La République démocratique du Congo et le Rwanda ont signé trois accords commerciaux, dont l’un porte sur l’exploitation de l’or en vue d’en assurer la traçabilité, après deux jours de tête-à-tête entre les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame.
Pour les détracteurs de Paul Kagame, cet État est une dictature. En faisant fi des complexités d’une histoire tragique, nombre d’opposants instrumentalisent ainsi « la démocratie » au profit de leurs ambitions personnelles. Ce pays mérite mieux !
Le gouvernement rwandais a approuvé samedi soir la nomination d’Antoine Anfré au poste d’ambassadeur de France au Rwanda, poste inoccupé depuis 2015 en raison des tensions entre les deux pays sur le rôle joué par Paris dans le génocide de 1994.
Après six années de vacance, la France retrouvera-t-elle prochainement un nouvel ambassadeur au Rwanda, au lendemain de la visite d’Emmanuel Macron ? Paris aurait proposé le nom d’Antoine Anfré à ce poste.
Ces ressources soutiendront une large variété de projets : de l’énergie à la santé, en passant par l’eau, les transports, les services financiers et la tech.
Paul Kagame devait-il accueillir lui-même Emmanuel Macron, à l’atterrissage de la délégation française au Rwanda ? Sur fond de buzz, les avis sont partagés.
S’il n’a pas présenté d’excuses, Emmanuel Macron a reconnu les responsabilités françaises dans le génocide, tout en scellant le rapprochement diplomatique entamé en 2017…
Le président français arrive ce 27 mai au Rwanda avant de se rendre en Afrique du Sud. Jeune Afrique dévoile le programme détaillé de cette visite hautement symbolique.
Polémique sur le « Rapport mapping » de l’ONU, rapprochement entre Paris et Kigali, engagement des troupes rwandaises en Centrafrique… De passage en France, le chef de l’État a répondu à nos questions.
À l’occasion de sa visite à Paris, le président rwandais a rencontré à son initiative trois officiers et un diplomate français, tous retraités, qui avaient servi au Rwanda au début des années 1990.
Le parquet de Paris a requis un non-lieu général dans l’enquête sur l’inaction reprochée à l’armée française lors des massacres de Bisesero fin juin 1994. La décision finale revient désormais aux juges d’instruction.
Jugée au Rwanda après avoir été expulsée des États-Unis, Béatrice Munyenyzezi devra s’expliquer sur son rôle dans les massacres commis en 1994. Elle est la belle-fille et l’épouse de deux génocidaires de renom.
L’Histoire doit-elle faire profil bas lorsque les intérêts diplomatiques des États sont en jeu ? Deux rapports récents sur le rôle de Paris dans le génocide des Tutsi ont été l’occasion, pour Paris et Kigali, d’aplanir le contentieux qui empoisonne leurs relations depuis 27 ans.
Rendu public ce 19 avril, le rapport d’enquête rwandais sur le rôle de la France durant le génocide des Tutsi documente « l’arrogance de l’engagement néocolonial du président Mitterrand » et le soutien apporté par Paris aux organisateurs du génocide. Extraits.
Le rapport rwandais sur le rôle de la France dans le génocide des Tutsi, en 1994, a été remis officiellement au gouvernement ce 19 avril. Réalisé par un cabinet d’avocats américain, il documente l’implication française tout en s’efforçant de ne pas jeter de l’huile sur le feu, dans un contexte d’apaisement entre les deux pays.
Un prêtre rwandais, installé depuis plus de 20 ans en France et naturalisé, est incarcéré depuis mercredi, rattrapé par des accusations sur son rôle lors du massacres de Tutsi réfugiés dans son église en avril 1994, au début du génocide.
Arrivé à Kigali le 7 avril, l’historien français Vincent Duclert a remis officiellement au président Paul Kagame, ce vendredi, le rapport de la Commission qu’il a présidée sur le rôle de la France au Rwanda entre 1990 et 1994.
Le président français espère pouvoir se rendre début mai en voyage officiel à Kigali, avant le sommet sur le financement des économies africaines, prévu le 18 à Paris et auquel Paul Kagame doit participer.
Complicité de génocide, opération Turquoise, commandements parallèles… L’historien Vincent Duclert revient sur le rôle de la France au Rwanda, quelques jours après la remise de son volumineux rapport à Emmanuel Macron.
Les progrès réalisés dans la relation franco-rwandaise sont, à bien des égards, extraordinaires. Mais les Rwandais attendent toujours que la France reconnaisse son rôle dans le génocide de 1994.
Si le rapport Duclert contribue à établir le rôle de la France dans le génocide des Tutsi, les chercheurs n’ont pas eu accès à toutes les archives et ont passé certains événements sous silence.
Depuis la publication du rapport Duclert sur le génocide des Tutsi au Rwanda, plusieurs officiers français sortent du silence pour livrer leur vérité. Et mettre en lumière la responsabilité des politiques…
Les radios RPA et Izamba et la télévision Renaissance ne peuvent désormais plus diffuser leurs programmes depuis Kigali, où ces médias burundais en exil avaient trouvé refuge. Une interdiction non-officielle, tout comme l’était leur autorisation de diffuser.
Les chercheurs de la Commission Duclert sur le rôle de la France au Rwanda viennent de présenter officiellement le fruit de leur travail au président Emmanuel Macron. Et pointent de nombreux « dysfonctionnements » institutionnels et moraux.
Y a-t-il eu un génocide en RDC ? Dans son livre « La Traversée », Patrick de Saint-Exupéry relate son odyssée congolaise sur la trace des réfugiés hutu rwandais. Et tente de répondre à cette interrogation lancinante.
Seuls deux pays africains ont ratifié le traité de l’institution panafricaine, deux ans après son adoption. Mais le président rwandais entend bien rattraper ce retard.
Les forces de défense et de sécurité du Rwanda et de la RDC se sont retrouvées à Kinshasa. Plusieurs décisions importantes ont été prises à cette occasion.
Alors que le Rwanda s’apprête à doubler – de 100 à 200 millions de dollars – son aide au secteur privé face au Covid, l’industrie touristique se taille la part du lion.
Pour son essai « Là où tout se tait », Jean Hatzfeld a recueilli dans la région de Nyamata les témoignages de Hutu ayant risqué leur vie pour aider des Tutsi durant le génocide de 1994.