La Banque Centrale des États de l’Afrique Centrale (BEAC) a abaissé de 50% le taux des réserves obligatoires applicable aux banques commerciales, le 6 avril. Cette décision prise lors d’un comité de politique monétaire extraordinaire réjouit les établissements de crédit.
Le président congolais Denis Sassou Nguesso a démis de ses fonctions à la présidence le pasteur Ntumi, accusé par le gouvernement d’être derrière l’attaque de lundi dans les quartiers sud de Brazzaville.
Lors d’une conférence de presse tenue mercredi à Brazzaville, l’opposant Guy-Brice Parfait Kolélas, arrivé deuxième lors de la présidentielle du 20 mars, a appelé ses partisans à accepter les résultats officiels du scrutin et invité Denis Sassou Nguesso, le président réélu, à « avoir le triomphe modeste » et « apaiser tous les Congolais ».
Depuis plusieurs jours, l’acteur franco-congolais Pascal N’Zonzi est au coeur d’une polémique. Son nom ne figure pas sur l’affiche des Visiteurs 3, son dernier film.
Les violences qui ont frappé le sud de Brazzaville ont fait 17 morts, a annoncé mardi le gouvernement alors que deux localités du Pool, considérées comme les quartiers généraux du Pasteur Ntumi, l’ancien chef rebelle congolais dont une milice est accusée par le pouvoir d’être à l’origine des violences de lundi, auraient été frappées par des tirs d’hélicoptères.
Dans une déclaration rendue publique mardi, Charles Zacharie Bowao, coordonnateur du Frocad/IDF, coalition de l’opposition au Congo-Brazzaville, invite la communauté internationale à agir pour la tenue d’un dialogue politique dans le pays.
Après la journée de lundi marquée par des violences, les quartiers sud de Brazzaville étaient quadrillés mardi par un important dispositif militaire. Face aux accusations des autorités, l’opposant Bernard Kolélas demande à ce qu’une enquête impartiale soit conduite.
La Cour constitutionnelle de la République du Congo a validé lundi soir la victoire, contestée par l’opposition, du chef de l’État sortant Denis Sassou Nguesso à la présidentielle du 20 mars.
Des combats ont opposé dans la nuit de dimanche à lundi des membres des forces de l’ordre congolaises à des assaillants non identifiés dans le sud de Brazzaville.
La Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) est parvenue à dégager son résultat net le plus important depuis sa fondation en 1972. Un record dû à une cession d’obligations faiblement rémunérées auprès du Trésor français et qui ont été remises sur marché, a appris « Jeune Afrique »
Comme il l’avait annoncé, le candidat arrivé en deuxième position à l’élection présidentielle du 20 mars a déposé mercredi un recours devant la Cour constitutionnelle du Congo-Brazzaville. Il y conteste les résultats du scrutin, remporté au premier tour par le président sortant Denis Sassou Nguesso.
Réélu au premier tour avec plus de 60 % des voix, Denis Sassou Nguesso a néanmoins subi un revers à Pointe-Noire, dans la région du Pool sud et dans plusieurs localités de l’ancien fief de Lissouba.
L’appel de l’opposition congolaise à une journée « ville morte » mardi 29 mars pour contester la réélection du président Denis Sassou Nguesso a été diversement suivi dans le pays. Petit tour d’horizon.
Au Congo-Brazzaville, plusieurs opposants au président nouvellement réélu Denis Sassou Nguesso ont appelé à une opération « ville morte » ce mardi dans tout le pays. Une action qui vise à contester la victoire du président et la transparence du scrutin présidentiel du 20 mars dernier.
Cinq candidats à la présidentielle du 20 mars au Congo ont appelé la population à une « opération villes mortes » dans tout le pays pour contester la réélection de Denis Sassou Nguesso pour un quinquennat nouveau, après déjà 32 ans au pouvoir.
La police congolaise a empêché vendredi à Brazzaville la tenue d’une conférence de presse annoncée comme commune de cinq candidats à la présidentielle de dimanche, au lendemain de la proclamation officielle de la réélection du président Denis Sassou Nguesso.
La France a demandé jeudi des explications au Congo après l’agression dont ont été victimes la veille à Brazzaville des journalistes du quotidien Le Monde et de l’AFP couvrant l’élection présidentielle. Ceux-ci avaient été molestés par des hommes se présentant comme des policiers. Une agression également condamnée par Washington.
Le président congolais Denis Sassou Nguesso, qui cumule 32 ans de pouvoir à la tête de son pays, a été réélu au premier tour dimanche avec 60,39 % des voix, selon les résultats officiels publiés dans la nuit de mercredi à jeudi et contestés par l’opposition.
Des journalistes de l’AFP et du quotidien français « Le Monde » couvrant l’élection présidentielle au Congo ont été agressés, mercredi, à Brazzaville. Alors qu’ils venaient de recueillir les propos d’un candidat de l’opposition, des hommes se présentant comme des policiers les ont molestés et dépouillés de leur matériel professionnel et effets personnels.
Vingt-quatre heures après la publication des résultats partiels de la présidentielle du 20 mars, le Frocad/IDC, coalition de l’opposition au Congo-Brazzaville, a dénoncé mercredi le « coup de force » du président sortant, Denis Sassou Nguesso, placé en tête par la Commission nationale électorale indépendante (CNEI).
En attendant les résultats de la présidentielle du 20 mars au Congo-Brazzaville, le département d’État américain a exhorté lundi soir les Congolais à « éviter toute spéculation ». Un appel a également été lancé aux autorités pour qu’elles rétablissent les communications dans le pays.
Denis Sassou Nguesso, le président congolais sortant, obtiendrait 61,4 % des voix sur environ 52, 7 % des suffrages exprimés lors de la présidentielle du 20 mars, selon une note de la CNEI sur les premières tendances du dépouillement consultée lundi à 23 heures par Jeune Afrique.
Le président Denis Sassou Nguesso brigue un nouveau mandat dimanche face à huit candidats, dans un climat tendu après l’annonce d’une coupure totale des communications au Congo pendant 48 heures, officiellement pour empêcher l’opposition de publier des résultats « illégaux ».
Toutes les communications seront coupées dimanche, jour d’élection présidentielle au Congo, sur ordre des autorités pour éviter la publication illégale de résultats.
Le général Jean-Marie Michel Mokoko, candidat à la présidentielle de dimanche au Congo, a déclaré samedi à l’AFP avoir reçu une nouvelle convocation des services de sécurité intérieure et a dénoncé une volonté politique de torpiller sa candidature à la veille du scrutin.
Anguios Nganguia Engambé avait tenté sa chance en 2009. Sans grand succès. L’homme d’affaires se présente de nouveau à la présidentielle de dimanche au Congo-Brazzaville et se proclame désormais le « candidat des idées neuves ». Interview.