Les affiches des confrontations de la dernière étape pour la qualification à la Coupe d’Afrique des nations au Maroc en 2015 ont été dévoilées dimanche à l’issue d’un tirage au sort, au Caire. Certains pays ont hérité de groupes au niveau bien relevé. Récapitulatif.
L’objectif de Kigali : renouer avec les exilés qui ont fui le Rwanda en 1994. La méthode : les inviter pour de courts séjours. Un programme qui ne convainc pas tout le monde.
Dans ce quatrième billet consacré au déclenchement du génocide des Tutsis de 1994, Laurent Touchard* poursuit l’analyse des éléments brandis par les ex-partisans des Forces armées rwandaises (FAR) pour incriminer le Front patriotique rwandais (FPR) de Paul Kagamé dans l’attentat contre l’ancien président rwandais Juvénal Habyarimana.
6 avril 1994-6 avril 2014 : alors que la communauté internationale peine encore à examiner ses propres responsabilités dans le génocide des Tutsis, les Rwandais s’efforcent de transcender les passions meurtrières pour bâtir une nouvelle nation. Avec comme unique mot d’ordre : plus jamais ça.
Le Mali et le Cameroun viennent de rétablir l’obligation de visas à leurs frontières, à cause des risques terroristes. D’autres pays africains, au contraires, les ont supprimé. Grâce à une carte interactive, « Jeune Afrique » vous propose de faire le point sur les États qui vous dispensent de cette procédure contraignante, en fonction de votre nationalité.
Le 9 avril, lors d’un café littéraire à Kigali, le président rwandais, Paul Kagamé, a évoqué ses récentes déclarations sur le rôle de la France pendant le génocide rwandais en 1994.
Les violences intercommunautaires dans la capitale centrafricaine réveillent de douloureux souvenirs chez les soldats rwandais de la Misca. Qui tentent d’utiliser leur expérience pour apaiser les tensions.
Dans ce troisième billet sur le déclenchement du génocide rwandais de 1994, Laurent Touchard* examine les derniers éléments de la thèse accusant le Front patriotique rwandais (FPR) de Paul Kagamé d’avoir organisé l’attentat contre l’avion de l’ex-président rwandais Juvénal Habyarimana, le 6 avril 1994.
Démocratie, justice, France, Afrique du Sud, RD Congo, présidentielle de 2017… Le chef de l’État rwandais Paul Kagamé répond sans ambages à toutes les questions, même les plus polémiques.
Jean-Yves Le Drian a tenu vendredi à défendre l' »honneur » de l’armée française lors de l’opération Turquoise en 1994, après les accusations de complicité de génocide réitérées par le président rwandais, Paul Kagamé. Car, pour le ministre français de la Défense, « certaines accusations ne peuvent rester sans réponse ». Explications.
Interpellé mercredi à son domicile à Rouen, le Franco-Rwandais Claude Muhayimana a été mis en examen et écroué, selon des sources judiciaires sur place. Il est soupçonné de complicité dans le génocide de 1994 au Rwanda.
Le 6 avril 1994, l’attentat contre le Falcon du président rwandais, Juvénal Habyarimana, sert de prétexte au déclenchement du génocide. Laurent Touchard* revient sur des années d’investigation judiciaire visant à déterminer l’origine des tirs.
La justice norvégienne a autorisé mardi l’extradition vers le Rwanda d’Eugène Nkuranyabahizi, soupçonné de complicité de génocide. Âgé de 41 ans, cet homme, qui se dit de nationalité burundaise, était établi en Norvège depuis 1999.
Le nouveau Premier ministre français, Manuel Valls, est revenu sur la polémique entre la France et le Rwanda dans son discours de politique générale, mardi, qualifiant « d’indignes et injustes » les accusations de « complicité de génocide au Rwanda ».
Atlas Mara a signé un protocole d’entente avec le ministère rwandais de l’économie et des finances pour l’acquisition de la branche commerciale de la Banque rwandaise de développement.
À Kigali, c’est dans un stade comble, submergé par la douleur et l’émotion, que s’est tenue lundi la 20e commémoration du génocide des Tutsis au Rwanda. À la tribune, le chef de l’État, Paul Kagamé, a réitéré ses accusations contre la France.
Condamnés à Arusha pour génocide, quelques Rwandais purgent leur peine depuis 2001 dans la prison de Koulikoro, à 57 km de Bamako, la capitale malienne. Là-bas, ils sont considérés comme des détenus pas ordinaires…
Lors des commémorations lundi du vingtième anniversaire du génocide rwandais, le président Paul Kagamé a réaffirmé ces critiques contre la France pour son rôle durant le génocide de 1994. L’ONU, quant à elle, a exprimé sa « honte » pour n’avoir pas pu l’empêcher.
Pour la première fois depuis 1994, l’opération Turquoise au Rwanda s’éclaire d’un jour nouveau grâce au témoignage d’un officier français de l’armée de terre. Selon lui, l’objectif « humanitaire » officiellement affiché par Paris se confond avec un autre, beaucoup moins avouable : celui de freiner ou de stopper l’avancée militaire du Front patriotique rwandais (FPR), tout en ménageant les forces gouvernementales génocidaires.
Les commémorations du 20e anniversaire du génocide de 1994 ont commencé lundi matin au Rwanda. Suite à des propos du président Kagamé accusant la France de complicité et de participation aux massacres, aucun représentant officiel français n’assistera aux cérémonies.
La France doit « regarder la vérité en face » concernant son rôle dans le génocide de 1994 au Rwanda, a estimé dimanche la ministre rwandaise des Affaires étrangères, ajoutant que Kigali ne pouvait s’entendre avec Paris au détriment de l’histoire.
L’auteur du Blog défense de J.A., Laurent Touchard*, inaugure une série d’articles consacrés au génocide rwandais de 1994. Dans ce billet, il détaille le contexte historique dans lequel les massacres ont eu lieu et explique, de manière subjective, comment il a appréhendé une histoire aussi douloureuse que polémique.
Christiane Taubira devait représenter la France lors des commémorations du génocide, lundi 7 avril. Mais suite aux déclarations du chef de l’État rwandais, Paul Kagame, dans Jeune Afrique, la France a décidé d’annuler sa participation à ces cérémonies, attendues et préparées de longue date à Kigali.
À la veille du vingtième anniversaire de la tragédie rwandaise, l’écrivain sénégalais Boubacar Boris Diop évoque sa compréhension tardive d’un événement qui l’a profondément bouleversé.
Au cours d’une visite de neuf évêques rwandais à Rome, jeudi, le pape François a exhorté les religieux à prendre plus d’ »initiatives » et à œuvrer pour la réconciliation nationale. Une priorité, selon lui, de l’Église, vingt ans après le génocide.
Les cérémonies de Kwibuka 20 (« se souvenir », en kinyarwanda) qui commémoreront, le 7 avril à Kigali, le 20e anniversaire du génocide rwandais revêtiront une ampleur exceptionnelle. De nombreuses personalités politiques sont attendues.