Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, fait le tour d’un continent qu’il découvre avec passion. De Tunis à Bangui et du Sahara aux Grands Lacs en passant par Bamako, où, dit-il, personne ou presque n’aurait été « capable de faire ce que la France a fait ».
Le manioc, qui nourrit 500 millions de personnes dans le monde, est attaqué en Afrique par un virus en expansion d’Est en ouest à travers le continent. Un congrès de scientifiques et de donateurs réuni cette semaine en Italie va tenter de leur déclarer une guerre totale.
Alors qu’un nouveau témoignage censé incriminer Paul Kagamé dans l’attentat du 6 avril 1994 apparaît fragile, « Jeune Afrique » dévoile le contenu de l’audition de l’opposant rwandais Théogène Rudasingwa par le juge Marc Trévidic, en avril 2012.
Pour sa première émission obligataire sur les marchés internationaux, le Rwanda a rencontré un franc succès. Alors que le pays d’Afrique de l’Est cherchait à lever 400 millions de dollars, les investisseurs ont sursouscrit à l’offre 7,5 fois.
La Côte d’Ivoire a réclamé, le 16 avril, à l’ONU des drones pour surveiller sa frontière avec le Liberia, dans le but de compenser la baisse prévue des effectifs de la mission onusienne dans le pays.
Le Parquet rwandais a requis, le 16 avril, une peine de 25 ans de prison contre l’opposante Victoire Ingabire, jugée en appel après avoir été condamnée à huit ans de prison en première instance pour « conspiration » et négation du génocide de 1994. Le plaidoyer est prévu jeudi.
La brigade d’intervention de l’ONU qui doit être déployée pour combattre les groupes armés actifs dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) comptera 3 069 hommes, a-t-on appris, samedi 13 avril, auprès de Mission de la l’ONU pour la stabilisation de la RDC (Monusco).
Approuvée le 28 mars par le Conseil de sécurité des Nations unies, la « Brigade d’intervention » de l’ONU devrait être déployée en RDC au plus tard le 30 avril, selon une source proche de la présidence congolaise. Le Mouvement du 23-Mars (M23) tente par tous les moyens de s’y opposer.
Avec le renvoi devant une cour d’assises de l’ancien officier Pascal Simbikangwa, c’est la première fois que la justice française s’apprête à juger un Rwandais accusé de génocide
Dès 1994, le gendarme belge, Guy Artiges, a enquêté sur l’attentat contre l’avion du président Habyarimana. Ses conclusions sont bien différentes de celles du magistrat parisien Jean-Louis Bruguière.
Dans un ouvrage paru le 6 avril, « Rwanda 1994. Noirs et Blancs menteurs », Philippe Brewaeys revient sur les errements des investigations françaises sur le génocide rwandais. Extraits.
C’était il y a presque vingt ans. Le 6 avril 1994, l’avion du président Juvénal Habyarimana était abattu. Un attentat considéré comme le déclencheur du génocide rwandais, et que les magistrats français ont longtemps – et obstinément – attribué à la rébellion tutsie. Retour sur un fiasco judiciaire.
Kinshasa a cru que le Rwanda souhaitait faire retarder le vote à l’ONU en faveur du renforcement de la Monusco pour lutter contre le M23 dans l’est de la RDC. Mais rien n’a finalement empêché l’adoption de la résolution, le 28 mars.
Le Rwanda a annoncé, mardi 2 avril, que les rebelles du Mouvement du 23-Mars qui s’étaient réfugiés sur son territoire, non loin de la frontière avec la RDC, avaient été transférés à une centaine de km à l’est de Kigali.
Un ex-capitaine de l’armée rwandaise, Pascal Simbikangwa, a été renvoyé devant la cour d’assises de Paris pour complicité de génocide. Le procès qui pourrait en découler serait le premier du genre en France.
Un livre et un documentaire dont « Jeune Afrique » révèle la teneur en exclusivité (n°2725, en vente en kiosques du 31 mars au 6 avril) soulignent les incohérences de l’enquête du juge Bruguière sur l’attentat du 6 avril 1994 à Kigali.
Le M23 de Sultani Makenga et Bertrand Bisimwa a dénoncé la création d’une brigade de l’ONU chargée de lutter contre les groupes armés dans l’est de la RDC. Mais il ne remet pas en cause le processus de pourparlers engagé à Kampala.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a approuvé, jeudi 28 mars, la création d’une « Brigade d’intervention » au sein de la Monusco, en République démocratique du Congo (RDC). Une rupture dans la doctrine de maintien de la paix, infléchie dans un sens plus offensif.
Recherché depuis sept ans par la Cour pénale internationale, celui qui a été de toutes les rébellions de l’est de la République démocratique du Congo (RDC) a déposé les armes, et s’est rendu à la CPI. Lâché par ses alliés, cerné par ses ennemis, Bosco Ntaganda avait d’autre choix ?
Le chef rebelle et ancien général de l’armée congolaise Bosco Ntaganda, surnommé « Terminator », a été présenté, mardi 26 mars, devant la Cour pénale internationale (CPI) pour une comparution préliminaire. L’audience de confirmation des charges a été fixée au 23 septembre.
Le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, et l’actrice américaine Angelina Jolie ont entamé, lundi 25 mars, une visite au Rwanda et en RDC pour attirer l’attention sur le problème des viols en temps de guerre.
Le chef rebelle Bosco Ntaganda, soupçonné d’atrocités en RDCongo en 2002 et 2003, est arrivé vendredi soir au centre de détention de la CPI après avoir quitté le Rwanda en début d’après-midi, sa première comparution à La Haye ayant déjà été fixée à mardi.
Vendredi 22 mars vers 14 heures locales, l’ancien chef rebelle et ex-général de l’armée congolaise Bosco Ntaganda a décollé de l’aéroport de Kigali. Direction : La Haye, aux Pays-Bas, où il doit comparaître devant la Cour pénale internationale (CPI) mardi 26 mars.
D’après la procureure de la CPI, Fatou Bensouda, le chef rebelle congolais Bosco Ntaganda, qui s’est livré lundi 18 mars à l’ambassade des États-Unis au Rwanda, sera transféré à la Haye « dans les deux jours ». Il est accusé de divers crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, commis entre septembre 2002 et septembre 2003 dans l’Ituri (nord-est de la RDC).
Le recours déposé par certaines parties civiles, dont Agathe Habyarimana, la veuve de l’ancien président rwandais, contre l’expertise balistique portant sur l’attentat du 6 avril 1994, a été rejeté par la chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Paris, mardi 19 mars. Les avocats des sept Rwandais mis en examen dans ce dossier espèrent que cette décision conduira à un non-lieu pour leurs clients.