Des bombardements ont frappé samedi les alentours de Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo, faisant deux morts et provoquant une vive tension dans la ville, trois jours après la reprise des affrontements entre rebelles du M23 et armée gouvernementale, selon des témoins.
L’armée rwandaise a accusé la République démocratique du Congo (RDC) d’avoir à nouveau bombardé son territoire et averti qu’elle ne resterait pas indéfiniment sans réagir.
La Mission des Nations unies en RDC (Monusco) a décidé d’engager ses troupes aux côtés de l’armée congolaise contre les rebelles du Mouvement du 23-Mars. Cette décision fait suite aux tirs d’artillerie, jeudi 22 août, sur les faubourgs de Goma, la capitale du Nord-Kivu, et qui ont fait, selon l’ONU, quatre morts et une dizaine de blessés.
Carlson Rezidor, l’un des principaux opérateurs hôteliers du continent africain, a annoncé l’ouverture d’un hôtel Park Inn by Radisson à Kigali, au Rwanda.
Loin de la ligne de front, plusieurs obus sont tombés, le 22 août, dans la ville de Goma. Les tirs ont fait 4 morts et une dizaine de blessés, selon le lieutenant colonel Prosper Basse, porte-parole militaire des Nations unies. Le nouveau chef de la Monusco, Martin Kobler, a demandé aux Casques bleus de « prendre les mesures nécessaires pour protéger les civils et empêcher l’avancée des rebelles du M23 », Mouvement du 23-Mars.
Old Mutual entend poursuivre l’expansion de ses activités en Afrique. La compagnie d’assurance britannique réserve à cette fin près de 560 millions de dollars qu’elle compte investir durant les trois à cinq prochaines années.
Les informations judiciaires contre Wenceslas Munyeshyaka et Laurent Bucyibaruta, accusés de génocide, seraient devenues une « des priorités majeurs » des magistrats du pôle génocide du Tribunal de grande instance de Paris.
Des cyclistes rwandais tentent de surmonter les traumatismes du génocide grâce à la compétition. « Rising from ashes » est un documentaire sans manichéisme, réalisé par T.C. Johnstone et coproduit par Forest Whitaker.
Attendu pour le 13 août, la chambre d’instruction de la cour d’appel de Douai, dans le nord de la France, a renvoyé au 12 septembre son avis sur la demande d’extradition de l’ancien chef d’état-major de l’armée de terre rwandaise, Laurent Serubuga. Le Rwanda souhaite le juger pour « massacre collectif » lors du génocide en 1994.
Faut-il créer un tribunal pénal international pour la RDC ? Début août, 52 personnalités féminines s’y sont déclarées favorables, afin que soient jugés les crimes commis entre 1993 et 2003 dans l’est de la RDC et répertoriés dans le « rapport mapping » de l’ONU, paru en 2010. Les anciennes ministres françaises, Roselyne Bachelot et Rama Yade font notamment partie des signataires.
Près de 2 000 Rwandais, considérés comme illégaux en Tanzanie, sont rentrés dans la précipitation au Rwanda ces derniers jours, intimidés disent-ils par les autorités tanzaniennes dans un contexte de tensions entre les deux pays, a affirmé samedi à l’AFP un responsable rwandais.
Le procès en appel de l´opposante, accusée d´avoir propagé l´idéologie génocidaire et tenté de constituer un groupe armé, s´est achevé le 31 juillet à Kigali. Verdict dans trois mois.
La Banque mondiale vient d’approuver un financement de 340 millions de dollars pour le projet d’une construction de centrale hydroélectrique à Rusumo, à la frontière entre la Tanzanie et le Rwanda.
Les États-Unis ont appelé, mardi 6 août, leurs ressortissants à quitter « immédiatement » le Yémen. Un renforcement de l’alerte aux attentats qui avait déjà entraîné la fermeture des missions diplomatiques américaines dans le monde arabe et en Afrique.
D’après une étude de Research ICT Africa, une organisation sud-africaine, menée dans 12 pays d’Afrique, l’internet mobile est généralement moins coûteux et plus rapide que les lignes fixes.
