Plus de cinq ans après les faits, l’enquête relative au meurtre de l’ancien chef des renseignements extérieurs du Rwanda, passé dans l’opposition après son départ en exil, rebondit devant la justice sud-africaine au moment où les deux pays tentent de normaliser leurs relations diplomatiques.
Le parquet rwandais est revenu sur sa décision de faire appel de l’acquittement en décembre de Diane et Adeline Rwigara, mettant de fait un terme aux poursuites judiciaires qui visaient l’opposante rwandaise et sa mère depuis octobre 2017.
Le dernier rapport du groupe d’expert de l’ONU sur le Congo, communiqué le 31 décembre 2018, consacre plusieurs pages au « P5 », décrit comme un groupe armé lié au leader du Rwanda National Congress (RNC), l’ex-général rwandais en exil en Afrique du Sud, Kayumba Nyamwasa, dont le rôle au sein du mouvement reste flou.
L’ancienne ministre rwandaise des Affaires étrangères Louise Mushikiwabo, élue secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en octobre dernier, a officiellement pris ses fonctions le 3 janvier à l’issue d’une cérémonie de passation. Elle succède à la Canadienne Michaëlle Jean.
La révision du procès de l’ex-ministre Augustin Ngirabatware, condamné en appel à trente ans de prison pour incitation directe et publique à commettre le génocide d’avril 1994, a été fixée à septembre 2019.
Les perspectives de procès liés au génocide se multiplient en France: après un ancien chauffeur et un médecin, l’ex-préfet rwandais Laurent Bucyibaruta, accusé d’être impliqué dans le génocide commis en 1994, est à son tour renvoyé devant les assises de Paris.
L’ancien major Bernard Ntuyahaga, qui avait été condamné en Belgique à vingt ans de prison pour son rôle dans l’assassinat de dix para-commandos belges, en avril 1994, a été expulsé vers le Rwanda après avoir épuisé tous les recours pour obtenir l’asile.
Les deux juges d’instruction français en charge de l’information judiciaire sur l’attentat du 6 avril 1994, au Rwanda, ont rendu le 21 décembre une ordonnance de non-lieu au bénéfice de huit dignitaires rwandais initialement soupçonnés.
Ils se côtoient depuis longtemps, et pourtant jamais une visite officielle ne les avait réunis. À Abidjan, Paul Kagame et Alassane Ouattara ont réparé cette lacune dans le faste. Retour sur les coulisses de cette rencontre entre deux poids lourds continentaux…
Deux cadres des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), mouvement rebelle actif dans l’est de la RDC, arrêtés le 15 décembre ont été transférés à Kinshasa où ils pourraient être jugés prochainement, alors que Kigali souhaite leur extradition vers le Rwanda.
Le procureur général du Rwanda, Jean Bosco Mutangana, a annoncé mercredi à la presse qu’il allait faire appel de l’acquittement de l’opposante Diane Rwigara et de sa mère pour incitation à l’insurrection.
Si elles se sont améliorées depuis quelques mois, les relations entre l’Afrique du Sud et le Rwanda peinent à se réchauffer durablement. Les points de friction, qui se cristallisent autour du cas de l’opposant en exil Kayumba Nyamwasa, viennent de conduire au rappel pour consultation du haut-commissaire sud-africain au Rwanda.
Un nouveau procès lié au génocide des Tutsi au Rwanda se profile en France: le médecin rwandais Sosthène Munyemana, réfugié sur le territoire français depuis septembre 1994, est renvoyé devant les assises pour « génocide » et « crimes contre l’humanité ».
L’opposante Diane Rwigara et sa mère Adeline ont été acquittées, jeudi 6 décembre, par la Haute Cour de Kigali. Les juges n’ont pas suivi les réquisitions de l’accusation, qui avait demandé 22 ans de prison pour « incitation à l’insurrection », « faux et usages de faux » et « promotion du sectarisme ».
Un journaliste rwandais travaillant comme pigiste pour le service local de la BBC-radio a été arrêté pour possession d’explosifs et participation à un «complot terroriste», a annoncé jeudi 29 novembre le Bureau rwandais d’enquêtes.
