Ce samedi 7 avril, la députée française Sira Sylla, présidente du groupe d’amitié France-Rwanda, devait assister, à Paris, à la cérémonie commémorant le génocide des Tutsis. Un premier pas vers une normalisation, encore largement virtuelle, de la relation bilatérale ?
Vingt ans après son ouverture, l’information judiciaire sur l’attentat qui a servi de détonateur au génocide des Tutsis n’a toujours pas atteint son épilogue, ravivant à intervalles réguliers les tensions entre Paris et Kigali…
Ils étaient sur le devant de la scène : Kadré Désiré Ouédraogo, ancien Premier ministre burkinabè, Rose Kabuye, ex-directrice du protocole du président Kagame, et Saïd Sadi, président et cofondateur d’un des principaux partis algériens d’opposition. Que sont-ils devenus ?
Donald Trump a décidé de suspendre les avantages commerciaux dont bénéficiaient les vêtements importés du Rwanda, accordés dans le cadre de l’Agoa, en rétorsion aux barrières douanières sur les vêtements et chaussures recyclés américains.
Les dirigeants africains étaient réunis jusqu’à ce mercredi à Kigali, à l’occasion du sommet extraordinaire de l’Union africaine, pour signer l’accord sur la zone de libre-échange. Un texte, fruit de deux ans de consultations, qu’il faudra désormais ratifier pour officialiser son entrée en vigueur, malgré les réticences de certains pays.
Les dirigeants africains présents à Kigali pour le sommet extraordinaire de l’Union africaine, ont signé l’accord prévoyant l’instauration d’une zone de libre-échange continentale. Le plus dur commence désormais, avec la ratification du projet.
Après l’arrivée au pouvoir de Cyril Ramaphosa, officiellement élu le 15 février, la mise en place d’une nouvelle administration en Afrique du Sud pourrait ouvrir la porte à une amélioration des relations avec le gouvernement rwandais.
Dans « Rwanda, la fin du silence », qui sort en librairie le 16 mars, l’ancien officier français Guillaume Ancel lève le voile sur l’une des interventions les plus controversées conduites par la France en Afrique au cours des dernières décennies : l’opération Turquoise menée en plein génocide des Tutsis au Rwanda, en 1994.
Lancé en 2003 après la création de l’Union africaine, le Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP) réunit du 12 au 15 mars à Kigali, au Rwanda, ses membres, diplomates et experts, pour redynamiser l’agence après des débuts poussifs.
Au moins 16 personnes ont été tuées samedi dans le sud du Rwanda où une église des Adventistes du septième jour a été frappée par la foudre, a déclaré dimanche un responsable local.
Dans « Rwanda, la fin du silence », qui sortira en librairies le 16 mars, l’ex-officier Guillaume Ancel relate en détails plusieurs pans obscurs de l’opération Turquoise, en 1994, et les menaces reçues pour l’inciter à respecter la « loi du silence ».
Le 11 avril 1994, plus de 2 000 Rwandais menacés qui avaient cru pouvoir trouver refuge dans l’enceinte de l’École technique officielle (ETO), à Kigali, étaient massacrés par des miliciens hutus. A partir du 2 mars, la cour d’appel de Bruxelles doit statuer sur la responsabilité de l’État belge, accusé de « non assistance à personnes en danger », dans cet épisode tragique du génocide.
Le Rwanda, l’Ouganda et la Tanzanie ont décidé en 2016 d’augmenter les barrières douanières sur les importations de vêtements d’occasion. Sous la pression des industriels américains du secteur, les États-Unis réclament une levée de ces restrictions.
Laura Flessel a entamé le 18 février une visite de trois jours au Rwanda, à l’occasion du Championnat africain de cyclisme sur route. C’est le premier déplacement officiel d’un membre du gouvernement français au « pays des mille collines » depuis 2010.
À l’occasion de la journée mondiale contre le cancer, qui a lieu dimanche, le Dr Christian Ntizimira présente les cinq points tirés de son expérience au Rwanda, qui permettraient d’améliorer le traitement contre le cancer en Afrique, notamment en prenant davantage en considération les soins palliatifs.
