Alors que la justice française rouvre le dossier de l’attentat du 6 avril 1994 afin d’entendre un opposant rwandais en exil, Kayumba Nyamwasa, Kigali menace de rompre ses relations diplomatiques avec Paris.
Avec la relance de l’enquête française sur l’attentat contre le président rwandais Juvénal Habyarimana en 1994, les relations entre Paris et Kigali ne tiennent de nouveau plus qu’à un fil. Jeune Afrique revient sur la genèse de cette tension.
Établie à Muhanga, dans l’ouest du pays, une base de drones – présentée vendredi – sera utilisée pour livrer des lots de sang dans 21 cliniques du pays. Le Rwanda, comme le reste du continent africain, connaît un fort taux de mortalité maternelle en raison des hémorragies post-partum. Ce nouveau système permettrait de lutter contre les difficultés d’acheminement du sang.
Dans son autobiographie parue la semaine dernière, le chanteur revient sur son enfance rwandaise, marquée par le génocide de 1994 et l’assassinat de sa famille. Pour la première fois, il accuse expressément les forces du Front patriotique rwandais (FPR) d’en être les auteurs.
Grâce à ses nouvelles destinations à l’ouest, la compagnie nationale rwandaise complète son réseau au sud du Sahara. Entretien avec le numéro 2 d’un transporteur qui ne manque pas d’ambition.
Les fragiles relations entre la France et le Rwanda connaissent un regain de tensions. En cause, la relance de l’enquête française sur l’attentat contre le président rwandais Juvénal Habyarimana en 1994. Cette enquête avait déjà provoqué une rupture des relations diplomatiques entre 2006 et 2009.
Les juges français qui enquêtent au sujet de l’attentat contre le président rwandais Juvénal Habyarimana en 1994, point de départ du génocide des Tutsis, ont à nouveau demandé à entendre Faustin Kayumba Nyamwasa, ex-militaire entré en dissidence, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.
Pendant des années, Kigali a eu le regard tourné vers l’Afrique de l’Est. Aujourd’hui, de Conakry à Brazzaville en passant par Cotonou et Libreville, Paul Kagame tisse des liens étroits avec plusieurs présidents de l’ex-pré carré français.
À Kigali lundi, à l’occasion du Forum pour l’investissement hôtelier africain, le groupe hôtelier américain a rendu publique son ambition de faire passer le nombre des hôtels qu’il exploite en Afrique de 39 à l’heure actuelle, à 80 d’ici quatre ans.
Performances contrastées pour les pays d’Afrique francophone dont la compétitivité économique est passée au crible par le Forum économique mondial (FES) de Davos tous les ans. La dernière mouture est parue mardi. La Côte d’Ivoire tombe de 8 rangs sur fond d’interrogations en amont des législatives de novembre.
Le parti des Forces démocratiques unifiées (FDU) de l’opposante rwandaise emprisonnée Victoire Ingabire a annoncé mercredi la libération d’un de ses membres, après une arrestation qu’il qualifie d' »enlèvement ». La police rwandaise a démenti l’arrestation de l’opposant.
À l’occasion des 15 ans de son association Maïsha Africa qui intervient depuis 2001 au Rwanda, Sonia Rolland, ex-Miss France et comédienne franco-rwandaise, est revenue mardi pour Jeune Afrique sur son « action caritative » et son attachement au pays des Mille collines.
L’académie Goncourt a dévoilé ce mardi 6 septembre sa première sélection de 16 romans en lice pour le plus prestigieux prix littéraire du monde francophone. Parmi eux, trois écrivains d’origine africaine : Natacha Appanah, Gaël Faye et Leila Slimani.
La division africaine du groupe de BTP portugais a décroché un contrat de 818 millions de dollars pour construire l’aéroport international de Bugesera, au Rwanda, a rapporté vendredi l’agence « Reuters », qui cite Manuel Antonio Mota, directeur général de Mota-Engil Africa.
Le président béninois achevait mardi une visite de deux jours au Rwanda. Il y a notamment annoncé son intention de supprimer les visas pour les Africains.
Le Conseiller spécial du Secrétaire général de l’ONU sur la prévention du génocide, Adama Dieng, s’est déclaré préoccupé par les déclarations de Pascal Nyabenda, président de l’Assemblée nationale du Burundi. Celui-ci avait qualifié le génocide au Rwanda de « montages génocidaires contre le gouvernement dit hutu de Kigali », qui était au pouvoir à l’époque.
Certains chefs d’État africains préfèrent le foot, d’autres encore la musculation, l’équitation ou le jet ski… Qu’ils soient pratiquants ou simplement supporteurs de clubs, tous en tout cas sont des passionnés de sport. Zoom sur les plus « mordus » de nos dirigeants.
Le Rwanda a officialisé mercredi son retour au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC). Kigali avait quitté l’organisation en 2007.
Paul Kagame, le président rwandais, et son homologue congolais, Joseph Kabila, se sont rencontrés vendredi à Rubavu, au Rwanda. Les questions sécuritaires étaient au menu des échanges entre les deux chefs d’État. Mais pas seulement.
Le forcing diplomatique de la Guinée équatoriale n’y aura rien fait : le 18 juillet, Agapito Mba Mokuy, son ministre des Affaires étrangères, a été écarté de la course à la présidence de la Commission de l’UA dès le deuxième round.
Le 6 juillet, au terme d’un procès de plus de huit semaines, la cour d’assises de Paris a condamné deux anciens bourgmestres rwandais, Tito Barahira et Octavien Ngenzi, à la réclusion criminelle à perpétuité – la peine maximale !
Le 27è sommet de l’Union africaine s’est ouvert le 17 juillet à Kigali, avec de nombreux sujets à l’ordre du jour, dont l’élection du nouveau président de la Commission. Voici ce qu’il faut retenir de la première journée de la grand-messe des leaders africains.
Le retour du Maroc au sein de l’Union africaine (UA) se confirme, mais Mohammed VI ne se rendra pas dans la capitale rwandaise où doit s’ouvrir demain le sommet des chefs d’État.
Amenés à se prononcer mercredi sur une nouvelle résolution précisant les modalités d’un retrait des pays africains de la CPI, les ministres des Affaires étrangères ont choisi de s’en tenir la précédente résolution, votée fin janvier à Addis-Abeba.
Burundi, RD Congo, CPI, terrorisme… Ces sujets seront au cœur des débats. Qu’en pense la ministre rwandaise des Affaires étrangères, cheville ouvrière de ce 27e sommet ?
Octavien Ngenzi et Tito Barahira vont faire appel de leur condamnation à la prison à perpétuité par la la Cour d’assises de Paris, ont fait savoir jeudi leurs avocats. Ces deux anciens bourgmestres rwandais étaient accusés d’avoir participé au génocide rwandais dans leur village de Kabarondo en avril 1994.
La tournée africaine du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, qui s’achève ce jeudi, fut riche en symboles. En misant sur la lutte antiterroriste et le partage de la mémoire, l’État hébreu espère regagner sa place sur le continent. Et renforcer sa posture sur la scène internationale.
La cour d’assises de Paris a condamné Tito Barahira et Octavien Ngenzi à la réclusion criminelle à perpétuité. Ces deux anciens bourgmestres rwandais étaient accusés d’avoir participé au génocide rwandais dans leur village de Kabarondo en avril 1994.