Il y a tout juste vingt ans, le 4 août 1993, étaient signés à Arusha, en Tanzanie, les accords de paix et de partage du pouvoir censés permettre au Rwanda de sortir de la crise. Un compromis longtemps attendu mais jugé inacceptable par les extrémistes hutus, qui déclencheront le génocide contre les Tutsis huit mois plus tard. Patrick Mazimhaka, qui a participé aux négociations côté Front patriotique rwandais (FPR), revient pour Jeune Afrique sur cet épisode fondamental.
Les Nations unies haussent le ton. Mardi 30 juillet, elles ont donné 48 heures au M23, mouvement rebelle actif aux alentours de Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), pour déposer les armes et ont menacé, le cas échéant, de faire « usage de la force ».
Les dirigeants africains utilisent de plus en plus les réseaux sociaux, et certains de « manière exemplaire », selon les auteurs d’une étude sur l’activité des dirigeants mondiaux sur Twitter. Parmi les « bons élèves » du continent, le Premier ministre ougandais, Amama Mbabazi, et le président rwandais, Paul Kagamé.
La République démocratique du Congo a émis trois mandats d’arrêt internationaux contre quatre responsables de la rébellion congolaise Mouvement du 23 mars (M23) réfugiés au Rwanda depuis une scission du groupe armé, a annoncé vendredi un communiqué officiel du gouvernement.
Basé à Arusha, en Tanzanie, le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) a décidé de transférer Bernard Munyagishari, le 24 juillet, vers Kigali. Il s’agit du deuxième Rwandais accusé d’avoir participé au génocide de 1994 dans ce cas.
Les États-Unis ont haussé le ton mardi 23 juillet contre le Rwanda, lui demandant de retirer ses troupes de la RDC et de cesser son soutien aux rebelles du Mouvement du 23-Mars (M23), accusés d’atrocités dans l’est du pays. Une démarche qui rejoint celle de Human Rights Watch, qui avait dénoncé la veille l’appui de Kigali au M23.
Dans un rapport publié le 23 juillet, Human Rights Watch accuse le Rwanda de continuer à apporter son soutien au Mouvement du 23-Mars (M23), « un groupe armé responsable de nombreux meurtres, viols et autres crimes graves » dans l’est de la RDC. Ce que les autorités rwandaises démentent, remettant en cause la « crédibilité » des témoignages recueillis par l’ONG de défense des droits de l’homme.
La RDC s’inquiète de la résurgence d’une vieille rébellion ougandaise dénommée ADF-Nalu (Forces démocratiques alliées – Armée de libération de l’Ouganda), soupçonnée de bénéficier du soutien des islamistes Shebab somaliens. Une menace de plus avec celle du Mouvement du 23-Mars (M23) qui combat l’armée congolaise dans l’est du pays.
Les récentes interviews des anciens responsables militaires rwandais Faustin Kayumba Nyamwasa et Patrick Karegeya compliquent un peu plus les rapports déjà tendus entre l’Afrique du Sud, où il sont exilés, et le Rwanda.
Attaques répétées des rebelles ougandais de l’ADF-Nalu (Forces démocratiques alliées – Armée de libération de l’Ouganda) à Beni, reprise des affrontements entre l’armée congolaise et le Mouvement du 23-Mars (M23) à une dizaine de kilomètres de Goma, le Nord-Kivu connaît une nouvelle flambée de violences. Julien Paluku, le gouverneur de province, qui accuse les Shebab de participer aux affrontements, fait le point de la situation sécuritaire dans l’est de la RDC. Interview.
Énième rebondissement dans l’affaire des transfuges du Front populaire rwandais (FPR) accusant Paul Kagamé d’être impliqué dans l’attentat du 6 avril 1994 au Rwanda. Deux ex-militaires, désormais opposants exilés en Afrique du Sud, Faustin Kayumba Nyamwasa et Patrick Karegeya, prétendent aujourd’hui disposer de preuves incriminant l’actuel président rwandais.
La ministre rwandaise chargée des Réfugiés, Séraphine Mukantabana, s’efforce de convaincre les Hutus qui se sont exilés après le génocide de rentrer au pays. Qui, mieux qu’elle, pourrait les rassurer ?