias pasteur Ntumi, chef des miliciens Ninjas Nsiloulous, a rencontré mardi 22 août les représentants de la commission mixte chargée de l’application de l’accord de cessez-le-feu, conclu fin décembre, dans le Pool. Un nouveau « pas dans la bonne direction », selon les autorités congolaises.
Alors que l’examen de la situation économique du pays par le FMI a été reporté sine die, début août, le président congolais s’est voulu rassurant dans son message à la nation, diffusé mardi 14 août à la veille de la fête nationale.
Alors que la situation économique du Congo-Brazzaville aurait dû être examinée par le conseil d’administration du FMI le 3 août, en vue d’un éventuel soutien financier, cet exercice a de nouveau été reporté sine die.
Épinglé par un rapport de la Commission nationale de lutte contre la corruption, la concussion et la fraude, rendu public le 31 juillet par son président, Lamyr Nguelé, pour des détournements présumés survenus au sein de son ministère des Hydrocarbures, Jean-Marc Thystère-Tchicaya n’est pas le seul sur la sellette.
Les treize jeunes gens tués dans la nuit du 22 au 23 juillet sont bien morts dans un commissariat de Brazzaville. Le gouvernement, qui avait d’abord affirmé le contraire, l’a reconnu jeudi.
La République du Congo est réapparue dans l’agenda du conseil d’administration du FMI : c’est finalement la semaine prochaine que sera examinée la situation du pays, et éventuellement voté un soutien financier.
Le gouvernement congolais vient d’annoncer, par la voix de son ministres des Finances, Calixte Nganongo, des recettes budgétaires inférieures de 27,5 % aux prévisions. Conséquence, un nouveau coup de rabot sur les dépenses publiques, et un excédent budgétaire divisé par deux.
Plusieurs centaines de passeports diplomatiques congolais ont été annulés par le gouvernement et leurs détenteurs appelés à les rapporter aux autorités.
Le groupe de Paul Obambi se lance dans l’exploitation d’un gisement de fer. Un virage stratégique, à l’heure où croît la pression des états sur le négoce des produits pétroliers.
Emmanuel Macron en visite au Nigeria, Claude Sahi nommé ministre plénipotentiaire des Affaires étrangères en Côte d’Ivoire, l’ex-président ghanéen John Dramani Mahama à Kinshasa… Chaque semaine, Jeune Afrique vous invite dans les coulisses de la diplomatie africaine.
Avec Congo 1905 – Le Rapport Brazza, Vincent Bailly et Tristan Thil plongent dans l’horreur coloniale et dénoncent les collusions entre appareil d’État et grandes compagnies.
Sous la pression du FMI, qui menace de ne pas lui apporter son soutien financier, Brazzaville a entamé à la fin du mois d’avril des discussions musclées avec les traders internationaux Glencore et Trafigura.
Un mal pour un bien : c’est finalement ce que doit penser Guy-Brice Parfait Kolélas près de six mois après être passé à côté du statut de chef de file de l’opposition. Une innovation introduite par la Constitution de 2015 et qui, loin d’être une ligne droite pour la présidence, s’est révélée être un cadeau empoisonné pour Pascal Tsaty Mabiala.
Le ministre français des Affaire étrangères envisage ce déplacement qui, s’il se faisait, serait la première visite d’un ministre français à Brazzaville depuis l’élection d’Emmanuel Macron.
Présentés par l’accusation comme des mercenaires, six coaccusés français auraient dû comparaître devant la cour d’appel de Brazzaville pour le procès du général Jean-Marie Michel Mokoko, condamné le 11 mai à vingt ans de prison pour « atteinte à la sécurité intérieure de l’État ».
Le procès pour atteinte à la sécurité intérieure de l’État du général Norbert Dabira s’est ouvert mardi devant la Cour criminelle de Brazzaville, quelques jours à peine après la condamnation de Jean-Marie Michel Mokoko, à vingt ans de prison.
Condamné le 11 mai à vingt ans de prison pour « atteinte à la sécurité intérieure de l’État », le général Jean-Marie Michel Mokoko n’a pas dérogé à sa « stratégie du silence » durant le procès. Un mutisme qui fait beaucoup parler, à Brazzaville.
Le mouvement citoyen Ras-le-bol a demandé samedi la libération de 23 de ses membres arrêtés cette semaine au Congo-Brazzaville et dénoncé le procès et la condamnation vendredi du général-opposant Mokoko à 20 ans de prison pour « atteinte à la sécurité de l’État ».
Principal opposant au président congolais Denis Sassou Nguesso, le général Mokoko, 71 ans, a été condamné vendredi à 20 ans de prison par la justice à Brazzaville, où selon des analystes une guerre de succession au chef de l’État se mène déjà en coulisses.
Le procès du Général Jean-Marie Michel Mokoko s’est ouvert ce lundi 7 mai à Brazzaville. Les audiences devraient s’étaler sur dix jours. Retour sur les éléments clefs du dossier.
N’ayant pas jugé utile de faire le déplacement à Brazzaville le 29 avril pour le sommet de la Commission climat du Bassin du Congo et du Fonds bleu, le président congolais Joseph Kabila a également choisi de ne pas donner à son « représentant personnel » à la réunion les pouvoirs nécessaires pour signer le protocole d’accord…
Député et fils du chef de l’État congolais, Denis Christel Sassou Nguesso a dévoilé ce mercredi, devant les jeunes, à Brazzaville, les grandes lignes de « Ce que je crois », un livre dans lequel il livre sa « vision du Congo de demain ». Un projet de société en vue d’une prochaine présidentielle ?
Alors que les appareils d’Equatorial Congo Airlines (ECAir) sont cloués au sol depuis un an, le tribunal de commerce de Bobigny, en France, a prononcé le 18 avril la liquidation judiciaire immédiate de la compagnie, sans maintien d’activité des établissements.
Si la mission du FMI a conclu un accord avec le gouvernement congolais sur le contour d’un programme de réformes, le soutien de l’institution de Bretton Woods est conditionné à « des réformes audacieuses et immédiates dans le domaine de la gouvernance ».
Suite à un tweet posté début avril par le porte-parole du gouvernement français indiquant que le Congo « enferme ses opposants », son homologue congolais Thierry Moungalla lui a demandé sur le même réseau social de « préciser sa pensée ».
Une délégation du FMI est présente à Brazzaville depuis le 3 avril afin de poursuivre ses négociations avec le gouvernement congolais. Si les deux parties arrivent à un accord, le pays, très endetté, pourrait bénéficier bientôt d’un programme d’appui de l’institution, avec plusieurs centaines de millions de dollars à la clé. Mais tous les obstacles sont loin d’être levés. Lucie Villa, économiste chez Moody’s, revient pour Jeune Afrique sur les différents scénarios possibles.
Le roi du Maroc est annoncé au sommet de Brazzaville sur le Fonds bleu du Bassin du Congo, qui se tiendra le 25 avril. Il s’y rendra après avoir assisté au sommet de la Ligue arabe, le 15 avril, à Riyad.