C’est à sa manière, d’un tweet ironique et rageur, que le président rwandais a répondu à la « profonde déception » manifestée par le département d’État américain, après l’annonce, le 31 décembre, de sa très probable candidature à un nouveau mandat : « Il y a pas mal de choses très décevantes qui se produisent de par le monde. Nous, nous souhaitons porter notre fardeau et ne pas être celui des autres. Je vous promets que nous n’avons pas l’intention de décevoir quiconque, à commencer par nous-mêmes. »
Du 16 janvier au 7 février, le Rwanda accueille la quatrième édition du Championnat d’Afrique des nations (CHAN). Un tournoi réservé aux footballeurs africains évoluant sur le continent. Qui va l’emporter ?
En 2011, le Rwanda avait déjà accueilli la CAN des moins de 17 ans. La venue du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) du 16 janvier au 7 février à Kigali, Butare et Gisenyi, les trois sites retenus pour recevoir les seize équipes de football qualifiées, souligne l’importance croissante accordée par le Rwanda au sport en général… et au football en particulier.
Le groupe financier londonien a complété la prise de contrôle de la Banque populaire du Rwanda, qui va fusionner avec BRD Commercial Bank, la deuxième filiale du groupe financier dans le pays déjà acquise en 2014.
Sylvain, 40 ans, est manager dans une entreprise de conseil à Kigali. Avec les travaux de comptabilité qu’il fait à côté, il gagne 500 000 francs rwandais (RWF) par mois, soit 607 euros. Pour notre série, il a accepté de nous ouvrir son portefeuille.
La Banque africaine de développement (BAD) a approuvé une financement de 138 millions de dollars pour le financement de ce barrage hydroélectrique, qui doit alimenter le Burundi, la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda.
Le président rwandais Paul Kagamé a annoncé jeudi soir qu’il se représenterait à l’élection présidentielle de 2017 pour un troisième mandat, comme l’autorise la nouvelle constitution approuvée massivement par ses concitoyens lors du référendum du 18 décembre.
Le Tribunal pénal international pour le Rwanda ferme ses portes jeudi. Créé en 1995, il aura mis en accusation 93 personnes dont 61 ont été condamnées. Il s’est aussi attiré de nombreuses critiques. Bilan de la première juridiction à avoir jugé, en Afrique, des crimes de génocide.
Onesphore Rwabukombe, 58 ans, a été condamné mardi par un tribunal allemand à la réclusion à perpétuité pour son rôle actif dans le génocide des Tutsis au Rwanda en avril 1994.
Le 17 décembre, l’Union africaine a voté le principe de l’envoi de la Mission africaine de prévention et de protection au Burundi (Maprobu), composée de 5 000 hommes. Mais quel pays dans la région est-il prêt à envoyer des soldats sur le sol burundais ? Décryptage.
Paul Kagamé, le président rwandais, a indiqué mardi soir que son pays n’enverra pas de troupes de maintien de la paix au Burundi, assurant que le Rwanda « contribuera sous une autre forme ».
Paul Kagamé a remercié les Rwandais d’avoir massivement voté « oui » lors du référendum constitutionnel qui lui a ouvert la voie pour potentiellement diriger le pays jusqu’en 2034. Le président rwandais est toutefois resté bien silencieux sur sa candidature aux élections de 2017.
La Maison Blanche a exhorté samedi le président rwandais Paul Kagamé à respecter les limites existantes concernant le nombre des mandats présidentiels, après l’acceptation massive par référendum d’une réforme constitutionnelle qui lui permet de se représenter en 2017.
Kinshasa détient le présumé génocidaire rwandais Ladislas Ntaganswa et pourrait demander à Kigali l’extradition de Laurent Nkunda en échange de celle de l’ancien maire de Nyakizu.
Les Rwandais ont voté massivement en faveur d’une révision de la Constitution qui doit permettre au président Paul Kagame de se présenter pour un nouveau mandat et de potentiellement de diriger le pays jusqu’en 2034, selon les résultats partiels du référendum publiés samedi.
Les Rwandais ont commencé à voter vendredi au référendum qui devrait sans surprise autoriser le président Paul Kagamé à briguer un nouveau mandat. Et à potentiellement diriger le pays jusqu’en 2034.
Arrêté en RD Congo après 19 années de cavale, le Rwandais Ladislas Ntaganzwa, qui avait rejoint la rébellion des FDLR, est soupçonné d’avoir été l’un des fers de lance du génocide dans la préfecture « rebelle » de Butare, en 1994. Historien et politologue, Jean-Paul Kimonyo – par ailleurs conseiller à la présidence rwandaise –, revient sur le rôle que Ntaganzwa est accusé d’avoir joué.
Selon le Collectif des parties civiles pour le Rwanda, le procès en appel de Pascal Simbikabwe, condamné en mars à 25 ans de prison pour génocide par la justice française, s’ouvrira le 24 octobre 2016 devant la Cour d’assises de Bobigny.
Le gouvernement rwandais a indiqué mardi que le référendum portant sur la révision constitutionnelle qui permettrait au président Paul Kagamé d’être candidat à un troisième mandat consécutif était fixé aux 17 et 18 décembre.
Lors d’une réunion du bureau politique de son parti, le Front patriotique rwandais (FPR), le président Paul Kagamé a dénoncé dimanche l’ingérence de la communauté internationale dans les affaires intérieures de son pays. Allusion faite aux critiques émises après l’adoption de la réforme constitutionnelle au Rwanda.
Des officiers de l’armée française, dont le chef de l’opération Turquoise au Rwanda en 1994, ont réfuté les accusations « invraisemblables » et « monstrueuses » de complicité de génocide portées par des associations parties civiles dans une enquête menée à Paris.
Vingt et un ans après le génocide des Tutsis, l’étau judiciaire se resserre autour de plusieurs officiers de l’armée française qui assuraient le commandement ou l’exécution de l’opération « militaro-humanitaire » Turquoise, déployée par Paris dans l’ex-Zaïre et au Rwanda fin juin 1994, sur mandat de l’ONU.
Alors que la sécurité des chefs d’État africains vire à l’obsession, les agents chargés de la garantir sont moins nombreux mais mieux formés et mieux équipés. Enquête sur ces hommes qui suivent nos présidents comme leur ombre.
Depuis cinq ans qu’elle est en prison, ses défenseurs affirment toujours que sa détention est politique. Mais la réalité est à l’image du personnage : bien plus complexe qu’il n’y paraît.
Burkina Faso, Burundi, Congo-Brazzaville, Rwanda, bientôt la RDC… Dans plusieurs pays du continent, des chefs d’État africains tentent de s’assurer une plus grande longévité au pouvoir en modifiant la Constitution de leur pays. Jusqu’à quelle année peuvent-ils désormais (théoriquement) se maintenir ? Réponse.