Commencé il y a trois semaines, le procès du Rwandais Pascal Simbikangwa est entré dans une phase décisive. Des membres des milices hutues Interahamwe vont notamment déposer devant la justice française.
Pour la première fois, un Rwandais a été jugé coupable par la justice allemande de complicité dans le génocide de 1994 au Rwanda. Onesphore Rwabukombe a été condamné mardi à quatorze ans de prison.
Le procès de Pascal Simbikangwa est entré lundi dans sa troisième semaine. Au menu : le parcours le l’accusé, premier Rwandais jugé en France pour le génocide de 1994, dans les années précédant le drame.
« Inyenzi » : cancrelats, ou cafards, le mot a désigné les Tutsi dans les années menant au génocide de 1994 au Rwanda. Cette déshumanisation a favorisé les massacres, selon des experts au procès à Paris de Pascal Simbikangwa, lequel assure que les rebelles tutsi s’étaient choisi ce nom.
La deuxième semaine du procès de Pascal Simbikangwa a permis à plusieurs experts d’expliquer la signification et la portée du terme « Inyenzi » (cancrelats, ou cafards, en kinyarwanda), qui a servi à nommer les Tutsis dans les années précédant le génocide de 1994 au Rwanda.
Ibuka, l’association des victimes du génocide de 1994 au Rwanda, a dénoncé mercredi un « déni de justice », au lendemain de l’acquittement en appel de deux ex-responsables militaires rwandais par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR).
Les historiens Jean-Pierre Chrétien et Marcel Kabanda déconstruisent méthodiquement la théorie qui fut la matrice idéologique de la tragédie du génocide au Rwanda en 1994 dans un livre érudit sans être savant.
De la RD Congo au Nigeria, les gays vivent dans la peur et sous la menace de législations de plus en plus répressives. Pis : l’homosexualité est parfois instrumentalisée à des fins politiques.
Michel Robardey, un ancien officier français en poste au Rwanda, a affirmé mardi n’avoir pu corroborer les accusations de tortures et a qualifié de fausses celles de participation à des « escadrons de la mort » contre Pascal Simbikangwa.
Mardi, la chambre d’appel du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) a acquitté deux officiers condamnés en première instance et réduit la peine d’un troisième. Mais le verdict concernant le principal accusé, le général Augustin Bizimungu, dont le cas a été disjoint, a été reporté sans explication.
Les factures d’armement sont en constante augmentation sur le continent, où les questions de défense n’ont peut-être jamais été aussi complexes compte tenu de la diversité des risques. Retour sur les principales informations militaires africaines de ce début de 2014 avec Laurent Touchard*.
L’audience de comparution des charges contre l’ancien chef du M23, Bosco Ntaganda, s’ouvre lundi devant la CPI. Celui-ci est accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité commis en Ituri en 2002-2003.
Le procès historique à Paris d’un responsable rwandais accusé de complicité de génocide va poursuivre en deuxième semaine l’audition de « témoins de contexte », chargés d’éclairer le jury populaire sur des faits commis il y a deux décennies à des milliers de kilomètres.
Pascal Simbikangwa, le premier Rwandais jugé en France pour complicité de génocide, est apparu totalement habité par la politique, minimisant son rôle et rejetant tous les maux de son pays sur l’ex-rébellion tutsi, au terme de la première semaine de son procès historique.
Les humoristes de la chaîne de télévision Canal + et de la radio Europe 1 ont-ils fait preuve de racisme envers les victimes du génocide rwandais ? Après l’indigeste affaire Dieudonné, la confusion humoristique finit de s’installer…
Le procès historique d’un ex-capitaine rwandais, Pascal Simbikangwa, accusé de complicité de génocide, se poursuit. La journée de jeudi a été marquée par les débats entre la défense et l’accusation autour de documents mettant en cause directement l’accusé.
Au deuxième jour de son procès, le tout premier en France lié au génocide rwandais de 1994, Pascal Simbikangwa a minimisé ses fonctions dans les services de renseignement du régime de l’ex-président Habyarimana. Une stratégie de défense qu’il ne devrait pas quitter.
Plusieurs centaines de familles fuient les exactions de rebelles rwandais dans l’Est de la République démocratique du Congo, ont déploré mardi les autorités et des organisations locales.
Le procès de Pascal Simbikangwa, premier homme jugé pour le génocide rwandais de 1994 par la justice française, s’est ouvert mardi. Ses avocats ont échoué à faire annuler les débats. Mais l’homme est en état de donner du fil à retordre à ses accusateurs.
Le procès de Pascal Simbikangwa, un ancien capitaine de l’armée rwandaise, accusé d’avoir pris part au génocide de 1994, s’est ouvert mardi devant le tribunal de grande instance de Paris.
Accusé de complicité dans le génocide de 1994, Pascal Simbikangwa comparaît à partir du 4 février devant la cour d’assises de Paris. Après vingt ans d’immobilisme, ce procès a valeur de symbole.
Autour de la colline de Kesho, où environ 1.400 Tutsi ont été assassinés le 8 avril 1994, des rescapés se souviennent de Pascal Simbikangwa, premier Rwandais jugé en France pour le génocide de 1994, comme d’un homme violent avec les Tutsi bien avant les massacres.
Le « procès de la terreur » s’est ouvert au Rwanda le 28 janvier, dont l’enjeu, selon Kigali, est de mettre au jour un réseau terroriste impliquant les rebelles hutus des Forces démocratiques de libération du Rwanda et les opposants en exil du Congrès national rwandais. Au centre de ce procès, Joël Mutabazi, un ancien garde du corps de Paul Kagamé.
Louise Mishikiwabo, la ministre des Affaires étrangères au Rwanda, a critiqué de manière virulente, ce jeudi, le nouveau rapport d’experts de l’ONU dans lequel Kigali est accusé de coopérer avec les rebelles congolais du M23.
Le Rwanda National Congress pleure Patrick Karegeya, l’un de ses fondateurs. Mais ce dernier était loin de s’entendre avec Kayumba Nyamwasa, l’autre grande figure du parti.
Après le génocide, nombreux sont les Rwandais catholiques à s’être détournés de l’Église qui fut proche de l’ancien régime Hutu de Juvénal Habyarimana. Une situation qui a permis l’essor de l’Église évangélique, qui 20 ans après, ne cesse de séduire les fidèles.
Depuis l’assassinat de l’opposant en exil Patrick Karegeya, le 1er janvier, tous les regards sont tournés vers le président rwandais Paul Kagamé. Lequel répond sans détour aux questions de Jeune Afrique.