Le patron des services secrets rwandais a été interpellé par la police britannique. La raison : un mandat d’arrêt controversé émis en 2008 par un juge espagnol.
Depuis l’arrestation par la police londonienne du patron des services secrets rwandais, Emmanuel Karenzi Karake (KK), en vertu d’un mandat d’arrêt européen, les médias internationaux se sont largement référés à l’acte d’accusation espagnol de février 2008 à l’origine de sa demande d’extradition.
La compagnie aérienne RwandAir a obtenu un prêt de 160 millions de dollars auprès de la banque régionale PTA Bank pour financer l’achat de deux Airbus A330.
Arrêté samedi à Londres, Emmanuel Karenzi Karake, le chef des services de renseignement rwandais, a été remis jeudi en liberté sous caution. Il devra toutefois se présenter une fois par jour à la police d’ici son audience d’extradition prévue fin octobre.
Le président rwandais Paul Kagamé a condamné jeudi « l’arrogance » et « le mépris » de l’Occident après l’arrestation à Londres de son chef des services de renseignement, Emmanuel Karenzi Karake.
Arrêté le 20 juin à Londres, le général Karenzi Karake, chef des services de renseignement rwandais, est soupçonné par la justice espagnole d’avoir une responsabilité dans la mort de neuf Espagnols au Rwanda en 1997. Mais pas seulement.
Le général Emmanuel Karenzi Karake, chef des renseignements rwandais, a été arrêté samedi 20 juin à Londres, a confirmé hier le bureau britannique des affaires étrangères. « Un scandale », selon la ministre rwandaise des Affaires étrangères.
Alors qu’un prêtre rwandais réfugié en France fait l’objet d’une demande d’extradition vers le Rwanda, Alain Gauthier, président du Collectif des parties civiles pour le Rwanda (CPCR), s’inquiète des lenteurs de la justice française face aux auteurs présumés du génocide de 1994.
Surnommé « Terminator » car réputé sans pitié, l’ex-chef de guerre congolo-rwandais est accusé d’avoir joué un rôle central dans les crimes ethniques commis en Ituri en 2002 et 2003.
Les dirigeants du Front patriotique rwandais (FPR), le parti au pouvoir au Rwanda, ont donné leur appui lundi à une éventuelle réforme constitutionnelle qui permettrait au président Paul Kagamé de briguer légalement un troisième mandat.
L’histoire peu commune de la Team Rwanda, la très performante équipe rwandaise de cyclisme composée en partie de survivants du génocide de 1994, inspire Hollywood.
Le chanteur belge Stromae a annulé ses concerts jusqu’au 2 août, dont celui de Kigali, étape la plus attendue de sa toute première tournée africaine, pour des raisons de santé, ont annoncé dimanche ses producteurs Auguri Production et Mosaert.
De sources concordantes, le concert de Stromae à Kinshasa, prévu le 13 juin, a été annulé. Rien n’indique, pour l’instant, si celui prévu à Kigali, le 20 juin, est maintenu.
Une plainte a été déposée cette semaine contre un homme installé à Rennes, soupçonné par le Collectif des parties civiles pour le Rwanda (CPCR) d’avoir pris part au génocide de 1994, a annoncé l’association.
Les Etats-Unis sont opposés à un éventuel troisième mandat du président rwandais Paul Kagamé lors de la présidentielle de 2017, a affirmé vendredi un diplomate américain, conformément à la position traditionnelle de Washington sur une limite constitutionnelle à deux mandats.
Deux armées étrangères – celles du Rwanda et de l’Ouganda – s’étaient affrontées durant six jours à Kisangani, dans le nord-est de la RDC. Quinze ans plus tard, Dismas Kitenge, vice-président de la FIDH, dénonce un « crime de guerre rangé dans les oubliettes ». Interview.
Le Parti démocratique vert du Rwanda a déposé une requête à la Cour suprême pour empêcher le Parlement de réformer un article de la Constitution qui ouvrirait la voie à un troisième mandat du président Paul Kagamé.
Les lecteurs attentifs des entretiens de « Jeune Afrique » avec Paul Kagamé n’auront pas été surpris : à mots comptés, le président rwandais instille depuis deux ans l’idée selon laquelle aucune Constitution n’est intangible et qu’au-delà de son cas personnel il convient que le peuple réfléchisse sur son éventuelle révision en tenant compte des impératifs sécuritaires, économiques et sociaux du Rwanda.
Le Parlement dit avoir reçu plus de deux millions de demandes de la population pour réviser la Constitution de 2003. Objectif : permettre à Paul Kagamé de se représenter en 2017.
Crystal Ventures, fonds d’investissement du Front patriotique rwandais, cède en bourse la participation de sa filiale Crystal Telecom dans l’opérateur MTN Rwanda. L’opération devrait permettre de lever plus de 28 milliards de francs rwandais (35,6 millions d’euros).
L’ancien maire rwandais Onesphore Rwabukombe, condamné l’an passé pour « complicité » dans le génocide des Tutsis en 1994, encourt désormais la perpétuité. Il est soupçonné de participation active à l’un des plus grand crime de l’histoire de l’humanité.
Le chanteur belge Stromae est en tournée africaine. Ecoutées au premier degré ou pastichées, les chansons de son album « Racine carrée » illustrent la politique du continent.
Des leaders et institutions du continent se déploient de plus en plus sur Twitter. Certains, comme le Rwandais Paul Kagamé, sont déjà des modèles d’interactivité pour le monde entier. Mais ce n’est pas le seul enseignement d’une étude américaine publiée fin mars, dont nous analysons ici les résultats.
L’ancien ministre français Jean-Louis Borloo est à la recherche d’une personnalité africaine de premier plan pour diriger l’agence chargée de piloter son projet d’électrification du continent. En tête de liste : le Rwandais Donald Kaberuka, président de la BAD, qui quittera son poste en septembre. Reste à convaincre Kigali.
Un rapport accuse les autorités de se débarrasser des clandestins subsahariens sans s’assurer que leurs droits seront garantis. Au mépris de toutes les conventions internationales
La commande par la compagnie aérienne RwandAir de deux Airbus A330 est-il le signe d’un réchauffement des relations entre Kigali et l’Hexagone, qui héberge le siège du constructeur ? Pas vraiment, selon les informations recueillies par « Jeune Afrique »
Atlas Mara est actuellement en négociation pour l’acquisition d’une participation dans la Banque populaire du Rwanda (BPR). La transaction, dont le montant est estimé à 22,5 millions de dollars, pourrait donner lieu à une fusion entre la BPR et la Banque rwandaise de développement.
Trois semaines après la décision symbolique de la présidence de la République française de déclassifier une partie de ses archives sur le Rwanda entre 1990 et 1995, l’examen détaillé des pièces rendues potentiellement disponibles laisse perplexe.
Les autorités du Nord-Kivu, dans l’est de la RDC, ont confirmé jeudi l’ »infiltration » depuis dimanche de troupes rwandaises sur le territoire congolais. Mais il ne s’agirait que de « rumeurs », selon Kigali.