La reddition à l’ambassade des États-Unis du Rwanda du général rebelle congolais Bosco Ntaganda, lundi 18 mars, a surpris tout le monde. La Cour pénale internationale (CPI) demande désormais son transfert « immédiat » à La Haye, afin de pouvoir le juger.
Le général congolais Bosco Ntaganda, recherché par la Cour pénale internationale (CPI), « s’est rendu à l’ambassade des États-Unis » à Kigali lundi 18 mars, selon le gouvernement rwandais. Washington a confirmé l’information.
Bill Clinton, Tony Blair, Natalie Portman, Howard Buffett et quelques autres ont un point commun. Qu’ils viennent du cinéma, de la politique ou des affaires, tous ont un lien particulier avec le Rwanda. Tour d’horizon de ces célébrités, souvent américaines, qui portent haut les couleurs du pays des Mille Collines.
Le général rebelle Bosco Ntaganda, recherché par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l’humanité et qui se cachait dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), est passé au Rwanda, selon le gouvernement congolais qui a demandé à Kigali de ne pas le protéger.
Ils sont une dizaine dans ce cas. Accusés de génocide, jugés à Arusha, ils ont fini par être libérés. Et ils n’ont nulle part où aller. Retourner dans leur pays ? Ils ne veulent pas en entendre parler !
Après la signature, le 24 février, à Addis-Abeba, d’un accord de paix par les pays de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, Philippe Biyoya, professeur de sciences politiques à l’université de Kinshasa, en explique la portée.
Deux factions du Mouvement du 23-Mars (M23) sont à couteaux tirés. Le chef militaire de la rébellion, Sultani Makenga, fidèle du général déchu Laurent Nkunda, et son adjoint Beaudouin Ngaruye, proche, lui, du général Bosco Ntaganda, recherché par la CPI, ne partagent plus la même lecture de la situation sur le terrain. Premier incident : des combats armés ont éclaté, le 24 février, à Rutshuru-centre, à environ 80 km de Goma, faisant une dizaine de morts.
Onze pays africains ont signé, le 24 février à Addis-Abeba, un accord destiné à ramener la paix dans la partie est de la République démocratique du Congo, en proie à des groupes armés depuis près de deux décennies. Mais de nombreux points restent en suspens.
Accusé, malgré ses protestations, de soutenir les rebelles en RDC et lâché par plusieurs bailleurs de fonds, le Rwanda revoit ses ambitions budgétaires à la baisse.
Après avoir connu une croissance des recettes touristiques de 12% en 2012, l’industrie touristique rwandaise espère rééditer la même performance cette année pour atteindre un chiffre d’affaires de 317 millions de dollars.
La signature de l’accord-cadre régional qui doit permettre de pacifier l’est de la République démocratique du Congo (RDC) sera signé le 24 février à Addis-Abeba. Ce plan régional de paix doit être signé par la RDC, le Rwanda, l’Ouganda, le Burundi, l’Angola, le Congo, l’Afrique du Sud et la Tanzanie.
Le président rwandais Paul Kagame est arrivé samedi à Oyo, à 400 km au nord de Brazzaville, pour une visite officielle de deux jours au Congo, a constaté un journaliste de l’AFP.
L’ex-homme politique rwandais Leon Mugesera, extradé du Canada et jugé à Kigali pour incitation au génocide des tutsis au Rwanda en 1994, a rejeté vendredi toutes les accusations formulées contre lui.
La justice norvégienne a condamné, jeudi 14 février, un Rwandais à 21 ans de prison, la peine maximale, pour sa participation au génocide de 1994. Une première pour un pays scandinave.
Rapportant des propos du secrétaire général des Nations unies, le Premier ministre de RDC, Augustin Matata Ponyo, a indiqué que l’accord-cadre de l’ONU pour la pacification des Grands Lacs devrait être signé avant la fin du mois de février.
On lui promettait un échec rapide. Et cuisant. Pourtant, après des débuts un peu hésitants, la ministre de la Francophonie a fini par trouver sa place dans l’équipe de François Hollande.
Les États-Unis soutiennent la proposition de l’ONU d’engager, en RDC, une force d’intervention sous les ordres de la Monusco, pour contrer les rebelles du M23 dans l’est du pays. La signature de ce projet d’accord de coopération pour la paix et pour la sécurité de l’ONU dans la région des Grands Lacs, a été repoussée sine die lors du sommet de l’Union africaine, le 28 janvier.
Mali, RDC, Rwanda, Sahara occidental, Madagascar… Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, répond aux questions – et critiques – avec son habituelle mesure de diplomate aguerri.
Deux mois après le début des pourparlers de Kampala entre le gouvernement de RDC et les rebelles du M23, un compromis a (enfin) été trouvé sur le premier point inscrit à l’ordre du jour : l’évaluation de l’accord du 23 mars 2009. Mais les deux parties sont loin de partager la même interprétation du document qu’elles ont signé…
Lors d’une audience en appel, le 31 janvier, le parquet a appuyé Marc Trévidic dans son refus opposé aux parties civiles, parmi lesquelles Agathe Habyarimana, qui réclament des contre-expertises après un rapport ballistique dans l’enquête sur l’attentat du 6 avril 1994.
Nommé à la tête de l’état-major opérationnel de l’opération Serval, le général de brigade Grégoire de Saint-Quentin n’est pas un inconnu sur le continent.
Au lendemain du Forum des parlements de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (FP-CIRGL) tenu à Kinshasa du 22 au 24 janvier, son secrétaire général Prosper Higiro livre à Jeune Afrique son opinion sur la situation sécuritaire dans la partie orientale de la République démocratique du Congo (RDC). L’ancien vice-président du Sénat rwandais plaide en faveur d’une « coopération renforcée » pour mieux gérer les conséquences actuelles du découpage des frontières de 1886. Interview.
Elles en ont assez qu’on les appelle « monsieur le préfet » et d’être considérées comme des exceptions. Rencontre avec ces fortes têtes qui ont intégré l’administration territoriale et qui ne laisseront personne douter de leurs compétences.
Le président congolais Denis Sassou Nguesso, 70 ans cette année, poursuit dans la discrétion son travail d’honnête courtier dans le conflit des Grands Lacs.
À Kinshasa, les parlementaires de la Conférence internationale sur la région des Grands lacs (CIRGL), réunis du 22 au 24 janvier, se sont accordés pour condamner l’action des groupes armés dans la région, principalement celle du M23 et des FDLR.
Un document mis au jour par le juge français Marc Trévidic et divulgué le 24 janvier par le quotidien « Le Parisien » repose la question des prestations assurées jusqu’en 1994 par l’ancien gendarme Paul Barril au bénéfice de l’armée génocidaire rwandaise…
Selon le procureur général de la République du Rwanda, Martin Ngoga, Kigali n’exclut pas d’engager des poursuites contre la France, qui continuerait de protéger les génocidaires.