Le secrétaire d’État adjoint aux Affaires africaines – le Monsieur Afrique de Barack Obama – a condamné en des propos assez peu diplomatiques la gouvernance démocratique du Rwanda.
Eugène Rwamucyo, recherché par Interpol, la justice française et la justice rwandaise, vient d’être arrêté dans le Val d’Oise (région parisienne). Il est soupçonné d’avoir pris part au génocide rwandais en 1994. Kigali réclame son extradition.
L’ONG Amnesty International a présenté son rapport annuel à Paris mercredi. Malgré quelques signes encourageants constatés en 2009, les dirigeants internationaux n’ont toujours pas fait du respect des droits de l’homme une priorité.
Le vice-président de l’Assemblée nationale du Rwanda, Jean Damascène Ntawukuriryayo, a été désigné candidat à la présidentielle du 9 août par le Parti social-démocrate. Il est le deuxième candidat à se déclarer après le président sortant, Paul Kagamé.
Le CNDD-FDD, parti du président Pierre Nkurunziza, a remporté les élections municipales dans 32 des 35 communes dont les résultats ont été dépouillés, selon des résultats partiels. Les électeurs seront rappelés aux urnes pour la présidentielle le 28 juin et les législatives le 23 juillet.
Kigali a de nouveau été frappée par deux attentats à la grenade, dimanche. Les explosions, qui se sont produites dans des quartiers très fréquentés, ont fait un mort et 28 blessés. Le même mode opératoire avait été employé à deux reprises, en février et mars dernier, faisant deux morts.
Sept pays d’Afrique de l’Est se retrouvent vendredi à Entebbe, en Ouganda, pour la signature d’un nouvel accord de partage des eaux du Nil. En vertu des traités en vigueur, l’Égypte s’octroie l’essentiel du débit du fleuve, considéré comme l’un de ses « intérêts vitaux ».
En coulisses, le président français Nicolas Sarkozy s’active pour réunir un maximum de chefs d’État au sommet Afrique-France de Nice qui se tiendra les 31 mai et 1er juin prochains. Fera-t-il mieux que son prédecesseur Jacques Chirac ?
Alors que le climat politique se crispe à l’approche des élections présidentielles du 9 août, le président rwandais, Paul Kagamé, assure n’avoir aucun doute sur sa victoire.
Alors que se profile l’élection présidentielle du 9 août, le chef de l’État rwandais ne veut être comptable que d’une chose : son bilan. Entier, intransigeant, il ne ménage ni ses adversaires ni les bailleurs de conseils de la communauté internationale. Entretien avec un leader pour qui gouvernance rime avec vigilance.
Le tribunal militaire de Kigali doit se prononcer, mardi 11 mai, sur la remise en liberté provisoire de Laurent Nkunda, détenu au Rwanda depuis plus d’une année. Mais, malgré les efforts de ses avocats, l’ex-chef rebelle n’a que peu de chances d’obtenir satisfaction.
L’ambassade de France au Rwanda fait grise mine : personnel restreint, moyens limités… La tâche s’annonce ardue pour le nouvel ambassadeur, Laurent Contini.
Le juge français Marc Trévidic souhaite reconstituer l’attentat qui a coûté la vie à l’ancien président rwandais Habyarimana pour, enfin, établir les responsabilités dans l’événement déclencheur du génocide. Une opération envisageable, dans un contexte de réchauffement des relations entre Paris et Kigali.
Jean Bosco Barayagwiza, un ancien dirigeant condamné par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) pour son implication dans le génocide, est mort dimanche 25 avril. Il purgeait sa peine dans un hôpital de Porto-Novo, au Bénin.
Dans un entretien à « Jeune Afrique », le président rwandais juge « courageuses » les déclarations de Nicolas Sarkozy sur le génocide de 1994, lors de sa visite à Kigali en février dernier. Le président français avait reconnu de « graves erreurs » et « une forme d’aveuglement » de la France vis-à-vis du régime du président Juvénal Habyarimana.
Le président burundais Pierre Nkurunziza a été désigné samedi à Bujumbura candidat à sa propre succession pour l’élection présidentielle du 28 juin, à l’issue d’un congrès de son parti, le Conseil pour la défense de la démocratie – Forces de défense de la démocratie (Cndd-FDD).
L’opposante Victoire Ingabire a été remise en liberté jeudi, mais reste sous contrôle judiciaire avec interdiction de quitter la capitale. Trois hommes présentés comme des « complices » dans la préparation « d’actes terroristes » ont été arrêtés vendredi.
Lors de sa visite à Kigali, la gouverneure générale du Canada, Michaëlle Jean, a reconnu une « part de responsabilité » de son pays dans le génocide de 1994 et a exprimé ses regrets envers la population du Rwanda.
On la savait dans la ligne de mire du régime rwandais. La présidente des Forces démocratiques unifiées (FDU) est désormais incarcérée à Kigali. Plusieurs chefs d’accusation ont été retenus contre elle, dont celui de « divisionnisme ».
Deux pointures du Front partiotique rwandais (FPR), l’ancien numéro deux de la mission de paix ONU-Union africaine (Minuad), Karenzi Karake, et l’ancien chef d’état-major des forces aériennes Charles Muhire, ont été arrêtés pour raisons de « discipline » et pour « corruption ».
La veuve de l’ancien président rwandais Juvénal Habyarimana dit craindre pour sa vie depuis que la France et le Rwanda ont rétabli leurs relations diplomatiques.
La France et le Rwanda ont fait un pas de plus vers le retour à des relations apaisées, mercredi, avec la présence d’un membre du gouvernement français aux commémorations du génocide de 1994, pour la première fois depuis six ans.