Les juges d’instruction du pôle « crimes contre l’humanité et crimes de guerre » du tribunal de Paris ont rejeté les demandes des parties civiles pour poursuivre l’enquête sur la responsabilité de la France lors des massacres qui ont eu lieu à Bisesero au Rwanda entre le 27 et le 30 juin 1994, pendant le génocide des Tutsi.
Alors que l’une de ses éminentes ressortissantes vient de prendre la tête de la Francophonie, la question lui est posée sans relâche : le Rwanda est-il anglophone ou francophone ? Et s’il n’était ni l’un ni l’autre, et bien plus à la fois ?
Monnaie unique, fédération politique… Les objectifs à moyen terme de l’East African Community (EAC), qui réunit le Burundi, le Kenya, l’Ouganda, la Tanzanie, le Rwanda et le Soudan du Sud, sont ambitieux. Mais les dissensions internes ne manquent pas, notamment entre le pays des Mille Collines et ses voisins burundais et ougandais.
Le président rwandais a proposé à son homologue français de se rendre à Kigali début 2019 ; lors de leur rencontre à l’Élysée, Alassane Ouattara et Emmanuel Macron ont notamment évoqué l’état de santé d’Ali Bongo Ondimba… Chaque semaine, Jeune Afrique vous dévoile les coulisses du pouvoir. Plongée dans les secrets des chefs d’État et de leur premier cercle.
Elles occupent des postes stratégiques dans le public comme dans le privé. Au pouvoir depuis 1994, le FPR a fait de leur ascension l’un des piliers de sa politique.
Le président rwandais Paul Kagame a répondu ce dimanche 11 novembre à Paris à de récentes déclarations de la secrétaire générale sortante de l’OIF, Michaëlle Jean, commentant le procès d’une opposante rwandaise, Diane Rwigara.
Le chercheur américain, qui était jusque-là directeur d’Africa Center au sein de l’Atlantic Council – un think tank prorébulicain -, a été nommé envoyé spécial des États-Unis dans la région des Grands Lacs par le Département d’État américain, vendredi 9 novembre.
Michaëlle Jean, qui quittera la tête de l’OIF en janvier, a appelé le 8 novembre à « suivre avec la plus grande attention le procès intenté au Rwanda contre l’activiste en faveur de la liberté d’expression Diane Rwigara ». Une déclaration qui, au lendemain des réquisitions contre l’opposante, est interprétée à Kigali comme une conséquence de la défaite de la Canadienne à Erevan.
Après treize années d’instruction, la justice française a refermé par un non-lieu son enquête sur les massacres de Bisesero, au Rwanda. De nombreux éléments du dossier étayent pourtant le rôle trouble de certains officiers français dans le génocide des Tutsi, provoquant l’indignation d’ONG parties civiles.
La compagnie entend doubler sa flotte d’ici à cinq ans et multiplie les ouvertures de lignes intercontinentales. Sans condition de profitabilité pour le moment.
Après l’élection de Louise Mushikiwabo à la tête de l’OIF, le président rwandais paul Kagame a procédé à un remaniement dans la continuité, basé sur un renouvellement générationnel et sur la parité, qui voit tout de même partir l’un de ses plus fidèles compagnons de route, le ministre de la Défense James Kabarebe.
Le Parquet de Paris a requis un non-lieu pour les neuf Rwandais soupçonnés d’être impliqués dans l’attentat du 6 avril 1994. Parmi eux, sept proches du gouvernement rwandais. Leur avocat, Bernard Magain, salue « une étape très importante dans la reconnaissance de l’innocence » de ses clients.
La ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, a été désignée secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) pour un mandat de quatre ans par les chefs d’État et de gouvernement réunis lors du sommet d’Erevan. Elle prendra ses fonctions le 3 janvier.
Élection de la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), participation des chefs d’État et étude des demandes d’adhésion à l’organisation : le point sur les trois sujets à surveiller lors du XVIIe sommet de la Francophonie, qui se tient jusqu’au 12 octobre à Erevan, en Arménie.
Le gouvernements du Canada et du Québec ont annoncé mardi qu’ils se rallieraient au « consensus » en faveur de la candidature de la Rwandaise Louise Mushikiwabo à la tête de l’OIF.