L’Afrique du Sud et le Rwanda tentent de se réconcilier diplomatiquement. Mardi, un mini-sommet s’est tenu à Luanda, en Angola, afin d’apaiser les tensions qui règnent depuis l’expulsion croisée de diplomates des deux pays suite aux attaques contre des opposants rwandais à Johannesburg.
La ville de Goma, dans l’est de la RDC, accueillait du 24 au 25 mars la Conférence nationale des mines. Pour le déplacement des invités, les organisateurs ont fait appel à une compagnie de transport basée à Rubavu, au Rwanda. Une option qui fait jaser sur les réseaux sociaux.
La justice française a condamné à vingt-cinq ans de prison Pascal Simbikangwa pour génocide. Même si l’intéressé a fait appel, ce verdict en appelle d’autres.
Vingt-heures après son inculpation pour génocide et crimes contre l’humanité, le médecin Charles Twagira a été placé en détention provisoire vendredi à Paris. Celui-ci est écroué une semaine seulement après la condamnation historique d’un autre Rwandais, Pascal Simbikangwa, par la justice française.
La Banque mondiale a autorisé le versement de 70 millions de dollars d’aide au Rwanda. Ce financement servira, entre autres, à renforcer la prise en compte des catastrophes naturelles dans les programmes de lutte contre la pauvreté.
Selon des sources judiciaires, des juges parisiens ont mis en examen jeudi Charles Twagira. Le médecin rwandais, installé en France, serait poursuivi notamment pour complicité de génocide et crimes contre l’humanité.
Un opposant rwandais assassiné en janvier, un autre qui en a réchappé de justesse ces jours-ci, le tout sur le sol sud-africain… C’en est trop pour Pretoria, qui l’a fait vertement savoir à Kigali.
Satellites, avions, chars, bâtiments, stratégie, communication… L’actualité de la défense a été particulièrement riche depuis février sur le continent. Laurent Touchard* revient en détails sur les principales informations militaires des États africains lors des deux mois écoulés (hors crises et organisations régionales qui feront l’objet d’un billet séparé).
Le cabinet de conseil en stratégie A.T. Kearney a publié l’African Retail Development Index, le premier indice de développement du commerce de détail en Afrique sub-saharienne. Verdict? Le Rwanda serait le pays au plus gros potentiel, suivi du Nigeria et de la Namibie.
Pascal Simbikangwa, qui dit avoir traversé le génocide rwandais sans voir un seul cadavre, a été condamné vendredi à 25 ans de réclusion criminelle pour son rôle dans cette tragédie, 20 ans après les massacres dans lesquels le rôle de Paris a été très critiqué.
« Le drame rwandais : la vérité des acteurs » : c’est le titre d’un colloque organisé le 1er avril à Paris, avec la participation de divers intervenants hostiles au régime de Paul Kagamé. Dont l’ancien commandant de l’opération française Turquoise, le général Jean-Claude Lafourcade.
Après six semaines d’audience, la cour d’assises de Paris doit rendre ce vendredi son verdict dans l’affaire Pascal Simbikangwa. L’épilogue attendu d’un procès historique puisqu’il s’agit du premier tenu en France sur le génocide rwandais de 1994.
L’Afrique du Sud a indiqué mercredi qu’elle n’entendait pas être le théatre de règlements de comptes politiques étrangers. Vendredi, Pretoria avait déjà expulsé des diplomates rwandais qu’elle soupçonne d’avoir voulu éliminer des opposants au président Paul Kagamé, dont l’ancien général Faustin Kayumba Nyamwasa.
L’avocat général a achevé son réquisitoire dans le procès de Pascal Simbikangwa, accusé de complicité de génocide devant la justice française. Celui-ci a demandé mercredi la réclusion à perpétuité à l’encontre de l’ancien capitaine rwandais.
À deux jours du dénouement du premier procès lié au génocide de 1994 devant la justice française, l’accusé Pascal Simbikangwa doit faire face aux réquisitions.
Le procès de Pascal Simbikangwa entre aujourd’hui dans sa dernière ligne droite. L’avocat général demande désormais qu’il soit poursuivi comme « auteur » de crime de génocide, et pas seulement comme complice. Une lourde peine devrait être requise ce 12 mars contre l’accusé.
Le premier procès en France lié au génocide de 1994 au Rwanda entre lundi dans sa dernière semaine avec un accusé, Pascal Simbikangwa, qui affirme toujours avoir traversé ces 100 jours où 800.000 personnes ont été massacrées sans voir un seul cadavre.
L’Afrique du Sud a expulsé vendredi plusieurs diplomates rwandais et un Burundais, qu’elle accuse d’espionnage, à la suite de l’attaque du domicile du général Kayumba Nyamwasa, qui était sous protection de Pretoria. En réaction, Kigali a à son tour expulsé six diplomates sud-africains.
Le 8 mars de chaque année, le monde célèbre la femme. L’occasion pour « Jeune Afrique » de dresser une liste de femmes africaines qui, par leurs actions et initiatives, chacune dans leur domaine, essayent de faire avancer le continent.
Dans le cadre de la visite qu’il effectue du 4 au 6 mars en Afrique centrale, Andris Piebalgs, le commissaire européen au développement, a annoncé l’octroi par l’Union européenne de nouvelles aides en faveur de la République démocratique du Congo et du Rwanda, d’un montant respectif de 620 et 460 millions d’euros pour la période 2014-2020.
Le mauricien Omnicane Energy a signé un accord avec le groupe français Mécamidi pour la construction de 15 centrales hydroélectriques au Rwanda, au Kenya et en Ouganda. Le projet nécessitera 125 millions de dollars d’investissements.
Au procès de Pascal Simbikangwa, jugé à Paris pour le génocide au Rwanda en 1994, un deuxième Tutsi « sauvé » par l’accusé a témoigné. Une fois encore, les affirmations de Simbikangwa sur son niveau de responsabilité et de connaissance des massacres ont été fragilisées.
Devant la cour d’assises de Paris, Pascal Simbikangwa a déclaré mercredi qu’il n’avait pas vu un seul cadavre pendant le génocide au Rwanda. Pourtant, certains témoins affirment qu’il distribuait des armes à des miliciens.
La force africaine en Centrafrique, la Misca, a perdu dix-neuf de ses soldats depuis décembre. Un bilan qui n’empêche pas la population de se méfier de ses diverses composantes.
La Cour de cassation française a rejeté mercredi la demande d’extradition de trois Rwandais, accusés de complicité dans le génocide de 1994 et réclamés par Kigali.
Invité par le président Paul Kagamé à assister, le 7 avril, à la commémoration du vingtième anniversaire du génocide de 1994, François Hollande a dépêché à Kigali, mi-février, deux émissaires de haut niveau.
Des enquêtes visant exclusivement des ressortissants du continent, une politique du deux poids deux mesures : les accusations fusent contre la CPI, qui voit sa légitimité mise en doute. Remplit-elle correctement sa mission ? Deux juristes répondent.