Dans une interview exclusive, le président rwandais Paul Kagame n’élude aucune question, du Burundi à la France en passant par la RDC, de la limitation des mandats à sa succession ou l’absence d’opposition. À lire dans « Jeune Afrique », en kiosque du 3 au 9 avril 2016.
Un tribunal militaire rwandais a condamné jeudi à Kigali à 21 ans et 20 ans de prison l’ancien chef de la garde présidentielle et un général en retraite, notamment pour incitation au soulèvement.
Kigali nie, mais Bujumbura ne veut pas en démordre, convaincu que son voisin fait bien plus qu’accueillir des exilés. Paul Kagamé sait pourtant à quel point il serait risqué d’afficher ses sympathies.
Incarcéré au Burundi depuis décembre, accusé d’espionnage, l’ancien diplomate et ministre rwandais Jacques Bihozagara est mort subitement dans sa prison le 30 mars. Dans un contexte extrêmement tendu entre les deux pays, Kigali demande des éclaircissements.
Le parti au pouvoir au Burundi a accusé le président rwandais, Paul Kagamé, de chercher à « exporter » le génocide après l’avoir « expérimenté » lors du génocide des Tutsi en 1994 au Rwanda, dans un communiqué parvenu à l’AFP dimanche.
Le gouvernement français n’avait toujours pas à la mi-mars pris la décision d’envoyer ou non une délégation à Kigali le 7 avril pour la commémoration du déclenchement du génocide de 1994.
Le génocidaire rwandais présumé Ladislas Ntaganzwa, détenu par Kinshasa, a été remis dimanche au Comité de suivi des tribunaux pénaux internationaux de l’ONU par les autorités de la République démocratique du Congo et conduit au Rwanda.
Le PIB du Rwanda a augmenté de +6,9 % en 2015, contre +7 % en 2014, porté notamment par la bonne santé du secteur agricole et des services. Les comptes extérieurs du pays se sont toutefois détériorés, en raison notamment de la baisse des revenus des exportations minières.
Le 29 février, le Rwanda informait l’Union africaine de sa décision de se retirer de l’une des options prévues pour la saisine de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP), qui siège à Arusha, en Tanzanie.
Alors que le Conseil de sécurité doit voter une nouvelle résolution sur la RD Congo d’ici à la fin du mois, Kinshasa réclame une nouvelle réduction des effectifs militaires de la Mission de l’ONU (Monusco) sur son territoire, estimant que la situation sécuritaire s’est « nettement améliorée ». Le gouvernement congolais souhaite par ailleurs bénéficier de « l’appui » onusien dans l’organisation de ses élections, mais refuse tout « accompagnement ».
C’est la première fois que le président rwandais se rend à Conakry, la capitale guinéenne. Une visite marquée par le renforcement de la coopération économique et administrative entre les deux pays.
À l’ouverture du « Next Einstein Forum » (NEF), mardi à Dakar, les présidents sénégalais, Macky Sall, et rwandais, Paul Kagamé, ont appelé l’Afrique à renouer avec l’innovation scientifique.
Alors que la RD Congo a promis d’extrader le présumé génocidaire vers le Rwanda, la possibilité d’un échange avec un Congolais sous mandat d’arrêt et réfugié au Rwanda a été abandonnée. Un choix qui fait polémique.
La justice congolaise a promis d’extrader Ladislas Ntaganzwa. Présumé génocidaire rwandais, recherché par le TPIR, et faisant l’objet d’un mandat d’arrêt international délivré par le Rwanda, il avait arrêté au mois de décembre en RD Congo.
Le parquet rwandais a requis mercredi à Kigali une peine de 22 ans de prison contre l’ancien chef de la garde présidentielle et un général en retraite, notamment pour incitation au soulèvement.
Ceux qui ont suivi la crise burundaise depuis son début le savent, aucun facteur externe n’y a joué le moindre rôle. La controverse électorale mise à part, qui pourrait imaginer autre chose ?
Samedi dernier, le président rwandais Paul Kagamé s’est exprimé sur la plateforme de microblogging Twitter au sujet de la crise en cours au Burundi. D’une manière assez peu conventionnelle.
Le Rwanda a fait part vendredi de son intention de renvoyer les réfugiés burundais qui sont sur son sol vers d’autres pays. Kigali est accusé d’ingérence dans les affaires du Burundi.
Les États-Unis ont accusé mercredi le gouvernement rwandais de chercher à déstabiliser le Burundi voisin, notamment en recrutant des réfugiés burundais pour les enrôler dans une rébellion contre le régime du président burundais Pierre Nkurunziza.
Entendu en janvier par la justice française dans une procédure pour complicité de génocide, le général Jean-Claude Lafourcade, qui commandait l’opération Turquoise en 1994, s’est efforcé de dissiper la controverse autour du rôle de l’armée française durant le génocide des Tutsis au Rwanda. Sans toujours y parvenir.
La réunion tant attendue du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine sur le Burundi a finalement débouché sur une nouvelle impasse. Face au refus de Bujumbura de toute intervention militaire sur son sol, aucune majorité ne s’est dégagée pour imposer une quelconque décision.
Le Conseil exécutif de l’Union africaine (UA) s’est ouvert mercredi à Addis-Abeba. Cette réunion de deux jours des ministres africains des Affaires étrangères est un prélude au 26e sommet des chefs d’État et de gouvernement qui se tient les 30 et 31 janvier. Tour d’horizon des enjeux clés.
Un imam rwandais, soupçonné d’être impliqué dans le recrutement de jeunes pour aller combattre en Syrie dans les rangs du groupe jihadiste État islamique (EI) a été abattu samedi par la police rwandaise, a-t-elle indiqué, dans un communiqué.
C’est à sa manière, d’un tweet ironique et rageur, que le président rwandais a répondu à la « profonde déception » manifestée par le département d’État américain, après l’annonce, le 31 décembre, de sa très probable candidature à un nouveau mandat : « Il y a pas mal de choses très décevantes qui se produisent de par le monde. Nous, nous souhaitons porter notre fardeau et ne pas être celui des autres. Je vous promets que nous n’avons pas l’intention de décevoir quiconque, à commencer par nous-mêmes. »