Les rebelles du M23 ont conquis la ville du Nord-Kivu en cinq jours, avant d’initier un mouvement de retrait une semaine plus tard, le 28 novembre. L’armée congolaise n’a quasiment pas résisté et les Casques bleus ne se sont pas interposés. La seule issue, à présent, est le dialogue. Mais le rapport de forces n’est pas en faveur de Kinshasa. Un reportage de notre envoyé spécial, paru dans J.A. n° 2707.
La rébellion congolaise du M23 a entamé mercredi 28 novembre son retrait de la ville de Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Elle répond ainsi au préalable posé par Kinshasa avant toute négociation de paix.
Paris lui a refusé sa demande d’asile mais ne veut pas pour autant l’extrader vers le Rwanda. Kigali affirme pourtant détenir « un dossier accablant » sur sa responsabilité dans le génocide. Une situation plus que délicate pour l’ex-première dame Agathe Habyarimana, qui vit en France depuis 1994.
D’après des habitants de Goma, des camions de munitions et de vivres de la rébellion du M23 ont commencé à quitter la ville mercredi 28 novembre. Le général Sultani Makenga, chef militaire du M23, avait évoqué mardi un retrait total de Goma d’ici vendredi.
À l’approche du vingtième anniversaire de la tragédie d’avril 1994, les comptes de ce passé qui ne passe pas restent plus que jamais à solder entre France et le Rwanda. Même si certains, à Paris, préféreraient qu’on les efface. Enquête sur un impossible oubli.
Le chef militaire du Mouvement du 23 mars (M23), Sultani Makenga, a assuré, mardi 27 novembre, qu’il respectera la demande formulée lors du sommet de Kampala concernant un retrait de ses troupes de Goma, occupée depuis le 20 novembre. Il se donne jusqu’à vendredi pour entamer ce repli vers les « positions initiales » de la rébellion « dans le territoire de Rutshuru », au Nord-Kivu.
À la suite de « pourparlers militaires » avec des chefs d’état-major de la région, lundi 26 novembre à Kampala, Sultani Makenga, le chef militaire des rebelles du Mouvement du 23 Mars (M23), a accepté de retirer ses troupes des villes de Goma et de Sake, selon le chef d’état-major de l’armée ougandaise, cité par Reuters. Mais le président du M23 et chef politique de la rébellion, Jean-Marie Runiga, a posé plusieurs conditions à ce retrait.
Le chef militaire de la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23), le général Sultani Makenga, a accordé à « Jeune Afrique » sa première interview depuis la prise de Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu, le 20 novembre. Cet entretien exclusif a été réalisé dimanche 25 novembre.
Les efforts diplomatiques s’accentuent pour une sortie de crise en RD Congo, où les rebelles du M23 sont pressés par l’Union africaine de quitter Goma, principale ville de l’est, alors que le chef du M23 espérait dimanche une nouvelle rencontre avec le président congolais Joseph Kabila.
Les chefs d’Etat africains réunis samedi à Kampala pour un sommet consacré au conflit dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) ont demandé aux rebelles de cesser les hostilités et de se retirer de Goma « d’ici 48 heures ».
L’offensive des rebelles du M23 a marqué le pas vendredi autour de Sake, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), après l’échec d’une contre-offensive de l’armée ayant poussé des milliers de civils à fuir, alors qu’un sommet régional est prévu samedi à Kampala. Des dizaines de civils congolais ont été évacués par pont aérien des territoires tenus par la rébellion de M23 dans l’est de la RDC, a également annoncé vendredi l’ONU à New York.
L’avancée du Mouvement du 23 mars (M23) vers vers Bukavu est toujours stoppée, vendredi 23 novembre, au niveau de la ville de Saké, à une trentaine de kilomètres de Goma. Les rebelles congolais ont réclamé une nouvelle fois, jeudi 22 novembre, un dialogue avec le président Joseph Kabila.