À l’origine de plusieurs coups d’État sur le continent, Bob Denard a également offert ses services aux génocidaires rwandais en 1994, selon un rapport publié jeudi par l’association Survie. Le mercenaire, décédé en 2007, aurait été mandaté, sous un nom d’emprunt, pour des missions grassement rémunérées par le gouvernement rwandais de l’époque. Analyse de Jean-François Dupaquier, ancien journaliste et spécialiste de l’Afrique des Grands Lacs.
C’est un Rwandais qui a remporté en janvier 2018 une des courses les plus fameuses du continent, la Tropicale Amissa Bongo, au Gabon. Un symbole pour ceux qui ont décidé de faire du cyclisme le sport national rwandais par excellence, autant qu’une vitrine à l’étranger, comme Aimable Bayingana, président de la Fédération rwandaise de cyclisme.
L’ex-chef de l’État français s’est rendu au Rwanda et en Côte d’Ivoire les 15 et 16 janvier dernier. Il s’est entretenu avec Paul Kagame et Alassane Ouattara. Cyrille Bolloré, fils de Vincent Bolloré, était présent avec lui à Kigali.
Le jeune coureur, déjà vainqueur du Tour du Rwanda en novembre dernier, prend une nouvelle dimension en remportant la 13e édition du Tour du Gabon. Il devient le premier coureur africain à remporter la compétition sous les couleurs d’une équipe nationale.
Alors que les parents du Sud-Africain Neil Turok s’étaient battus pour la démocratie, l’astrophysicien s’est, lui, associé à Paul Kagame pour la recherche. Séduit par la « rationalité » de sa gouvernance.
Devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, sept États ont réclamé à Paris de déclassifier les documents concernant sa politique au Rwanda avant, pendant et après le génocide des Tutsis au Rwanda en 1994.
Israël a lancé un programme destiné à imposer à 38 000 migrants africains en situation irrégulière de choisir entre l’expulsion ou l’incarcération, affirmant avoir des accords avec des pays tiers pour assurer l’accueil des volontaires au départ. Après l’Ouganda, c’est au tour du Rwanda de démentir l’existence d’un tel accord.
Pas une journée sur les réseaux sociaux sans lire la fascination pour Kigali, ville propre. Pas une journée dans la presse africaine sans un article élogieux sur Kigali, ville où tout fonctionne. Kigali est le modèle à suivre, et l’injonction est forte : soyez Kigali !
Chance Ndagano, directeur général de Rwandair depuis avril 2017, arrive au milieu d’une situation complexe et doit redresser la compagnie pour s’imposer en 2018.
Le Sénégal est le troisième pays du continent à accueillir des Rwandais condamnés par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR). Parmi les détenus transférés début décembre, Edouard Karemera et Mathieu Ngirumpatse, les deux principaux responsables de l’ancien parti présidentiel, qui purgent une peine de prison à vie pour leur rôle dans le génocide des Tutsis.
L’enquête ouverte en France par les juges antiterroristes sur les circonstances de l’attentat du 6 avril 1994, au Rwanda, a été clôturée. L’instruction ouverte en mars 1998, au centre d’un bras de fer politico-judiciaire entre Paris et Kigali, est désormais entre les mains du Parquet de Paris qui devra requérir un procès ou un non-lieu pour les sept Rwandais mis en examen.
Le 16 décembre s’achevait à Kigali le congrès célébrant le 30e anniversaire du Front patriotique rwandais (FPR). Hier rébellion politico-militaire, le parti présidé depuis bientôt vingt ans par Paul Kagame a façonné le « nouveau Rwanda », suscitant tantôt l’admiration, tantôt des critiques acerbes. Le politologue Jean-Paul Kimonyo, par ailleurs militant de la première heure et conseiller à la présidence, revient pour Jeune Afrique sur cette improbable odyssée…