Réunis pour un énième sommet à Kampala, Joseph Kabila (RDC) et Paul Kagamé (Rwanda) n’étaient toujours pas parvenus, lundi 8 octobre au soir, à une solution pour la constitution d’une « force neutre » au Nord-Kivu.
Des dirigeants de la région des Grands Lacs se retrouvent lundi à Kampala pour un nouveau sommet destiné à mettre fin aux troubles dans l’est de la République démocratique du Congo où un projet d’envoi de force neutre à la frontière avec le Rwanda peine à se concrétiser.
Après les attaques non élucidées qui ont touché Goma, les rebelles du M23 ont menacé, lundi 1er octobre, d’attaquer la capitale du Nord-Kivu. Mais la menace pèserait davantage sur le Masisi et le nord du Rutshuru.
Soupçonné d’être derrière de récentes attaques à l’arme à feu et à la grenade à Goma, le M23 réplique à sa manière. Pour lui, ces agrassions sont le fait de l’armée régulière et il menace de prendre Goma pour assurer lui-même la sécurité des populations.
L’argent est le nerf de la guerre. Et, pour les groupes armés qui parcourent l’Afrique centrale et la Corne de l’Afrique, l’adage est d’autant plus vrai. Si le contrôle des mines reste une traditionnelle manne financière, une autre est en train de s’imposer, liée à l’exploitation de la faune locale. Pour l’Armée de résistance du seigneur (LRA), les Shebab somaliens ou encore le M23 congolais, les éléphants et les gorilles sont autant de puits de dollars.
La secrétaire d’État américaine, Hillary Clinton, a rencontré les présidents Joseph Kabila (RDC) et Paul Kagamé (Rwanda), lundi 24 septembre, avant la 67e Assemblée générale de l’ONU, à New-York. Elle essaie de les convaincre de négocier pour trouver une solution pacifique à la crise du Nord-Kivu, qui s’enlise.
Le bureau du Programme alimentaire mondial (PAM) en République démocratique du Congo (RDC) s’alarme vendredi dans un communiqué de « l’afflux important et continu de personnes déplacées dans l’est de la RDC ».
Le procès de Léon Mugesera s’est ouvert à Kigali le 17 septembre. L’ex-homme politique, extradé par le Canada vers le Rwanda en janvier dernier, comparaît pour « incitation au génocide ». L’accusé a toutefois à nouveau fait valoir plusieurs motifs pour déposer une demande de renvoi du procès.
L’Afrique du Sud reste la destination la plus attractive pour les investissements étrangers en Afrique, selon une étude de Rand Merchant Bank. Du côté francophone, si le Maroc et la Tunisie sont bien placés, l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale arrivent en queue de classement.
Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a rencontré son homologue rwandaise, Louise Mushikiwabo, le 5 septembre à Paris. Ils ont convenu de « véritablement normaliser » les relations entre les deux pays, après un rapprochement « qui n’avait pas été très effectif » sous Nicolas Sarkozy, selon Fabius.
Dans un rapport publié mardi 11 septembre, le Mouvement du 23 mars (M23) est accusé par Human Rights Watch (HRW) d’être responsable de « crimes de guerre à grande échelle » à Rutshuru, dans la partie est de la RDC. L’ONG américaine demande également aux « autorités rwandaises de cesser immédiatement leur soutien » présumé à la rébellion congolaise.
Le 10 septembre, le Mouvement du 23 mars (M23) a fait savoir qu’il était prêt à s’entretenir avec le président ougandais Yoweri Museveni pour trouver une solution politique à la crise. Depuis le mois de mai, le groupe rebelle affronte les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et de la Monusco dans l’est du pays.
La RDC a une mauvaise image, le Premier ministre Augustin Matata Ponyo en est bien conscient. Le sommet de la Francophonie de Kinshasa, prévu au mois d’octobre et auquel participera le président français François Hollande, pourrait aider à redorer le blason congolais.