Joseph Kabila, Paul Kagamé, Yoweri Museveni. Les présidents de la République démocratique du Congo (RDC), du Rwanda et de l’Ouganda étaient réunis mercredi 21 novembre à Kampala pour sommer les rebelles du M23 de se retirer de Goma. La principale ville de l’est de la RDC est tombée mardi aux mains de la rébellion, qui exige que Kabila quitte le pouvoir.
Il n’aura fallu que quelques heures de combats, mardi 20 novembre, pour que les rebelles du M23 prennent le contrôle total de Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu. Sous l’oeil des soldats de la Monusco.
Ils ont été héros, martyrs et parfois bourreaux… Les années ont passé, leurs épouses leur ont survécu. Habituées aux ors des palais, les anciennes premières dames d’Afrique ont dû apprendre à vivre loin des projecteurs, avec un nom souvent lourd à porter.
La situation est confuse à Goma, capitale du Nord-Kivu (est de la RDC), où la rébellion du M23 prétend avoir pris le contrôle d’au moins une partie de la ville. L’armée congolaise semble avoir abandonné ses positions. Suivez l’évolution des événements en direct.
Vingt-quatre heures après l’offensive sur Goma, les rebelles du M23 ont pris le contrôle, mardi 20 novembre, de l’aéroport et d’une grande partie de la capitale du Nord-Kivu. Le gouverneur de la province, Julien Paluku, dit craindre « le massacre sélectif de personnalités proches du pouvoir de Kinshasa » par les nouveaux maîtres de la ville.
La situation est extrêmement confuse à la périphérie de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu, où les combats entre les FARDC et le M23 ont repris lundi 19 novembre, après une trève de moins de 24 heures. En position de force aux portes de la ville, les rebelles veulent l’ouverture de négociations. Une proposition que rejette Kinshasa qui accuse le Rwanda d’agression.
Le Rwandais Léon Mugesera, extradé vers Kigali par le Canada en janvier, a demandé un report de son procès lors de sa comparution à Kigali, le 19 novembre. Il est poursuivi pour incitation au génocide lors d’un discours haineux prononcé en 1992.
À la suite d’une grande offensive durant le week-end, les rebelles du M23 sont arrivés à 5 km du centre de Goma, où les scènes d’exode se multiplient. Les mutins menacent de prendre complètement la ville si les FARDC les attaquent et si leurs exigences ne sont pas satisfaites.
Le coup d’envoi du quatrième Tour du Rwanda a été donné, ce dimanche 18 novembre, sous une pluie fine, au stade Amahoro de Kigali. Les 66 coureurs représentant 12 équipes et 15 nationalités différentes, vont sillonner le pays des Milles Collines pendant huit jours. Le président de la Fédération rwandaise de cyclisme, Aimable Bayingana, détaille, pour Jeune Afrique, les enjeux de cette édition.
La trêve relative observée par le M23 et les FARDC depuis trois mois a volé en éclats, jeudi 15 novembre au matin. D’après le gouverneur de la province du Nord-Kivu, les combats ont fait 113 morts parmi les rebelles.
Les États-Unis ont annoncé, mardi 13 novembre, qu’ils plaçaient Sultani Makenga, chef des rebelles du Mouvement du 23 mars (M23), sur leur liste noire pour son implication dans le conflit en République démocratique du Congo (RDC).
Scholastique Mukasonga a créé la surprise en devenant la première femme subsaharienne à recevoir le prix Renaudot pour Notre-Dame du Nil. Un roman qui remonte aux prémisses du génocide rwandais.
Soupçonné de soutenir une rébellion en RD Congo, Kigali est privé d’une partie de l’aide internationale. Cela pourrait remettre en question les importants progrès économiques réalisés.
La Belgique a suspendu sa coopération militaire avec le Rwanda après la mise en cause de Kigali par l’ONU pour son soutien à une rébellion active dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), a annoncé dimanche le chef de la diplomatie belge Didier Reynders.
Le Mouvement du 23 mars (M23) a accusé l’armée, qui dément, d’avoir attaqué depuis le 8 novembre ses positions dans l’est de la République démocratique du Congo et menace de « riposter » si l’offensive se poursuit, a-t-on appris samedi auprès des rebelles.