Le 16 décembre s’achevait à Kigali le congrès célébrant le 30e anniversaire du Front patriotique rwandais (FPR). Hier rébellion politico-militaire, le parti présidé depuis bientôt vingt ans par Paul Kagame a façonné le « nouveau Rwanda », suscitant tantôt l’admiration, tantôt des critiques acerbes. Le politologue Jean-Paul Kimonyo, par ailleurs militant de la première heure et conseiller à la présidence, revient pour Jeune Afrique sur cette improbable odyssée…
Le groupe luxembourgeois Millicom se désengage du Rwanda en cédant sa filiale à la société indienne Bharti Airtel, en cohérence avec sa stratégie de retrait du continent africain.
Le cabinet d’avocat américain Cunningham Levy Muse, engagé par le gouvernement rwandais, publie un rapport préliminaire sur le « rôle des officiels français dans le génocide contre les Tutsis ». Il recommande à l’Etat rwandais de poursuivre une « investigation complète » sur la « connaissance, la conduite et la complicité des responsables français ».
Le ministre rwandais de la défense, James Kabarebe, était convoqué le 14 décembre par un juge parisien qui entendait le confronter à un ancien militaire rwandais accusant le FPR d’être impliqué dans l’attentat du 6 avril 1994. Contestant la crédibilité de ce témoin de la 25e heure, ses avocats ont sèchement décliné la convocation. Jeune Afrique révèle en exclusivité la teneur de leur arguments.
L’ambassadeur du Rwanda en France, Jacques Kabale, est de retour à Paris. Kigali l’avait rappelé, le 14 octobre, « pour consultation », ce qui laissait craindre une rupture des relations diplomatiques.
Huit directeurs et rédacteurs en chef de journaux tabloïd appartenant à un même groupe ont été arrêtés mercredi à Kampala pour publication d’un article présenté comme « mensonger », portant sur l’implication présumée du président ougandais Yoweri Museveni dans un complot contre le Rwanda.
Le Rwanda s’est dit prêt à accueillir jusqu’à 30 000 migrants africains vivant dans des conditions inhumaines en Libye, où une récente vente d’esclaves noirs à suscité l’indignation dans le monde.
Accusé d’avoir transporté des miliciens responsables du massacre de Tutsis, le Franco-Rwandais a été renvoyé le 9 novembre devant la cour d’assises pour complicité du génocide au Rwanda en 1994, a-t-on appris lundi.
C’est l’un des baromètres de l’état du continent les plus scrutés : l’indice général Mo Ibrahim sur la gouvernance 2017 vient d’être rendu public. Premier enseignement : l’Afrique avance. Mais si la gouvernance s’améliore sur le continent, les progrès sont lents dans certains domaines. Surtout, les situations divergent d’un pays à l’autre. Jeune Afrique fait le point pour vous.
Instruite depuis 2005 à Paris, l’information judiciaire sur une possible complicité de génocide d’officiers français au Rwanda, en 1994, durant l’opération Turquoise, semble en voie d’enterrement. Selon les parties civiles, les magistrats rechigneraient à examiner les responsabilités de l’état-major.
Ils viennent du Sénégal, du Cameroun ou du Bénin et disent leur admiration pour un pays, le Rwanda, dont la réussite compte plus à leurs yeux que les critiques qu’il reçoit en matière de droits de l’homme.
Alors que le secteur aérien connaît une bonne croissance en Afrique, les compagnies du continent ont du mal à réaliser des profits. En cause, une taille encore modeste et d’importants frais, notamment en termes de taxes et d’approvisionnement en kérosène.
La 4e édition du Forum international sur la paix et la sécurité en Afrique s’est ouverte ce lundi à Dakar. Les présidents rwandais, Paul Kagame, et malien, Ibrahim Boubacar Keïta, ont fait le déplacement.
L’édition 2018 du classement Doing Business établi par la Banque mondiale vient de paraître. Si Maurice, le Rwanda et le Maroc signent comme l’an passé les meilleures performances africaines, il convient de souligner la performance de Kigali, qui fait son entrée dans le top 50 mondial.
Dans un récent rapport, la Commission nationale rwandaise des droits de l’homme accusait l’ONG américaine d’avoir menti sur les exécutions extra-judiciaires et d’avoir présenté comme assassinées des personnes toujours vivantes. Human Rights Watch maintient ses accusations, soupçonnant les autorités rwandaises d’avoir fait pression sur les familles.