La République démocratique du Congo (RDC) a estimé dimanche que le sommet des pays des Grands Lacs à Kampala n’était « pas un échec », bien que cette nouvelle réunion ait échoué à définir concrètement les contours d’une force neutre pour l’est, en proie à un regain de violences.
Un nouveau mini-sommet des pays des Grands Lacs a une nouvelle fois échoué samedi à Kampala à définir les contours d’une force neutre devant être déployée dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), en proie à une nouvelle poussée de violences depuis le printemps.
Un nouveau mini-sommet des pays des Grands Lacs, destiné à apaiser les violences dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), s’est ouvert samedi en fin de matinée dans la capitale ougandaise Kampala, en présence de moins d’un tiers des dirigeants invités.
La présence de soldats rwandais sur le sol congolais, révélée début septembre lors de leur rapatriement au Rwanda, n’en finit plus d’embarrasser. Complicité entre Kinshasa et Kigali selon l’opposition congolaise, présence en accord avec Kinshasa selon le Rwanda, invasion rwandaise selon le porte-parole du gouvernement congolais… Quelle est selon vous la thèse la plus crédible ? Donnez votre avis dans les commentaires.
La République démocratique du Congo (RDC) a du mal à justifier la présence de plusieurs centaines de soldats rwandais sur son sol, dont l’existence a soudainement été révélée au grand public il y a une semaine.
L’étude du World Economic Forum (WEF), réalisée auprès de 15 000 chefs d’entreprise dans 144 pays, établit chaque année un classement des plus compétitifs. 32 États africains sont classés cette année.
La Grande-Bretagne a décidé de déloquer 9,5 des 20 millions d’euros de son aide destinée au Rwanda. Andrew Mitchell, le ministre du Développement international sortant, a justifié cette décision par l’amélioration de la situation sur le terrain, jugeant « constructifs » les efforts déployés par le Rwanda pour résoudre la crise dans le Nord-Kivu.
Pour l’opposition congolaise, c’est une évidence : Joseph Kabila est responsable de la crise actuelle au Nord-Kivu. Et dans un communiqué publié lundi 3 septembre, une vingtaine de partis vont même jusqu’à demander que Joseph Kabila soit mis en accusation pour « haute trahison »…
Kinshasa a de nouveau formellement accusé Kigali de soutenir le Mouvement du 23 mars (M23). Cette fois, la République démocratique du Congo (RDC) accuse le Rwanda d’avoir profité d’une opération militaire pour « exfiltrer » des éléments de soutien aux rebelles.
Les forces spéciales rwandaises ont officiellement quitté l’est de la République démocratique du Congo (RDC), où elles collaboraient discrètement avec l’armée congolaise depuis mars 2011. Un départ qui soulève des questions sur la nature de leur mission et leur éventuel rôle dans la rébellion du M23.
Au moins quinze femmes, pour la plupart des prostituées, ont été tuées, principalement par strangulation, dans plusieurs quartiers de Kigali en moins de trois mois, a indiqué à l’AFP le porte-parole de la police rwandaise.
Augustin Matata Ponyo, le Premier ministre congolais, se rendra au cours de la première quinzaine de septembre à Paris, Bruxelles, Berlin, Genève et Londres. Il souhaite notamment obtenir des soutiens pour résoudre la crise qui secoue l’est de son pays.
La haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Navi Pillay, a indiqué mercredi 29 août que l’ONU enquêtait sur des massacres ayant fait des centaines de morts au début du mois sur le territoire de Masisi, dans le Nord-Kivu en République démocratique du Congo. Mardi, le Rwanda était entendu par le Comité des sanctions du Conseil de sécurité sur son supposé soutien au M23.
La confirmation lundi de la présence à Kinshasa du président français François Hollande au sommet de la Francophonie prévu du 12 au 14 octobre suscite diverses réactions dans la classe politique congolaise, voire dans les groupes armés actifs à l’est de la République démocratique du Congo. Jeune Afrique a recueilli la réaction de Jean-Marie Runiga, le coordonnateur politique de la rébellion du M23. Exclusivité.