Le président de la Commission électorale indépendante ne fléchit pas malgré les virulentes critiques dont il fait l’objet de la part du camp présidentiel. La crise autour du règlement du contentieux électoral semble insoluble. Et le pays renoue avec les vieux démons de l’ivoirité.
Le Kenya fait de la rétention d’information sur le sort du richissime homme d’affaires rwandais en fuite, Félicien Kabuga, présenté comme l’argentier du génocide de 1994, qui se trouvait jusqu’à récemment dans le pays, a estimé jeudi un haut responsable américain.
La force de l’ONU en RDC (Monuc) a conditionné son soutien à l’armée de Kinshasa dans une nouvelle opération contre les rebelles hutu, au retrait de certains officiers congolais soupçonnés de violations des droits de l’Homme.
Sosthène Munyemana, un médecin urgentiste rwandais exerçant dans le sud-ouest de la France, a été arrêté le 20 janvier. Le « boucher de Tumba » est soupçonné d’avoir participé au génocide.
Chrysologue Karangwa était membre du Comité exécutif national du FPR depuis sept ans. Il n’aurait pas cédé aux pressions des politiques qui estimaient qu’il ne pouvait être à la fois juge et partie.
Le rapport des autorités rwandaises sur l’attentat meurtrier contre l’avion du président Juvéna Habyarimana en 1994 ne satisfait pas ses proches. Selon eux, le chef de l’Etat Paul Kagame est le principal responsable, mais il est protégé par le Front patriotique rwandais (FPR), aujourd’hui au pouvoir.
En concurrence avec l’Élysée sur la politique étrangère, le ministre français garde la main sur quelques dossiers, notamment ceux qui touchent aux crises humanitaires. Avec des résultats mitigés.
Le président Nicolas Sarkozy se rendra au Rwanda le 26 février pour effectuer la première visite d’un chef d’Etat français à Kigali depuis le génocide de 1994, a annoncé jeudi le ministère rwandais des Affaires étrangères.
Les relations entre la Belgique et la République démocratique du Congo (RDC), qui s’étaient détériorées en 2008, « sont au beau fixe », a déclaré mercredi à Kinshasa le ministre belge des Affaires étrangères, Steven Vanackere.
Du Rwanda au Congo-Brazzaville, lors de sa tournée africaine de quatre jours, le ministre français des Affaires étrangères n’a pas lâché une minute le dossier guinéen. Reportage.
Au Rwanda, Bernard Kouchner a parachevé la réconciliation entre Paris et Kigali. L’exercice s’est déroulé dans une atmosphère chaleureuse. Mais les souvenirs sont là.
Un mois et demi après le rétablissement des relations entre la France et le Rwanda, le ministre français des Affaires étrangères vient entériner in situ la réconciliation. Reste à la concrétiser.
Bernard Kouchner entame le 6 janvier une tournée africaine de quatre jours par un déplacement à Kigali. C’est la première fois que le chef de la diplomatie française se rend au Rwanda depuis que les deux pays ont renoué leurs relations diplomatique, fin novembre 2009.
Commerce, banque, nouvelles technologies, tourisme… Ce sont désormais les services qui contribuent le plus fortement au PIB du pays. Talonnés par l’agriculture, dont la part reste prépondérante.
Le Rwanda étonne par sa capacité à se reconstruire et à changer, pour le meilleur. Nouvelles résolutions ? Nouveaux partenaires ? En tout cas, les performances sont au rendez-vous.
La capitale rwandaise fait désormais figure de petite ville modèle. Propre, fleurie, sûre et bien organisée, elle ne ressemble décidément plus à aucune autre.
L’identité du futur locataire de l’ambassade de France à Kigali n’a pas encore été dévoilée officiellement, mais c’est Laurent Contini, l’actuel ambassadeur de France au Zimbabwe, et ancien membre du cabinet de Bernard Kouchner, qui devrait être nommé.
La France et le Rwanda continuent sur la voie de la normalisation depuis la fin novembre. C’est au tour de Kigali d’avoir nommé son ambassadeur en France : Jacques Kabale.
L’opération Kimia II a atteint ses objectifs « dans une large mesure » et « sera achevée le 31 décembre » a affirmé Alan Doss, le représentant de l’ONU en RDC. Cette offensive des Forces Armées de RDC, soutenues par l’ONU, contre les groupes rebelles dans l’est du pays, a été très critiquée par les ONG pour les exactions contre les civils.