En préambule au déjeuner réunissant douze chefs d’État africains à l’Élysée, le président français a annoncé l’alignement des pensions de retraite des anciens combattants des anciennes colonies résidant à l’étranger sur celles de leurs homologues français.
Depuis 2006, le groupe djihadiste somalien ne cesse de monter en puissance malgré l’intervention de la mission de l’Union africaine. Aujourd’hui, les Shebab semblent en mesure de frapper à l’étranger.
Douze chefs d’État africains seront présents le 14 juillet à Paris. Pour célébrer, à la fois, la fête nationale et le cinquantième anniversaire des indépendances. Reste à savoir s’il y a vraiment quelque chose à fêter.
Les milliers de Rwandais encore réfugiés à l’étranger, pour la plupart en Afrique subsaharienne, pourraient perdre leur statut l’an prochain. Et devraient ainsi voir leur sort remis en question, entre pays d’accueil et terre d’origine. Entre rêve de retour et traumatisme du génocide.
Le Kenya, la Tanzanie, l’Ouganda, le Burundi et le Rwanda instaurent, ce jeudi 1er juillet, un marché commun. Un exemple d’intégration économique sans équivalent en Afrique, dont il restera à mesurer le degré d’application réel sur le terrain.
Le 23 juin, deux jours après le déraillement du train « Océan », le service avait déjà repris. Sans que soient pour autant éclaircies les raisons du dramatique accident du Chemin de fer Congo-Océan (CFCO), qui a fait au moins 54 morts et plus de 600 blessés.
Ce 30 juin, la RD Congo célèbre le cinquantenaire de son indépendance avec de nombreux invités. Mais les violations répétées des droits de l’homme dans le pays donnent un goût amer à la fête et incitent le principal parti d’opposition, le MLC, à boycotter les commémorations.
Le Congo a entamé samedi un deuil national en mémoire des victimes du déraillement de train entre Pointe-Noire (sud) et Brazzaville qui, selon un bilan révisé à la baisse par les autorités, a fait 54 morts, au lieu des 76 décès précédemment annoncés.
Le bilan de la catastrophe ferroviaire survenue lundi à Yanga, sur le Chemin de fer Congo-océan (CFCO), s’est encore alourdi. Il était de 76 morts mercredi matin, alors que les recherches se poursuivent.
Le bilan provisoire de l’accident de train survenu à 60 km de Pointe Noire dans la nuit de lundi à mardi a été revu à la hausse. Il est désormais de 60 morts et 200 blessés.
Depuis la fin de mai, dans la plus grande discrétion, le Fonds monétaire international a suspendu ses décaissements aux États membres de la Cemac. Motif : des dysfonctionnements dans la gouvernance de la Banque centrale.
Avec la crise, la xénophobie attisée par la Ligue du Nord gagne du terrain. Et la situation des 4,6 millions d’immigrés légaux – sans parler des clandestins – devient préoccupante. Pourtant, bien peu songent à repartir.
Lors de leur sommet extraordinaire qui s’est ouvert à Brazzaville, lundi 7 juin, les chefs d’État de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale ont procédé à de nouvelles nominations. Objectif : « remédier » aux dysfonctionnements de la Beac.
Pour financer son développement de façon autonome, le continent doit revoir ses politiques de prélèvements. Particuliers, entreprises et multinationales sont dans le collimateur pour remplir les caisses des États.
De l’univers de la diplomatie on ne connaît souvent que les fastes. Dans un livre fourmillant d’anecdotes qui paraît ces jours-ci, notre confrère Franck Renaud en évoque aussi les petitesses, les mesquineries et les ridicules.
Alors que les regards des investisseurs du monde entier se tournent vers le continent et son potentiel de croissance alléchant, les groupes français marquent le pas ou abandonnent du terrain. État des lieux.