Pour faire face aux différents gels d’aides au développement imposés par des pays occidentaux au Rwanda pour son soutien présumé aux rebelles du M23 à l’est de la République démocratique du Congo (RDC), Kigali lance le « Fonds de développement Agaciro ». Tous les Rwandais sont désormais appelés à mettre la main à la poche pour soutenir l’État.
Des combats entre un groupe maï-maï et une milice hutu ont fait onze morts dans le Masisi, à l’est de la RDC. Des centaines d’habitants ont été contraints de fuir leurs maisons.
Alors que l’envoi d’une force neutre dans l’est de la RDC est en négociation, les rebelles du M23 mettent désormais en avant des revendications de politique générale. Une stratégie dont les finalités restent obsucures, mais qui pourrait servir à gagner du temps.
Didier Reynders, le ministre belge des Affaires étrangères, est à Kinshasa du 20 au 25 août. Il a rencontré lundi son homologue congolais, Raymond Tshibanda, avec lequel il a évoqué la situation sécuritaire dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC).
Les dirigeants de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) ont directement mis en cause samedi la participation du Rwanda dans le conflit dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), lui enjoignant de cesser son assistance au groupe rebelle M23.
La force « neutre » qui doit empêcher certaines groupes armés d’opérer dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) pourrait compter 4.000 hommes, a affirmé vendredi à l’AFP le ministre congolais de la Défense Alexandre Luba Ntambo.
Le site officiel des rebelles congolais du Mouvement du 23 mars (M23) a été hacké, vendredi 17 août. L’internaute cliquant pour obtenir le bulletin d’adhésion au mouvement se trouve ainsi redirigé vers celui de l’Union pour un mouvement populaire (UMP), sur le site du parti de l’ancien président français, Nicolas Sarkozy.
Les relations entre les deux pays restent fraîches depuis le passage d’Alain Juppé au Quai d’Orsay. L’élection du nouveau chef de l’État français ne devrait pas modifier rapidement la donne.
La Suède a annoncé lundi 13 août avoir suspendu provisoirement une partie de son aide au développement envers le Rwanda. Une décision similaire à celle d’autres pays, dans l’attente d’un changement de politique de la part de Kigali, accusé par l’ONU de soutenir les rebelles du M23 dans l’est de la RDC.
La rébellion militaire qui menace Goma, la capitale du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), a aussi des répercussions en politique intérieure: elle dresse l’opposition contre la stratégie d’union nationale du gouvernement et attise les tensions entre communautés.
Réfutant tout soutien à la rébellion congolaise du M23, Kigali répond point par point au rapport du groupe d’experts de l’ONU. Et met en cause l’impartialité de son chef.
Le « principe d’une force neutre » dans l’est de la RDC, accepté par les présidents rwandais et congolais, Paul Kagamé et Joseph Kabila, ne s’est pas concrétisé dans les faits lors du sommet extraordinaire des dirigeants des États des Grands lacs, les 7 et 8 août à Kampala. Une nouvelle réunion doit avoir lieu dans un mois.
Un communqué de la Mission de l’ONU en République démocratique du Congo (Monusco) pointe du doigt l’enrôlement forcé de civils par les rebelles du M23. Parmi eux figurent des enfants.
Les représentants des pays des Grands Lacs sont réunis les 7 et 8 août à Kampala pour un sommet extraordinaire afin de trouver les modalités de l’établissement d’une « force neutre » dans l’Est de la RDC. Les présidents congolais et rwandais, Joseph Kabila et Paul Kagamé, doivent trouver un terrain d’entente sous peine de voir leurs pays s’enfoncer dans une guerre dont personne ne veut.
Les 15 pays membres du Conseil de sécurité des Nations unies ont condamné jeudi 2 août « tout appui extérieur apporté » à la rébellion congolaise du M23. Mardi, le représentant spécial de l’ONU pour la RDC, Roger Meece, avait exprimé ses doutes sur la capacité des FARDC à résister à l’avancée des rebelles vers Goma, capitale de la province du Nord-Kivu.
Des dizaines de milliers de Congolais ont manifesté, mercredi 1er août, à travers la RDC et à Kinshasa en particulier, pour protester contre la guerre dans le Nord-Kivu. Des ONG se sont également jointes à la mobilisation, avec un discours beaucoup plus offensif contre le Rwanda, suspecté de soutenir les rebelles du M23.
Des dizaines de milliers de Congolais ont manifesté pacifiquement, mercredi 1er août, à l’appel de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco). Avec un leitmotiv : refuser la « balkanisation » de la RDC, en cours selon eux dans l’est du pays en proie à la rébellion du M23.
Selon un rapport du représentant spécial de l’ONU en RDC, les mutins du M23 sont mieux équipés que les forces loyalistes, ce qui explique en partie leur irrésistible avancée sur Goma, capitale du Nord-Kivu. Pour les arrêter, ne reste peut-être plus qu’une solution : davantage utiliser le bouclier de la Monusco.
Après avoir repris du terrain vendredi, les rebelles congolais du M23 ont fait part lundi 30 juillet de leur intention de s’emparer de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu.
En gelant leur aide militaire au Rwanda, les Etats-Unis ont mis fin à leur idylle débutée il y a 15 ans avec le régime du président Paul Kagame, accusé aujourd’hui par l’ONU de soutenir la rébellion en République démocratique du Congo, estiment des experts.
La présence de forces rwandaises dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) est un « secret de polichinelle », a affirmé samedi soir le président Joseph Kabila dans un entretien à la télévision nationale.
Les forces rebelles du M23 qui luttent contre le pouvoir dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) ont repris vendredi du terrain sur les forces armées de République démocratique du Congo (FARDC), apprend-on samedi à Goma de diverses sources.
Les Pays-Bas ont suspendu une partie de leur aide au Rwanda, celle concernant la justice. Kigali dit regretter cette décision, prétendant avoir réfuté devant l’ONU les accusations de soutien aux mutins du M23 dans le Nord-Kivu congolais.
La capitale britannique accueille, du 27 juillet au 12 août, la plus grande manifestation sportive de la planète. Le continent va y tenir son rang avec un millier d’athlètes. Et pour la première fois, le public découvrira l' »Africa Village ».
Pas moins de 53 délégations africaines sont attendues aux JO de Londres. Objectif avoué : quarante médailles minimum. Pour s’y retrouver dans le foisonnement des grands rendez-vous durant les trois semaines de compétition, Jeune Afrique vous a concocté « son » calendrier olympique. Du football à l’athlétisme en passant par le kayak, la lutte ou le cyclisme… Demandez le programme !
La Monusco est de nouveau intervenue près de Goma, au Nord-Kivu, pour repousser les attaques des mutins du M23 contre les forces gouvernementales congolaises.
Pour trouver une issue à la crise qui secoue le Nord-Kivu, dans l’est de la RDC, les chefs d’État congolais et rwandais, Joseph Kabila et Paul Kagamé, se sont rencontrés en tête à tête, en marge du dernier sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba, le 15 juillet.