En appelant l’opposition congolaise à lever les préalables qu’elle fixe à sa participation au dialogue national initié par le président Denis Sassou Nguesso, le représentant spécial de l’ONU en Afrique centrale a provoqué la polémique. Accusé de « vouloir faire plaisir au pouvoir », il affirme au contraire agir en toute impartialité. Entretien.
En juillet, Jeune Afrique Business+ révélait que le Groupe Sipromad, dirigé par le Malgache Ylias Akbaraly, rachetait la chaîne Africanews pour 20 millions de dollars. Alors que cette vente devait être officialisée à la fin de juillet, aucune annonce n’a été faite.
Estimé à deux milliards de dollars, le projet permettra de produire des engrais à destination de l’Afrique de l’Ouest à partir des ressources présentes dans le sous-sol togolais.
Vivier de jeunes humoristes, la 15e édition du festival international du rire de Brazzaville, tuSeo, se déroulera du 24 au 26 octobre 2019 à l’Institut français du Congo (IFC) et au Centre culturel russe. Comédiens, musiciens, plasticiens ou danseurs, ce rendez-vous international accueillera des artistes venus de plus de quinze pays.
Les deux pays frontaliers d’Afrique centrale ont signé mi-octobre un accord visant à harmoniser les coûts des appels téléphoniques entre les deux pays. Une initiative calquée sur celle de quatre pays d’Afrique de l’Est et qui pourrait s’étendre en 2020 à toute l’Afrique centrale.
Le négociant en matières premières Gunvor a été condamné par la justice suisse pour corruption. La justice a indiqué jeudi qu’il devra payer près de 85 millions d’euros (94 millions de francs suisse) pour des faits liés à ses activités au Congo et en Côte d’Ivoire.
L’ancien juge antiterroriste français, qui conseillait l’ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz, a été reçu mi-septembre par le président Mohamed Ould Ghazouani. Et Jean-Louis Bruguière a également décroché des contrats dans plusieurs capitales africaines…
Le PDG italien du groupe pétrolier Eni et son épouse congolaise sont ciblés par une enquête pour conflit d’intérêts dans le cadre de partenariats pour des contrats pétroliers en République du Congo.
Face à la fragilisation de la filière due à la chute des cours et à la hausse des redevances, l’État cherche des parades pour mieux exploiter son « or bleu ».
Hadrien La Vapeur et Corto Vaclav consacrent un film documentaire à l’apôtre Médard, un guérisseur traditionnel ngunza. Jeune Afrique est allé à sa rencontre.
La culture écoresponsable des palmiers à huile en zone de savane ? C’est possible : la General Trading Company et le Complexe agropastoral et forestier s’y attèlent depuis 6 ans.
Pékin s’est engagé à collaborer avec «la Banque mondiale et d’autres institutions financières internationales», mardi à Brazzaville en ouverture de la cinquième édition du forum Investir en Afrique. Parmi les chefs d’État invités, le nouveau président de la RDC Félix Tshisekedi a lancé un appel aux capitaux.
Pour 800 millions de dollars, le groupe russe vient de mettre la main sur un quart de l’exploitation d’un champ gazier et pétrolier offshore, déjà opéré par l’italien Eni et l’État congolais.
Louis Aliot, député du Rassemblement national (ex-Front national), a demandé au chef de l’État français de « faire preuve d’indignation envers le président congolais » Denis Sassou Nguesso.
Anatole Collinet Makosso, ministre congolais de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, décrypte les grands enjeux de la rentrée scolaire prévue le 1er octobre, et fait le point sur les partenariats signés avec la France lors de la visite à Paris du président Denis Sassou Nguesso.
La visite de Denis Sassou Nguesso en France, où il a été reçu le 3 septembre à l’Élysée par Emmanuel Macron, a notamment été marquée par les propos de Jean-Yves Le Drian, qui a réclamé « des actes » en faveur du général Jean-Marie Michel Mokoko. Ce qui n’a pas manqué de créer un malaise avec la partie congolaise.
Il existe au Congo un système de parrainage intergénérationnel aussi informel que généralisé. Il peut s’agir pour les aînés, de manière classique, d’aider les jeunes originaires du même village qu’eux qui arrivent en ville à s’installer. Mais pas que.
Si les activités touristiques sont encore marginales, de réels efforts sont déployés pour organiser et étoffer l’offre actuelle. Laquelle tend à privilégier les prestations haut de gamme pour préserver une biosphère unique au monde.
Pionnier de l’écotourisme dans le pays, le groupe sud-africain Congo Conservation Company (CCC) a développé dans le parc national d’Odzala-Kokoua une offre touristique réservée à une clientèle aisée.
La réserve naturelle des gorilles de Lésio-Louna a pour objectif de protéger ces espèces emblématiques et de récupérer des orphelins, dont les parents ont été tués par des braconniers. Objectif : les réintégrer à la vie sauvage.
Ils ont la volonté de produire naturel, d’alimenter le marché local et d’investir dans la transformation. Jardins maraîchers, vergers et fermes d’élevage ont ainsi vu le jour. Florilège de promoteurs verts.
Conséquences visibles de la crise financière et économique, nombre de chantiers sont à l’arrêt dans la capitale Brazzaville. « Les seuls qui continuent de tourner sont ceux financés par les acteurs chinois », constate Pierre-Alix Tchiongho, directeur associé chez Ernst & Young Congo.
Alors que le Congo-Brazzaville est à la pointe des questions de développement durable, nombre de sociétés continuent d’y travailler sans se soucier de la biodiversité. Un paradoxe.
«La relance économique par la diversification et le travail acharné. » C’est sous ce slogan qu’ont été placées, le 15 août dernier, les célébrations – moins ostentatoires que de coutume – de la fête nationale.
Le Parti congolais du travail, au pouvoir, semble divisé et incapable de se renouveler. À deux ans de la présidentielle de 2021, un congrès – le dernier en date a eu lieu en 2011 – et un aggiornamento s’imposent.