Dans son nouveau roman, « Jacaranda », plus âpre que ne l’était « Petit Pays », Gaël Faye donne à voir, à travers une odyssée transgénérationnelle, la résilience et les traumatismes enfouis du Rwanda post-génocide. Il a obtenu le prix Renaudot 2024.
Les ministres des Affaires étrangères de Paul Kagame et de Félix Tshisekedi se sont de nouveau rencontrés via la médiation angolaise, et ont mandaté cette dernière pour mettre au point un « concept d’opération » qui sera étudié fin octobre.
L’écrivain camerounais est poursuivi pour négationnisme du génocide des Tutsi au Rwanda. Son procès, qui s’achève ce vendredi soir, se tenait à Paris, où il a reçu une attention particulière de la part de la diaspora et des médias congolais.
Les pays membres de l’Union européenne ne parviennent toujours pas à se mettre d’accord sur le soutien financier à apporter à l’intervention rwandaise au Mozambique. Au cœur de la querelle : les modalités de décaissement d’une enveloppe de 20 millions d’euros, censée aider Kigali dans sa lutte contre l’insurrection jihadiste dans le Cabo Delgado.
Huit ans après « Petit Pays », Gaël Faye poursuit sa fresque identitaire entre la France et l’Afrique des Grands Lacs. « Jacaranda », son nouveau roman, est en lice pour le prix Goncourt et le prix Renaudot.
Entre Kinshasa, Kigali, Niamey et l’ONU, une partie de poker menteur se joue actuellement quant à l’éventualité d’une relocalisation en RDC de six Rwandais jusqu’ici installés au Niger et anciennement jugés pour génocide. Jeune Afrique démêle l’écheveau noué autour d’un étrange intermédiaire.
Réunis pendant deux jours en Angola, les ministres des Affaires étrangères de la RDC et du Rwanda ne sont pas parvenus à un compromis. Plusieurs points de blocage subsistent et, sur le terrain, les combats ont repris entre le M23 et des groupes armés liés à l’armée congolaise.
Une nouvelle rencontre des ministres des Affaires étrangères congolais et rwandais doit se tenir les 20 et 21 août à Luanda. L’Angola tente d’obtenir un accord de paix entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame.
Ce 11 août, Paul Kagame a prêté serment devant le président de la Cour suprême, s’engageant à « préserver la paix et la souveraineté nationale » et à « consolider l’unité nationale ».
À l’occasion de l’investiture du président rwandais, élu pour un quatrième mandat – et premier quinquennat –, une vingtaine de chefs d’État du continent ont déjà confirmé leur présence. Sans surprise, Félix Tshisekedi et Évariste Ndayishimiye n’avaient pas été conviés.
Selon les informations de « Jeune Afrique », Bruxelles a retiré sa demande d’agrément du nouvel ambassadeur proposé à Kigali. Les tensions diplomatiques entre les deux pays montent d’un cran.
Le Rwanda, qui déploie des troupes dans la province mozambicaine du Cabo Delgado depuis juin 2021, est dans l’attente d’une nouvelle enveloppe de 20 millions d’euros de l’Union européenne. Un appui qui ne fait pas l’unanimité à Bruxelles et suscite des crispations. Coulisses.
Le coordonnateur de l’Alliance fleuve Congo, une plateforme dont la rébellion du M23 est la principale composante, est de nouveau sanctionné par Washington. Bruxelles, qui le cible aussi, a ajouté à sa liste un lieutenant-colonel de l’armée rwandaise.
Réélu le 15 juillet avec un score record de plus de 99 % des suffrages exprimés, le chef de l’État rwandais est largement crédité de la stabilité et de la réussite économique de son pays. Pourtant, le « boss » a ses détracteurs, et le quinquennat qui s’ouvre devrait le confronter à de nouveaux défis.
En cette année de commémorations des 30 ans du génocide contre les Tutsi et des 80 ans de la victoire contre le nazisme, la percée spectaculaire de l’extrême droite en France, qui coïncide avec la réélection au Rwanda du président Paul Kagame, ne devrait-elle pas inciter les commentateurs eurocentristes à une plus grande humilité ?
Après des mois de tractations autour du poste de représentant de l’Union européenne dans la région des Grands Lacs, Josep Borrell, chef de la diplomatie de l’UE, a finalement tranché, marquant ainsi la fin d’un processus mené sur fond de conflit entre la RDC et le Rwanda.
Crédité de 99,15% des voix, le chef de l’État et leader du FPR a remercié les Rwandais pour « leur confiance » et s’apprête à entamer son quatrième mandat.
Paul Kagame devrait être élu ce 15 juillet pour un quatrième mandat à la tête du Rwanda. Pour Yann Gwet, dans un pays qui ne peut se permettre le luxe de l’instabilité, les citoyens valident le choix d’accorder la priorité à la réduction de la pauvreté et à la réconciliation nationale.
Malgré les sommes astronomiques déjà versées par Londres, seuls quatre migrants auront été transférés à Kigali en vertu du « Migrant Deal ». La victoire des travaillistes britanniques sonne en effet le glas de l’accord noué avec le Rwanda de Paul Kagame.
Le dernier rapport du groupe d’expert des Nations unies, rendu public le 8 juillet, documente la présence de plusieurs milliers d’hommes des Forces de défense rwandaises aux côtés des rebelles du M23, dans l’est du Congo.
Candidat à un cinquième mandat, Paul Kagame fait face à deux candidats. Qui sont-ils ? Quel a été le rôle du FPR dans la campagne ? Retour sur les enjeux de l’élection du 15 juillet, dont l’issue ne fait guère de doute.
Dans le roman graphique « La fantaisie des Dieux », le journaliste français, qui a couvert le génocide contre les Tutsi au Rwanda en 1994, décrypte l’implication de la France aux côtés des tueurs.
Des négociations sont en cours pour organiser au plus vite une rencontre entre les présidents rwandais et congolais afin de mettre un terme au conflit dans l’est de la RDC, a affirmé jeudi 27 juin le président angolais.
La campagne pour l’élection présidentielle rwandaise s’est ouverte le 22 juin. Durant moins d’un mois, les trois candidats, dont le chef de l’État sortant, vont parcourir le pays en quête de soutiens. Et ce, même si l’issue du scrutin ne fait aucun doute.
Une personne est morte et 37 autres ont été blessées lors d’une bousculade dimanche 23 juin dans le nord-ouest du Rwanda, lors d’un meeting du parti du président, à trois semaine de l’élection présidentielle.