Réélu au premier tour avec plus de 60 % des voix, Denis Sassou Nguesso a néanmoins subi un revers à Pointe-Noire, dans la région du Pool sud et dans plusieurs localités de l’ancien fief de Lissouba.
L’appel de l’opposition congolaise à une journée « ville morte » mardi 29 mars pour contester la réélection du président Denis Sassou Nguesso a été diversement suivi dans le pays. Petit tour d’horizon.
Au Congo-Brazzaville, plusieurs opposants au président nouvellement réélu Denis Sassou Nguesso ont appelé à une opération « ville morte » ce mardi dans tout le pays. Une action qui vise à contester la victoire du président et la transparence du scrutin présidentiel du 20 mars dernier.
Cinq candidats à la présidentielle du 20 mars au Congo ont appelé la population à une « opération villes mortes » dans tout le pays pour contester la réélection de Denis Sassou Nguesso pour un quinquennat nouveau, après déjà 32 ans au pouvoir.
La police congolaise a empêché vendredi à Brazzaville la tenue d’une conférence de presse annoncée comme commune de cinq candidats à la présidentielle de dimanche, au lendemain de la proclamation officielle de la réélection du président Denis Sassou Nguesso.
La France a demandé jeudi des explications au Congo après l’agression dont ont été victimes la veille à Brazzaville des journalistes du quotidien Le Monde et de l’AFP couvrant l’élection présidentielle. Ceux-ci avaient été molestés par des hommes se présentant comme des policiers. Une agression également condamnée par Washington.
Le président congolais Denis Sassou Nguesso, qui cumule 32 ans de pouvoir à la tête de son pays, a été réélu au premier tour dimanche avec 60,39 % des voix, selon les résultats officiels publiés dans la nuit de mercredi à jeudi et contestés par l’opposition.
Des journalistes de l’AFP et du quotidien français « Le Monde » couvrant l’élection présidentielle au Congo ont été agressés, mercredi, à Brazzaville. Alors qu’ils venaient de recueillir les propos d’un candidat de l’opposition, des hommes se présentant comme des policiers les ont molestés et dépouillés de leur matériel professionnel et effets personnels.
Vingt-quatre heures après la publication des résultats partiels de la présidentielle du 20 mars, le Frocad/IDC, coalition de l’opposition au Congo-Brazzaville, a dénoncé mercredi le « coup de force » du président sortant, Denis Sassou Nguesso, placé en tête par la Commission nationale électorale indépendante (CNEI).
En attendant les résultats de la présidentielle du 20 mars au Congo-Brazzaville, le département d’État américain a exhorté lundi soir les Congolais à « éviter toute spéculation ». Un appel a également été lancé aux autorités pour qu’elles rétablissent les communications dans le pays.
Denis Sassou Nguesso, le président congolais sortant, obtiendrait 61,4 % des voix sur environ 52, 7 % des suffrages exprimés lors de la présidentielle du 20 mars, selon une note de la CNEI sur les premières tendances du dépouillement consultée lundi à 23 heures par Jeune Afrique.
Le président Denis Sassou Nguesso brigue un nouveau mandat dimanche face à huit candidats, dans un climat tendu après l’annonce d’une coupure totale des communications au Congo pendant 48 heures, officiellement pour empêcher l’opposition de publier des résultats « illégaux ».
Toutes les communications seront coupées dimanche, jour d’élection présidentielle au Congo, sur ordre des autorités pour éviter la publication illégale de résultats.
Le général Jean-Marie Michel Mokoko, candidat à la présidentielle de dimanche au Congo, a déclaré samedi à l’AFP avoir reçu une nouvelle convocation des services de sécurité intérieure et a dénoncé une volonté politique de torpiller sa candidature à la veille du scrutin.
Anguios Nganguia Engambé avait tenté sa chance en 2009. Sans grand succès. L’homme d’affaires se présente de nouveau à la présidentielle de dimanche au Congo-Brazzaville et se proclame désormais le « candidat des idées neuves ». Interview.
Extraits de « Lettres noires : des ténèbres à la Lumière », d’Alain Mabanckou, leçon inaugurale prononcée au Collège de France le 17 mars, à paraître le 24 avril aux éditions Fayard.
Pour la quatrième fois depuis la mise en place du multipartisme, les électeurs sont appelés à élire leur président. Bénéficiant de moyens sans commune mesure avec ceux d’une opposition par ailleurs divisée, Denis Sassou Nguesso peut-il échouer ? Réponse le 20 mars.
Candidat malheureux à la présidentielle de 2002 et de 2009, Joseph Kignoumbi Kia Mboungou brigue pour la troisième fois consécutive la magistrature suprême au Congo-Brazzaville, dimanche prochain. Mais ses détracteurs le considèrent comme un « faire-valoir » du président sortant, Denis Sassou Nguesso. Le député de Sibiti répond à ces accusations.
Depuis vingt ans, l’écrivain congolais ne cesse de bousculer la langue française et les idées sur l’Afrique. Rencontre avec cet enfant de Pointe-Noire qui, s’il attire les lumières du monde entier, reste plus que jamais inspiré par celles de sa ville d’origine.
Charles Bowao, coordinateur du Frocad/IDC, exclut toute possibilité de victoire de Denis Sassou Nguesso au premier tour de la présidentielle du 20 mars. L’ancien ministre de la Défense revient sur la stratégie mise en place par la principale coalition de l’opposition au Congo-Brazzaville pour barrer la route au chef de l’État sortant, en toute légalité.
L’écrivain franco-congolais Alain Mabanckou doit prononcer jeudi sa leçon inaugurale au Collège de France. Il a d’ores et déjà déploré mercredi l’absence de représentant officiel du Congo.
En 2015, le groupe bancaire panafricain a enregistré 85,3 millions d’euros de profits en Afrique hors Nigeria. UBA Côte d’Ivoire passe dans le vert tandis que les résultats au Congo et en Guinée s’envolent.
Le Parti congolais du travail (PCT) et ses alliés ne jurent que par la victoire, dès le premier tour, du président sortant, Denis Sassou Nguesso, lors du scrutin présidentiel prévu le 20 mars. Serge Michel Odzoki, porte-parole du parti au pouvoir, s’en explique.
Le groupe congolais Sapro, dont Paul Obambi est le PDG, vient de reprendre la totalité du capital de Global Outdoor Systems (GOS), géant de l’affichage extérieur basé en Afrique du Sud. Ce qui lui ouvre la porte à 6 000 panneaux dans seize pays, de Nairobi à Dakar.