La cour d’assises de Paris doit rendre son verdict mercredi dans le procès de Tito Barahira et Octavien Ngenzi, deux anciens bourgmestres rwandais accusés d’avoir participé au génocide rwandais dans leur village de Kabarondo en avril 1994.
L’avocat général de la Cour d’appel de Paris a requis lundi la réclusion criminelle à perpétuité contre deux anciens bourgmestres rwandais, accusés devant la Cour d’assises d’avoir participé au génocide des Tutsis en avril 1994.
Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, entame ce lundi, une visite de cinq jours dans quatre pays d’Afrique subsaharienne. Très attendue, sa tournée sur le continent est la première d’un chef de gouvernement israélien depuis 1987.
« Ils nous ont tués » : les mots des survivants ont empli une dernière fois la Cour d’assises de Paris, où s’achève le procès pour génocide de deux anciens bourgmestres rwandais. « Rendez leur justice », ont plaidé jeudi et vendredi les avocats des parties civiles.
Des chercheurs se sont penchés sur trois camps de réfugiés au Rwanda pour déterminer leur impact sur l’économie locale. Il ressort de leur rapport, publié fin juin par le Programme Alimentaire Mondial (PAM), que les occupants de ces camps peuvent être bénéfiques aux pays qui les accueillent.
Les travaux sur le rôle de Paris lors du génocide des Tutsi sont l’œuvre de journalistes ou d’associations. Très peu de chercheurs français s’y intéressent. Comment l’expliquer ?
Ce prêt va financer la construction d’une autoroute de 24 kilomètres en Ouganda et la réhabilitation de 208 kilomètres de voies routières au Rwanda. Ces deux projets sont intégrés aux corridors routiers reliant ces deux pays enclavés aux ports de Mombasa (Kenya) et Dar es Salam (Tanzanie).
À l’occasion de la sixième Journée internationale des veuves, qui a lieu chaque année le 23 juin, Sylvia Bongo Ondimba et Jeannette Kagame, respectivement premières dames du Gabon et du Rwanda, mettent en garde contre la stigmatisation et les abus dont sont trop souvent l’objet les femmes ayant perdu leur époux.
Paul Ngiribanzi ressemble à des centaines d’autres habitants de Kabarondo, commune de l’est du Rwanda. C’est un paysan rwandais sans histoires… du moins jusqu’au génocide contre les Tutsis en 1994. Cette année là, il est devenu un tueur discipliné qui veut, aujourd’hui, désigner un responsable à la cour d’assises de Paris
À la tribune des Nations unies, sur les plateaux de télévision ou en conférence, les dirigeants africains se distinguent souvent par leur verbe flamboyant. À l’écoute de leurs envolées lyriques ou de leurs diatribes les plus violentes, saurez-vous distinguer leurs voix ?
La société kigaloise, leader du transport urbain dans la capitale rwandaise, prépare son entrée sur le Rwanda Stock Exchange, a appris « Jeune Afrique ».
Après le génocide rwandais, l’écriture s’est imposée comme une urgence. Pour exorciser la souffrance et fixer la mémoire.
Ainsi, les écrivains restent marqués par le massacre, même si peu à peu certains sont tentés par la fiction…
Une cour d’assises française juge deux Rwandais suspectés de génocide, au titre de la compétence universelle. Pour la deuxième fois en vingt-deux ans… Le moins que l’on puisse dire, c’est que ni la justice internationale ni les pays tiers n’ont brillé par leur empressement à débusquer et à punir les coupables.
KivuWatt, comme est dénommée la centrale électrique en développement depuis 2008, pompe et recycle en électricité le méthane du lac Kivu, naturellement présent en très forte quantité dans ce cours d’eau. En opération depuis décembre, elle a été inaugurée officiellement lundi par Paul Kagamé. À plein régime, elle pourrait doubler la capacité électrique du pays.
Près de trois ans après le dernier coup de force réussi, en Égypte, l’Afrique va-t-elle (enfin) tourner la page ? Le continent aux 87 putschs a vu défiler un nombre édifiant de « sauveurs suprêmes » en quête de reconversion.
Soutien rwandais aux rebelles burundais, livraison d’armes par la Corée du Nord, rôle trouble d’officiers congolais dans les massacres à Béni… Avant même sa sortie officielle, le dernier rapport du groupe d’experts de l’ONU sur la RD Congo fait polémique. Jeune Afrique a pu consulter ce document de 164 pages. En voici les principaux points.
Alors que vient de s’ouvrir, devant les assises de Paris, le procès pour génocide de deux anciens bourgmestres rwandais, le désistement de dernière minute d’une procureure fait polémique. Décryptage.
Les noms d’oiseaux ont fusé mardi, dès le premier jour du procès de deux anciens bourgmestres rwandais aux assises de Paris, qui doit durer huit semaines. Ils sont accusés de « crimes contre l’humanité » et « génocide », en lien avec le massacre de centaines voire de milliers de Tutsis en avril 1994 à Kabarondo, dans l’est du Rwanda.
Les ambitions du Rwanda, qui veut devenir un pôle de conférences internationales, vont connaître une importante avancée mercredi 11 mai alors que le président Paul Kagamé ouvre le 26e Forum économique mondial sur l’Afrique.
L’entreprise américaine de messagerie UPS a annoncé lundi 9 mai qu’elle allait participer à un programme visant à distribuer par drones des lots de sang et des vaccins, notamment au Rwanda.
Deux anciens bourgmestres rwandais comparaissent mardi devant les assises de Paris. Ils sont accusés d’avoir participé au massacre de réfugiés, notamment dans l’église de Kabarondo, dans l’est du Rwanda, et encourent la prison à vie.
Au moins 49 personnes ont perdu la vie samedi et dimanche dans quatre districts ruraux du Rwanda, dans des glissements de terrain provoqués par des pluies torrentielles.
Le gouvernement congolais a annoncé vendredi le transfert à Kinshasa de Léopold Mujyambere, chef adjoint des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), arrêté il y a peu dans l’est de la RDC.
Le Rwanda a accusé samedi des rebelles hutu rwandais des FDLR en provenance de la République démocratique du Congo (RDC) voisine d’avoir attaqué un poste de police dans l’ouest du pays, quelques semaines après avoir déjà dénoncé une première incursion sur son sol.
Léon Mugesera, un ancien responsable du parti du président assassiné Juvénal Habyarimana, a été condamné vendredi à Kigali à la réclusion à perpétuité pour incitation au génocide des Tutsis en 1994.
Réforme de la Constitution, succession, absence d’opposition… France, RD Congo, Burundi… Sur tous ces sujets qui en fâchent plus d’un, le chef de l’État riposte sans détour.
Alain Juppé était ministre des Affaires étrangères de 1993 à 1995, puis fut Premier ministre de 1995 à 1997, des moments clés dans la gestion du génocide.
Les relations entre l’ancien ministre français des Affaires étrangères au moment du génocide et le chef de l’État rwandais sont exécrables. Ce dernier nous l’a confirmé et augure mal de la relation franco-rwandaise si Alain Juppé remportait son pari de devenir président de la République.
Le génocidaire rwandais présumé Ladislas Ntaganzwa, arrêté en décembre en RD Congo puis transféré en mars au Rwanda, a comparu pour la première fois lundi devant un juge à Kigali.