Les juges français ont achevé vendredi à Kigali une semaine d’auditions de témoins et de déplacements sur le terrain. Objectif de leur mission : déterminer l’origine des tirs contre l’avion du président rwandais Juvénal Habyarimana en 1994.
Le ton est monté d’un cran entre le gouvernement de RD Congo et l’ONU au sujet des viols commis dans le Nord et le Sud-Kivu en juillet et août derniers. Sur fond d’arrière-pensées politiques, cette polémique est-elle de nature à soulager les maux des populations civiles congolaises ? Pas sûr…
En visite de travail de deux jours à Londres, Paul Kagamé a qualifié, devant les participants à la Conference Oppenheirmer 2010, de « juste absurde » l’accusation de génocide contenue dans le projet de rapport de l’ONU sur les crimes en RD Congo.
En visite de travail à Londres, Paul Kagamé s’est exprimé jeudi pour la première fois sur le projet de rapport de l’ONU sur les crimes en RD Congo. Devant les participants à la Conférence Oppenheirmer 2010, le président rwandais a qualifié de « juste absurde » l’accusation de génocide contre son pays.
Outre l’emploi aussi controversé que sujet à caution du terme « génocide », le rapport de l’ONU sur les crimes commis dans l’ex-Zaïre, qui doit être publié le 1er octobre, commet une deuxième erreur. Il passe sous silence la responsabilité du HCR dans le noyautage des camps de réfugiés rwandais par les génocidaires. Décryptage.
Le médecin rwandais Eugène Rwamucyo, soupçonné d’être impliqué dans le génocide de 1994 a été libéré par la justice française. Le Rwanda, qui réclamait son extradition, s’est dit « indigné et déçu ».
L’armée congolaise s’apprête à mener des opérations dans le territoire minier de Walikale, dans l’est de la RDC, en proie à des violences récurrentes commises par des groupes rebelles qui exploitent illégalement des mines.
Les juges d’instruction français arrivés à Kigali samedi multiplient auditions de témoin et visites sur le terrain pour tenter de vérifier les témoignages dans l’enquête sur l’attentat qui avait coûté la vie au président Juvénal Habyarimana et marqué le début du génocide de 1994.
Les juges français chargés de l’enquête sur l’attentat contre l’avion du président Juvénal Habyarimana en 1994 arrivent au Rwanda samedi pour tenter d’éclaircir les conditions dans lesquelles l’appareil présidentiel a été abattu.
Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a souligné jeudi qu’il avait « discuté dans le détail » avec le président rwandais Paul Kagame du projet de rapport de son organisation qui accuse l’armée rwandaise de graves crimes en République démocratique du Congo.
Le procès intenté par deux rescapées du génocide rwandais contre l’État belge et trois de ses militaires s’est ouvert mercredi devant un tribunal de Bruxelles, qui devra dire si la Belgique est coupable d’avoir laissé se produire un massacre de plus de 2 000 réfugiés.
Auteurs de viols collectifs sur 284 femmes fin juillet à Luvungi, dans l’est de la RD Congo, les rebelles hutus et miliciens Maï-Maï sont accablés par les témoignages des victimes de cette tragédie.
Le voyage éclair du secrétaire général de l’ONU au Rwanda, ce 8 septembre, n’a qu’un but : apaiser le courroux de Kigali, qui menace de retirer ses soldats des forces internationales de paix au Soudan. En cause : le rapport des Nations unies à paraître le 1er octobre, qui accuse l’armée rwandaise de « génocide » entre 1996 et 1998.
Les casques bleus ont failli à leur mission en se montrant incapables d’empêcher les viols systématiques dont ont été victimes des femmes et des enfants début août en République démocratique du Congo, a reconnu mardi un haut responsable de l’ONU.
Réglée comme du papier à musique, la cérémonie d’investiture du président rwandais Paul Kagamé s’est déroulée en présence d’une douzaine de chefs d’État africains. Elle a été l’occasion de sceller la réconciliation avec la RD Congo , mais surtout de prononcer un discours musclé à l’encontre des organisations humanitaires internationales. Reportage de notre envoyée spéciale.
Lundi 6 septembre, le président congolais Joseph Kabila a fait le déplacement à Kigali pour l’investiture du président rwandais Paul Kagamé. Un geste symbolique fort qui consacre la réconciliation entre les deux États.
Évidemment il y a l’éducation et la lutte contre la pauvreté parmi les chantiers du chef de l’État. Mais, réélu le 9 août, il va aussi devoir gérer les ambitions des nombreux prétendants à sa succession.
Le journaliste d’investigation français s’apprête à sortir un livre sur le rôle des gouvernements (notamment à Paris et Washington) dans les guerres de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique Centrale.
La Haut-Commissaire aux droits de l’homme de l’ONU a annoncé que le rapport controversé sur les crimes commis en RD Congo entre 1993 et 2003 serait publié le 1er octobre pour laisser le temps aux « États concernés » de faire des commentaires.
C’est désormais officiel : le Rwanda a préparé un plan de retrait de ses troupes stationnées au Soudan si le rapport de l’ONU suspectant ses soldats de « génocide » en RD Congo entre 1997 et 1998 venait à être publié. Pour les ONG qui luttent contre l’impunité, en revanche, les coupables présumés de massacres doivent être traduits en justice.
La réponse du gouvernement rwandais ne s’est pas fait attendre. Suite aux fuites parues dans la presse concernant un rapport de l’ONU qui suspecte ouvertement Kigali de « génocide » en RD Congo, le Rwanda menace de se retirer « des divers engagements pris avec les Nations unies » et se défend en dénonçant un document qui pourrait « amener l’instabilité dans la région des grands Lacs ».
Le Conseil de sécurité de l’ONU s’indigne et condamne les violences contre les femmes en RD Congo. Une attitude ferme et peu fréquente qui coincide avec les fuites concernant la publication par l’organisation d’un rapport mettant en cause le Rwanda pour des crimes qui, s’ils étaient prouvés, pourraient être qualifiés de « génocide ».
Le quotidien français Le Monde dévoile jeudi les extraits d’un rapport « quasi-définitif » du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) sur les massacres commis en République démocratique du Congo entre 1993 et 2003. Le document met en cause Kigali et affirme que les attaques menées contre les réfugiés hutus peuvent être qualifiés de « génocide ».
Anciens alliés, nouveaux rebelles : longtemps les armes à la main au côté du guérillero Paul Kagamé, ils ont mis fin au génocide au Rwanda en 1994. De leur exil, ces ex-figures du Front patriotique rwandais (FPR) appellent désormais à « renverser le président-dictateur ».
Incontournable dans la région, Yoweri Museveni tente de préserver la stabilité de son pays et la bienveillance des bailleurs de fonds. Rapide revue des relations du chef de l’État avec ses voisins, proches ou lointains.
Les présidents rwandais et burundais Paul Kagamé et Pierre Nkurunziza se sont entretenus dans une ville du sud du Rwanda sur des questions de « sécurité » et de « coopération régionale », a-t-on appris lundi de source officielle.
Les Etats-Unis ont salué la victoire de Paul Kagamé à l’élection présidentielle mais ont appelé le pouvoir rwandais à élargir le débat politique et à accroître les efforts en faveur de la liberté d’expression.
Sous contrôle judiciaire, l’opposante la plus médiatique du Rwanda dénonce les résultats de l’élection présidentielle du 9 août dernier qui a vu la réélection de Paul Kagamé à plus de 93 % des voix. Elle réclame un nouveau scrutin.
Une grenade a explosé en plein centre-ville de la capitale, faisant au moins sept blessés. C’est la sixième attaque de cette nature à Kigali cette année.