La retraite des militaires congolais face à l’avancée d’un nouveau mouvement rebelle dans le Nord-Kivu confirme encore une fois l’état préoccupant des forces de sécurité congolaises.
Les États-Unis ont décidé de suspendre leur aide militaire au Rwanda, accusant le pays des Mille Collines de soutien aux rebelles du Nord-Kivu, à l’est de la République Démocratique du Congo (RDC).
Les États-Unis ont décidé de suspendre leur aide militaire au Rwanda en raison du soutien présumé de ce pays à un soulèvement armé dans la République Démocratique du Congo (RDC) voisine, a-t-on appris dimanche de source officielle américaine.
La banque kényane I&M Bank, en association avec Proparco et DEG, reprend auprès d’Actis l’une des principales banques du Rwanda. Et ajoute un quatrième pays à la liste de ses implantations.
Le patron de la Communauté de l’Afrique de l’Est revient sur les raisons du succès économique de sa sous-région. Sans réelle volonté politique, explique-t-il, l’intégration ne peut pas fonctionner.
En marge du sommet de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba, les chefs d’État rwandais et congolais, Paul Kagamé et Joseph Kabila, se sont mis d’accord pour la création d’une force internationale neutre au Nord-Kivu. Objectif : lutter aussi bien contre le M23 que contre les FDLR.
Le Rwanda a affirmé dimanche que rien ne prouvait qu’un groupe de mutins présumés du M23 qu’il avait refusé de récupérer la veille à la frontière avec la République démocratique du Congo (RDC) étaient des citoyens rwandais, et a demandé un exercice conjoint de vérification.
L’Union africaine est disposée à contribuer à la constitution d’une force régionale pour mettre un terme définitif aux agissements des groupes armés dans l’est de la République démocratique du Congo, a affirmé le président de la Commission de l’UA Jean Ping.
Les mutins du M23, dont des bases avaient été visées la veille par des tirs d’hélicoptères de l’armée congolaise et de l’ONU dans l’est de la République démocratique du Congo, ont menacé vendredi de reprendre des villes qu’ils avaient quittées.
Redoutant toujours une offensive du M23 vers Goma, les troupes des Nations unies et l’armée congolaise ont lancé jeudi 12 juillet une opération conjointe dans la province du Nord-Kivu, à l’est de la République démocratique du Congo (RDC).
Deux grands sujets pour le chef de la diplomatie, en visite à Paris et à Bruxelles, fin juin : la situation dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) et le prochain Sommet de la francophonie dans la capitale congolaise.
La proximité des rebelles Mouvement du 23 mars (M23) avec Goma inquiète les autorités congolaises et les Nations unies. Pour faire face à une éventuelle offensive des mutins vers la capitale du Nord-kivu, des troupes congolaises et des Casques Bleus ont été envoyés, ont annoncé lundi 9 juillet des responsables des Nations unies.
Les mutins du M23 avaient quitté lundi 9 juillet la ville de Rutshuru et des localités avoisinantes dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Un retrait annoncé dimanche par le chef du mouvement, le colonel Sultani Makenga pour, selon lui, « laisser à la Monusco et à la police nationale pour sécuriser la population civile ».
Dix années d’audiences, des centaines de milliers de victimes, presque autant de condamnations pour génocide, assassinats ou pillages… Les gacaca ont officiellement fermé leurs portes le 18 juin. Mettant un terme à un difficile mais salutaire exercice de catharsis nationale.
Les mutins du M23 se sont emparés dimanche 8 juillet des localités de Rusthuru, Rubare, Kako, Kalengera et Katale dans l’est de la République démocratique du Congo, se rapprochant inexorablement de Goma. Le chef de la rébellion, le colonel Sultani Makenga a dans le même temps annoncé vouloir se replier sur Bunagana et laisser ces villes « à la Monusco (Mission de l’ONU) et à la police nationale ».
Les mutins du Mouvement du 23 mars ont poursuivi dimanche leur offensive dans l’est de la République démocratique du Congo, prenant Rutshuru et deux autres localités de la province du Nord-Kivu sans rencontrer de résistance, 48 heures à peine après avoir conquis la ville de Bunagana, près de l’Ouganda.
Les Sud-Africains Daryl Impey et Robert Hunter sont les seuls représentants de l’Afrique à participer au Tour de France 2012 qui a lieu du 30 juin au 22 juillet. Mais alors que le cyclisme n’en est qu’à ses balbutiements sur le continent, l’idée fait peu à peu son chemin de voir dans les années qui viennent un cycliste africain se placer dans le peloton de tête de la Grande Boucle. Voire sur la plus haute marche du podium.
Dans l’école primaire de Bunagana, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), bottes, casques, uniformes jetés à terre, témoignent de la fuite précipitée vendredi en Ouganda de 600 soldats qui tenaient ce poste-frontière, désormais aux mains des mutins du M23.
La localité de Bunagana, poste frontalier avec l’Ouganda dans l’est de la RDC, est tombée vendredi aux mains des mutins après d’âpres combats contre l’armée congolaise, au cours desquels un Casque bleu indien a été tué, qui ont poussé près de 600 soldats congolais à se réfugier de l’autre côté de la frontière.
Une mission de la justice française, chargée du dossier des Rwandais vivant en France et suspectés d’être impliqués dans le génocide de 1994, se trouve à Kigali depuis mardi. Son arrivée a été saluée vendredi 6 juillet par la justice rwandaise.
La localité de Bunagana, poste frontalier avec l’Ouganda dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), est tombée ce vendredi aux mains des mutins du Mouvement du 23 mars (M23). Un soldat de l’ONU a été tué dans les combats.
Déjà très actif sur Twitter, le personnel politique rwandais mène un intense lobbying pour faire valoir la position de Kigali sur le différend qui l’oppose à la RDC à propos de la rébellion dans le Nord-Kivu.
Pour faire face à une démographie croissante, le Rwanda a mis en place un vaste programme national de planification familiale. L’un de ses volets informe la population sur l’existence d’une méthode de contraception masculine définitive, la vasectomie. Une petite opération chirurgicale, sûre et gratuite, qui a déjà séduit plus de 2 000 pères de famille dans le pays.
Alain Faujas est journaliste, collaborateur à Jeune Afrique. Le Rwanda est une Afrique un peu spéciale. Les rues de ses villes sont propres, la sécurité y est assurée, les services publics fonctionnent, la corruption y est rare. On peut être agacé par le pilotage autoritaire de ce pays où l’opposition est jugulée, mais, comme avec la Malaisie sous la férule de Mahathir ou la Côte d’Ivoire cornaquée par Houphouët-Boigny, il faut bien reconnaître que ce despotisme éclairé donne des résultats spectaculaires. Dans quasiment tous les domaines, Kigali peut prétendre à l’excellence. La capitale a réalisé presque 8 % de croissance annuelle depuis 2005, et même 8,8 % en 2011, année où l’ensemble de l’Afrique subsaharienne a vu son PIB croître de 5 %. Elle s’est hissée à la 45e place en 2012, au lieu de la 150e en 2008, dans le classement « Doing Business » qui évalue 183 pays selon la facilité avec laquelle on peut y faire des affaires.
Bien décidé à profiter de la croissance exceptionnelle du trafic en Afrique de l’Est, le Rwanda étoffe la flotte et le réseau de Rwandair. Il attire aussi d’autres compagnies sur son tarmac.
Un réseau de fibre optique performant couvre désormais l’ensemble des régions rwandaises. Reste à développer son utilisation dans tous les secteurs économiques et sociaux. Dans le public comme dans le privé, les innovations ne manquent pas.