Les relations entre Kigali et Paris sont à nouveau tendues. Le Rwanda a décidé de rappeler son ambassadeur de France suite à la convocation du ministre de la Défense rwandais, James Kabarebe dans le cadre de l’enquête sur la mort de l’ancien chef d’État, Juvénal Habyarimana en 1994.
Au moment où se tient à Brazzaville ce jeudi le sommet de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), la RDC continue à accuser ses voisins rwandais et ougandais de ne pas respecter l’accord-cadre d’Addis-Abeba, signé en 2013. Entretien avec le lieutenant-général congolais Denis Kalume, coordonnateur du Mécanisme national de suivi de l’accord-cadre d’Addis-Abeba.
Alors que les relations diplomatiques entre Paris et Kigali sont redevenues explosives, Jeune Afrique revient en détail sur la dernière pomme de discorde en date : un témoin, apparu in extremis devant la justice française, qui accuse le FPR d’être à l’origine de l’attentat du 6 avril 1994.
Apparu en mars 2017 après la réouverture inopinée, six mois plus tôt, d’une instruction interminable et controversée, un opposant rwandais qui affirme détenir des informations sur l’attentat qui a servi de prétexte au génocide des Tutsis en 1994 pourrait bien être à l’origine d’un nouveau clash diplomatique entre Paris et Kigali.
« Il est exclu que le ministre de la Défense réponde à cette convocation de la justice française. » À Kigali, l’entourage présidentiel est unanime : pas question que James Kabarebe, ministre depuis 2010 et ancien aide de camp de Paul Kagame au temps de la rébellion, se rende à Paris afin d’y être confronté à un témoin de la dernière heure qui accuse le FPR (aujourd’hui au pouvoir) d’avoir abattu, le 6 avril 1994, l’avion du président hutu Juvénal Habyarimana.
Kigali conteste les conclusions d’un rapport de Human Rights Watch sur les exécutions sommaires de petits délinquants commises par la police rwandaise. Une commission rwandaise accuse notamment l’ONG d’avoir présenté comme mortes des personnes toujours vivantes ou décédées de causes naturelles.
À l’occasion de la publication de l’édition 2017 des « Statistiques des recettes publiques en Afrique », co-rédigé par l’OCDE, Federico Bonaglia, Directeur adjoint du Centre de développement de l’OCDE revient pour Jeune Afrique sur les évolutions fiscales sur le continent.
Claude Muhayimana, arrêté en 2014, est soupçonné d’avoir servi de chauffeur aux Interahamwe pendant le génocide des Tutsis au Rwanda en 1994. Le parquet de Paris vient de requérir son renvoi devant les assises pour « complicité » de génocide.
Un petit ouvrage de vulgarisation consacré au génocide des Tutsis en 1994 au Rwanda, paru en France et destiné notamment aux jeunes, a provoqué la controverse.
Dans un rapport publié mardi 10 octobre, l’organisation de défense des droits de l’homme Human Rights Watch (HRW) accuse l’armée rwandaise de recourir à la torture pour extorquer des aveux à des suspects détenus illégalement.
Le juge français chargé de l’instruction sur l’attentat du 6 avril 1994 visant l’avion du président hutu Juvénal Habyarimana a ordonné la confrontation d’un nouveau témoin avec deux personnes mises en examen dans ce dossier. Ce témoin accrédite la thèse selon laquelle l’attentat aurait été commis sur ordre de Paul Kagame.
Le 4e Forum international sur la paix et la sécurité en Afrique, se tiendra à Dakar les 13 et 14 novembre. Qui, parmi les chefs d’État africains conviés, sera de la partie ?
La compagnie nationale rwandaise poursuit son déploiement en Afrique de l’Ouest. Après le Gabon, le Congo et la Côte d’Ivoire, elle a inauguré, le 3 octobre, une nouvelle ligne commerciale entre son hub de Cotonou et Dakar. En attendant de nouvelles dessertes sur Bamako et Conakry.
L’opposante rwandaise Diane Rwigara, qui avait tenté de se présenter à la dernière présidentielle face à l’homme fort du pays, Paul Kagame, a été inculpée avec sa mère et sa sœur pour « incitation à l’insurrection », a-t-on appris mardi. Une audience préliminaire est programmée ce vendredi 6 octobre à Kigali.