Au moins 1. 400 civils ont été tués dans l’est de la RD Congo par « des forces gouvernementales et rebelles » entre janvier et septembre, a affirmé lundi Human Rights Watch (HRW), qui recommande à l’ONU de mettre en place un « plan de protection » des populations.
Pour avoir incité ses auditeurs à chasser et tuer des Tutsi pendant le génocide rwandais en 1994, Valérie Bemeriki vient d’écoper d’une peine à pepétuité dans un jugement rendu par les juridictions gacaca.
Le président rwandais Paul Kagame a été réélu samedi à la tête du Front patriotique rwandais (FPR, ex-rébellion), au pouvoir depuis 1994 au Rwanda, a constaté un correspondant de l’AFP.
Après un divorce de trois ans, les deux pays renouent des relations diplomatiques. Un rapprochement préparé de longue date sur fond de méfiance réciproque.
Le Conseil des ministres a nommé mercredi un ambassadeur de France au Rwanda, dans la foulée de l’annonce il y a dix jours de la reprise des relations diplomatiques entre les deux pays, a rapporté le porte-parole du gouvernement Luc Chatel.
La fin des gacacas, ces juridictions populaires chargées de juger les responsables du génocide au Rwanda, a été repoussée à février 2010. La date de fin du processus, initialement prévue fin 2007, avait déjà été repoussée de deux ans.
Cinq Casques bleus rwandais sont morts ce week-end dans différentes attaques au Darfour, vaste région de l’ouest du Soudan en proie à une insécurité chronique avec son lot de rapts, de braquages et de menaces contre le personnel étranger, sur fond de guerre civile.
Le président Paul Kagamé a procédé à un remaniement ministériel hier soir. Louise Mushikiwabo devient ministre des Affaires étrangères et John Rwangombwa hérite des Finances.
Le « banquier » du génocide est toujours en cavale. La pression monte contre Nairobi, accusé d’en faire trop peu pour prouver qu’il a bel et bien quitté le Kenya.
Le Rwandais Ephrem Nkezabera, surnommé le « banquier du génocide », a été condamné mardi à 30 ans de réclusion par la cour d’assises de Bruxelles pour des crimes de guerre, dont des meurtres et des viols, commis durant le génocide de 1994 dans son pays.
Le ministre français des Affaires étrangères se réjouit du rétablissement des relations diplomatiques avec le Rwanda. Il écarte toute « repentance », mais veut rétablir la coopération culturelle.
Les deux pays ont annoncé le rétablissement de leurs relations diplomatiques près de trois ans après leur rupture. Cette déclaration intervient après des mois de négociations.
Depuis son arrestation et son assignation à résidence au Rwanda, il y a dix mois, le rebelle congolais attend une hypothétique comparution. Mais devant quel tribunal ?
Les chefs de gouvernement du Commonwealth étudieront la candidature du Rwanda à partir de vendredi, à l’occasion du sommet de l’organisation, à Trinité-et-Tobago. Le petit pays d’Afrique centrale renforcerait ainsi ses liens avec le monde anglophone.
Fabienne Pous et Michèle Ganascia se sont rendues au Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) à Arusha (Tanzanie) mi-octobre, avant leur arrivée remarquée à Kigali la semaine dernière. Elles y cherchaient des informations sur certains rédisents Rwandais en France.
Aidés par la diaspora rwandaise et par un réseau de financement international, les rebelles hutus rwandais continuent de faire la loi dans l’est de la RDC, où la situation humanitaire se dégrade. Les experts des l’Onu tirent la sonnette d’alarme.
Du Maroc à l’Afrique du Sud, de la Côte d’Ivoire au Kenya, la situation sur le continent est contrastée. Jeunesse pour les uns, baisse de la natalité pour d’autres…
C’est une première depuis la « rupture » entre la France et le Rwanda. Paris a mandaté deux juges parisiennes pour enquêter sur l’implication présumée de Rwandais vivant en France dans le génocide de 1994.
L’accord signé à Arusha prévoit la libre circulation de la main d’oeuvre, des marchandises et des capitaux entre le Burundi, le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda et la Tanzanie d’ici au mois de juillet.
Après l’arrestation du chef des FDLR, Ignace Murwanashyaka en Allemagne, le secrétaire exécutif de l’organisation, Callixte Mbarushimana, qui se dit prêt à coopérer avec la justice française.
La chambre n°3 du Tribunal Pénal International pour le Rwanda (TPIR), a saisi son président Dennis Byron, pour manque de coopération de la France. Cette chambre, qui juge actuellement Callixte Nzabonimana, ne parvient pas à obtenir la liste des personnalités abritées à l’ambassade de France au début du génocide.
Pierre Péan était poursuivi pour diffamation raciale et provocation à la hainte pour le livre « Noires fureurs, blancs menteurs ». L’avocat de SOS racisme annonce un pourvoi en cassation.
Protas Zigiranyirazo, alias Mr Z., condamné à 20 ans de prison pour génocide en première instance, a été acquitté lundi soir, tout comme le religieux Hormisdas Nsengimana hier. Pour le gouvernement rwandais, il s’agit d’une « humiliation à l’égard des rescapés du génocide ».
Ephrem Nkezabera, soupçonné d’avoir armé et financé les milices hutu, souffre d’un cancer généralisé d’après ses avocats. La présidente de la cour doit décider d’un éventuel report des audiences.