La fausse note de l’Élysée sur la responsabilité de Paris dans le génocide continue à faire des vagues. Pour Dominique Sopo, elle révèle qu’au sein de l’armée, de la diplomatie et de la sphère politique, des réseaux puissants font bloc pour défendre l’action de la France au Rwanda.
Vidéo d’hommage introuvable à l’heure de la 30e commémoration du génocide contre les Tutsi, éléments de langage « fuités » par l’Élysée avant d’être rétractés… Le président Emmanuel Macron a raté le coche ce 7 avril 2024.
Le président mauritanien, désormais à la tête de l’Union africaine, apporte son appui à l’Angolais João Lourenço dans sa mission de bons offices entre le Rwanda et la RDC.
L’historien français Vincent Duclert, qui a présidé une commission ayant rendu un rapport historique sur les responsabilités de la France dans le génocide des Tutsi au Rwanda, estime que les déclarations d’Emmanuel Macron dimanche constituent « une nouvelle avancée ».
Dans un roman et un documentaire, la journaliste au quotidien français « Libération » retrace la période critique ayant mené au génocide contre les Tutsi. Une histoire qui l’habite depuis 1994.
Le Rwanda marque à partir de dimanche 7 avril le trentième anniversaire du génocide des Tutsi, l’extermination de 800 000 personnes en 100 jours que la France n’a « pas eu la volonté » d’arrêter alors qu’elle en avait la possibilité, selon Emmanuel Macron.
Ancienne ministre rwandaise des Affaires étrangères aujourd’hui à la tête de l’OIF, Louise Mushikiwabo raconte comment elle a vécu le génocide des Tutsi au Rwanda, au cours duquel une partie de sa famille a été assassinée. Un témoignage fort, qu’elle a accepté de nous livrer face à la caméra.
L’écrivain et metteur en scène rwandais raconte dans « Hewa Rwanda. Lettres aux absents », un texte puissant qui s’appuie sur sa propre histoire, comment on vit avec le génocide, 30 ans après.
Au lendemain du génocide des Tutsi au Rwanda, le récit des rescapés, après un tel traumatisme, est indicible et doit emprunter des chemins détournés. Le témoignage vidéo de l’écrivain Jean Hatzfeld.
Le président sud-africain, qui a déployé des troupes dans l’est de la RDC face aux rebelles du M23, prendra part aux commémorations organisées à Kigali. Il pourrait aussi s’entretenir avec Paul Kagame.
En 1998, l’écrivaine ivoirienne Véronique Tadjo a participé à « Rwanda : écrire par devoir de mémoire ». Près de trente ans plus tard, elle revient sur cette expérience et sur l’écriture de son livre « L’Ombre d’Imana », alertant du devoir moral de participer au processus de paix entre Kigali et Kinshasa.
Alliée indéfectible des régimes rwandais ayant planifié puis exécuté le génocide contre les Tutsi, la France officielle éprouve toujours le plus grand mal, trente années après les faits, à se regarder dans la glace.
Au lendemain du génocide des Tutsi au Rwanda, les gacaca, tribunaux traditionnels populaires et communautaires, ont permis de faire œuvre de justice. Le témoignage vidéo de Faustin Murangwa, avocat rwandais.
Auteur de « Murambi, le livre des ossements » (Zulma), l’écrivain sénégalais raconte sa participation au mouvement Rwanda : écrire par devoir de mémoire. Celui qui fut lauréat 2022 du Neustadt International Prize for Literature vient de publier Un tombeau pour Kinne Gaajo (Philippe Rey), version française de son deuxième roman en wolof.
Le président français ne sera pas présent à Kigali pour la 30e commémoration du génocide des Tutsi au Rwanda. Mais il diffusera dimanche 7 avril une vidéo sur ses réseaux sociaux, dans laquelle il affirmera que « la France, qui aurait pu arrêter le génocide avec ses alliés occidentaux et africains, n’en a pas eu la volonté ».
En 1998, l’écrivain tchadien Nocky Djedanoum, fondateur de Fest’Africa, invite des écrivains à venir au Rwanda pour écrire sur l’indicible. Cette initiative, unique dans l’histoire de l’Afrique, a donné naissance à une dizaine de textes puissants. L’intéressé nous raconte les intentions qui l’habitaient alors, il y a presque 30 ans.
Trente ans après le génocide des Tutsi au Rwanda, l’implication française aux côtés du régime génocidaire fait toujours polémique. Entretien avec Jean-François Dupaquier, journaliste et historien.
Avant et pendant le génocide des Tutsi au Rwanda, la Radio-Télévision libre des Mille Collines a été l’un des principaux vecteurs de l’idéologie ethniciste. Entretien vidéo avec Étienne Nsanzimana, ancien président d’Ibuka France.
Trente ans après, le génocide des Tutsi au Rwanda reste une plaie ouverte. Louise Mushikiwabo, Étienne Nsanzimana, Jean-François Dupaquier, Jean Hatzfeld, Faustin Murangwa… Suivez notre série de témoignages en vidéo.
Alors que l’entretien exclusif accordé à Jeune Afrique par le président rwandais fait couler beaucoup d’encre, François Soudan, directeur de la rédaction de JA, revient pour RFI sur les points saillants de cette interview sans filtre.
RDC, Burundi, Afrique du Sud, France, Belgique, Kwibuka 30, quatrième mandat… Dans l’entretien qu’il a accordé à Jeune Afrique à Kigali, le président rwandais livre ses confidences sans filtre.
Peu de temps après l’année 1994, de nombreux acteurs de la culture se sont emparés du sujet. Écrivains, essayistes, journalistes, plasticiens et dramaturges ont cherché, à travers leurs œuvres, des réponses.
L’écrivaine franco-rwandaise, âgée de 67 ans, vient de publier un nouveau roman, « Julienne ». Un ouvrage qui vient ajouter un dernier chapitre à son histoire et celle des siens, assassinés durant le génocide de 1994.
Comment expliquer aux nouvelles générations rwandaises un passé qui les concerne toutes, mais de manière différente ? Tant bien que mal, le pays essaie d’expliquer sans stigmatiser.
Face à l’indicible, journalistes, écrivains, dramaturges, chanteurs, poètes, plasticiens ont tenté, à travers leurs œuvres, de comprendre comment et pourquoi l’humanité avait pu basculer dans l’horreur. Trente ans plus tard, ils continuent de s’interroger.
Cette année marque les trente ans du génocide contre les Tutsi. Tous les États du continent ont reçu leur invitation, sauf deux dont la présence n’est délibérément pas souhaitée à Kigali.
Mise en cause depuis trois décennies pour son rôle présumé dans le génocide contre les Tutsi en 1994, la veuve du président rwandais Juvénal Habyarimana, qui réside en France sans statut légal, a pour l’instant échappé à la justice.