Depuis son indépendance, le pays a connu plusieurs changements de régime et des assassinats politiques. Son existence même fut remise en question par une guerre fratricide dévastatrice. Jusqu’à ce qu’il renoue, au début des années 2000, avec la paix civile. Et engage sa reconstruction.
Le Congo (Brazzaville) a célébré cinquante ans d’indépendance en présence de représentants des pays voisins mais aussi de la France. L’occasion de rappeler, malgré la fête, que le pays est toujours miné par la pauvreté.
Plus de 3 500 personnes et dix chefs d’État africains ont participé dimanche dans la capitale, Porto-Novo, à un immense défilé, point d’orgue des célébrations du cinquantenaire de l’indépendance du Bénin.
Trois Kényans, soupçonnés d’implication dans les attentats du 11 juillet qui ont fait 76 morts à Kampala en pleine retransmission télévisée de la finale de la Coupe du monde de football, ont été inculpés vendredi par la justice ougandaise de ces assassinats revendiqués par les islamistes somaliens Chaabab.
Le cinquantenaire des indépendances interpelle aussi les artistes. Pour célébrer l’événement à leur manière, des humoristes d’origine africaine ont proposé à jeuneafrique.com de petits sketches vidéo. Avant de partir sur le continent présenter son « one-man-show », l’humoriste Phil Darwin s’est prêté au jeu.
Le débat sur les « États-Unis d’Afrique », cheval de bataille de la Libye mais idée combattue par l’Afrique du Sud à ce stade, a refait surface à la veille du Sommet des chefs d’État de l’Union africaine, qui s’est ouvert ce dimanche à 11h30 à Kampala.
Le 13 juillet, la France a remis à la République du Congo des documents d’archives jusque-là conservés par l’Institut national de l’audiovisuel, à Paris.
L’ex-chef rebelle congolais, Frédéric Bintsamou, alias Pasteur Ntumi, devenu opposant non armé, a perdu l’élection législative partielle organisée à Mindouli, dans son ancien fief du Pool (sud), selon les résultats publiés mardi par le ministère de l’Intérieur.
Treize pays africains ont défilé le 14 juillet sur les Champs-Élysées, à Paris. Leurs armées ont été créées de toutes pièces il y a cinquante ans, lors des indépendances. Et, depuis, ont connu des fortunes diverses. État des lieux.
Le président ougandais s’est montré particulièrement agressif envers la milice shebab, qui a revendiqué les attentats de dimanche soir à Kampala. Yoweri Museveni veut envoyer davantage de soldats en Somalie et réclame un changement de mandat des troupes de l’Amisom pour « passer à l’offensive ».
Très demandé par la presse, exposé à travers le monde grâce à son remarquable travail sur la sape au Congo, Baudouin Mouanda était présent à Arles du 6 au 10 juillet.
Les troupes africaines ont ouvert le défilé du 14 juillet sur les Champs-Élysées, dans la capitale française mercredi. Douze chefs d’État étaient présents dans la tribune avec le président français Nicolas Sarkozy.
En préambule au déjeuner réunissant douze chefs d’État africains à l’Élysée, le président français a annoncé l’alignement des pensions de retraite des anciens combattants des anciennes colonies résidant à l’étranger sur celles de leurs homologues français.
Depuis 2006, le groupe djihadiste somalien ne cesse de monter en puissance malgré l’intervention de la mission de l’Union africaine. Aujourd’hui, les Shebab semblent en mesure de frapper à l’étranger.
Douze chefs d’État africains seront présents le 14 juillet à Paris. Pour célébrer, à la fois, la fête nationale et le cinquantième anniversaire des indépendances. Reste à savoir s’il y a vraiment quelque chose à fêter.
Les milliers de Rwandais encore réfugiés à l’étranger, pour la plupart en Afrique subsaharienne, pourraient perdre leur statut l’an prochain. Et devraient ainsi voir leur sort remis en question, entre pays d’accueil et terre d’origine. Entre rêve de retour et traumatisme du génocide.
Le Kenya, la Tanzanie, l’Ouganda, le Burundi et le Rwanda instaurent, ce jeudi 1er juillet, un marché commun. Un exemple d’intégration économique sans équivalent en Afrique, dont il restera à mesurer le degré d’application réel sur le terrain.
Le 23 juin, deux jours après le déraillement du train « Océan », le service avait déjà repris. Sans que soient pour autant éclaircies les raisons du dramatique accident du Chemin de fer Congo-Océan (CFCO), qui a fait au moins 54 morts et plus de 600 blessés.