Le mandat d’arrêt international émis contre Moustapha Ould Limam Chafi pour soutien à Al-Qaïda au Sahel marque une étape dans la lutte entre le régime mauritanien et cet opposant, qui est aussi un homme-clé en Afrique de l’Ouest, notamment pour les libérations d’otages.
Le président tchadien, Idriss Déby Itno, persiste et signe : la guerre contre Kadhafi a été pour la région un facteur de déstabilisation, et la façon dont ce dernier a été tué « laissera des traces ». Pour lui, le dictateur libyen devait certes quitter le pouvoir, mais en douceur : « C’était possible », regrette-t-il.
Réélu lors d’une élection marquée par des fraudes massives, Joseph Kabila a été désavoué par les chefs d’État africains qui n’ont pas assisté à son investiture à la tête de la République démocratique du Congo (RDC), mardi 20 décembre à Kinshasa. À l’exception du Zimbabwéen Robert Mugabe.
La Cour pénale internationale (CPI) a refusé lundi de suspendre l’ordonnance de remise en liberté accordée vendredi à Callixte Mbarushimana. La demande émanait du procureur Luis Moreno Campo qui estime que la libération de ce haut dirigeant des rebelles hutu rwandais, accusé de crimes contre l’humanité et crimes de guerre, pourrait entraver l’enquête dont il fait l’objet.
Le Rwanda a rejoint le club restreint des pays africains considérés comme relativement peu corrompus dans les enquêtes regroupées par l’organisation non gouvernementale Transparency International.
Jusqu’au 5 décembre, près de deux cents fonctionnaires rwandais vont subir des auditions conduites par le Comité des comptes publics (PAC). Objectif : continuer à lutter contre les détournements de fonds dans le 8e pays le moins corrompu du continent.
Parce qu’ils n’ont pas voulu contrarier les États-Unis ou Israël, huit pays du continent n’ont pas soutenu la demande d’adhésion de la Palestine. Précisions.
Le pape Benoît XVI a achevé sa visite de 48 heures au Bénin par une messe géante dans le stade de Cotonou. Bilan du deuxième voyage officiel du pontife sur le continent africain.
Le virus du manioc est sur le point de se transformer en épidémie en Afrique de l’Est, en particulier dans la région des Grands Lacs, « mettant à risque une source cruciale de nourriture et de revenus », s’alarme mercredi la FAO.
L’ambassadeur de France Laurent Contini a été évincé de son poste à Kigali (Rwanda). Il devrait être remplacé par Hélène Le Gal, actuellement consul de France à Québec.
Le médecin rwandais Sosthène Munyemana avait porté plainte en 2010 contre une association bordelaise l’accusant d’avoir participé au génocide de 1994 au Rwanda. Mardi, le tribunal de Bordeaux a condamné l’association pour non-respect de la présomption d’innocence.
Après avoir perdu quelque 11 milliards de dollars dans la crise financière en 2011, le milliardaire mexicain Carlos Slim souhaite compenser ses pertes en investissant dans des zones à forte croissance, comme l’Afrique. Une stratégie qui a fait sa réussite par le passé.
Un magazine français, Causette, publie mercredi le témoignage de deux femmes rwandaises qui assurent avoir été violées par des soldats français durant l’opération Turquoise au Rwanda en 1994.
Après avoir défendu, envers et contre tous, Gbagbo et Kadhafi, Pretoria avance ses pions au sein de l’Union africaine avec une candidature contre Jean Ping. Une ambition assumée, un volontarisme affiché… Mais la cohérence n’est pas toujours au rendez-vous.
Deux candidats déclarés, deux styles. Entre Jean Ping le consensuel et Nkosazana Dlamini-Zuma l’ambitieuse, la bataille diplomatique est déjà engagée pour remporter la présidence de la Commission de l’Union africaine.
Dans sa livraison du 25 octobre, le bimestriel scientifique britannique « Health Policy and Planning » publie un rapport sur la gratuité des soins dans plusieurs parties du monde. Les pays africains, qui multiplient les initiatives en ce sens depuis quelques années, ne sont pas toujours bien préparés pour réussir ces réformes.
Des centaines de commentaires sur Facebook, des dizaines de réactions sur notre live blogging autour des évènements du jeudi 20 octobre et des avis souvent bien tranchés… La mort de Mouammar Kadhafi n’a laissé personne indifférent.
Le Rwanda s’est dit prêt, si besoin, à juger l’ex-dictateur tchadien. Une simple « hypothèse de travail », selon l’Union africaine. Un rebondissement de trop pour les victimes et leurs familles, qui préféreraient une extradition vers Bruxelles.
Faisant fi du mandat d’arrêt émis contre lui par la Cour pénal internationale (CPI) en mars 2009, Omar el-Béchir continue de se déplacer librement. Dernière destination en date, le Malawi, où le président soudanais a assisté les 14 et 15 octobre au sommet du Comesa.
Comme Jean Ping à la tête de la Commission de l’UA, le Kenyan Erastus Mwencha souhaite se succéder à lui-même à la vice-présidence de cette institution. Et continuer son oeuvre de restructuration libérale.
L’ancien président du Cap-Vert Pedro Pires a reçu le prix de la fondation du milliardaire soudanais Mo Ibrahim, qui récompense un chef d’État africain ayant quitté le pouvoir démocratiquement. Faute de candidats, il n’était pas attribué depuis deux ans.
Le 10 octobre, à Londres, la Fondation Mo Ibrahim a rendu public son palmarès 2011 pour l’Afrique. Et remis son prix pour la bonne gouvernance, qui n’avait pas eu de lauréat en 2009 et 2010, à l’ex-président du Cap-Vert Pedro Pires.