« L’Afrique selon Macron » (5/7). Le 27 mai 2021, le président français arrive dans la capitale rwandaise, soucieux d’apaiser enfin la relation délétère entre Paris et Kigali. Ce dossier empoisonné, il l’a hérité des années Mitterrand et, longtemps, celui-ci a été alimenté par la controverse autour du rôle de la France dans le génocide contre les Tutsi.
L’armée congolaise affirme avoir arrêté deux soldats rwandais dans un contexte de recrudescence des combats contre le M23. Mais Kigali dément son implication. JA s’est procuré un document qui éclaire la situation.
Selon les informations de Jeune Afrique, le général Jean Bosco Kazura doit effectuer ce 14 mars une visite officielle inédite dans la capitale française.
« Attentat du 6 avril 1994 » : un crime sans coupables (3/3). En 2012, une expertise judiciaire permet enfin de déterminer le lieu d’où ont été tirés les missiles qui ont abattu l’avion de Juvénal Habyarimana. Il s’agit du camp des extrémistes hutu. L’instruction française bascule alors…
« Attentat du 6 avril 1994 : un crime sans coupables » (2/3). Témoignages fallacieux, investigations à sens unique, auditions hors procédure… En découvrant le dossier d’instruction du juge Bruguière, les avocats des Rwandais mis en cause dans l’attentat perpétré contre le président Habyarimana n’en ont pas cru leurs yeux. Récit.
Qui est à l’origine de l’attentat qui coûta la vie au président Juvénal Habyarimana et fut le prélude au génocide contre les Tutsi ? Après vingt-quatre années d’instruction, la justice française vient de refermer le dossier sans désigner de responsables.
L’ancienne ambassadrice du Rwanda auprès de l’ONU remplace le Sénégalais Mankeur Ndiaye. Cette diplomate expérimentée prend la tête d’une mission dont le président Paul Kagame avait récemment critiqué l’efficacité.
Le Centre financier international de Kigali (KIFC) attend des investisseurs en provenance du Luxembourg et de la Suède, alors qu’il se positionne comme place de choix pour les investissements en Afrique.
La Cour de cassation française a rejeté le pourvoi déposé par les parties civiles après le non-lieu en appel et clôturé un dossier qui, pendant plus de vingt ans, aura empoisonné les relations entre la France et le Rwanda.
D’abord accueillis par Niamey puis en voie d’expulsion, huit Rwandais, jugés par la justice internationale pour leur rôle dans le génocide de 1994, sont sur le point d’être reconduits vers la Tanzanie.
Après trois ans de fermeture, les autorités de Kigali viennent d’annoncer la réouverture de la frontière avec l’Ouganda. Une première étape dans le rapprochement entre deux présidents qui se côtoient depuis près de quarante ans.
Prochain sommet UE-UA, putschs en Afrique, questions sécuritaires, présence du groupe Wagner au Mali, accès aux vaccins… Sur tous ces dossiers chauds, le président rwandais s’exprime, en exclusivité dans « Jeune Afrique ».
Il y a un mois et demi, en accord avec le Mécanisme international, le Niger avait accepté d’accueillir huit ressortissants rwandais condamnés pour leur rôle dans le génocide de 1994 ou acquittés par le TPIR. Mais il y a quelques jours, un arrêté ministériel a officialisé leur expulsion définitive du territoire nigérien.
Claude Muhayimana, 60 ans, a été condamné jeudi 16 décembre par la cour d’assises de Paris à 14 ans de réclusion criminelle pour complicité de génocide et complicité de crimes contre l’humanité pour son rôle lors du génocide des Tutsi, au Rwanda.
« Game changers » (5/7). Au Mozambique, le général major et le brigadier général ont incarné l’efficacité de l’armée rwandaise, qui met un point d’honneur à participer aux opérations de maintien de la paix sur le continent.
Kigali organisera en 2025 les championnats du monde de cyclisme sur route. Elle sera la première ville africaine à accueillir cette compétition. Une échéance dont Aurore Munyangaju, la ministre des Sports du Rwanda, décrypte les enjeux.
Créée il y a près de 130 ans, l’École hôtelière de Lausanne, réputée la meilleure du monde, multiplie les partenariats en Afrique. Afin de renforcer son empreinte internationale mais aussi de susciter des vocations sur un continent où « l’hospitalité est un trésor ».
Décédé dans un hôpital malien le 25 septembre, Théoneste Bagosora avait été l’un des protagonistes les plus influents du régime génocidaire. Le chercheur Jacques Morel revient, pour JA, sur son parcours.
Ancien procureur national du Rwanda, Alain Bernard Mukuralinda répond aux critiques portées contre la justice de son pays après la condamnation de Paul Rusesabagina à 25 ans de prison pour terrorisme.
Il y a de l’eau dans le gaz entre Bruxelles et Kigali. Au lendemain du verdict condamnant Paul Rusesabagina à 25 ans de réclusion pour terrorisme, une rencontre bilatérale prévue en marge de l’Assemblée générale de l’ONU entre le Rwanda et la Belgique a été annulée.
Sanctifié par Hollywood à travers le film « Hotel Rwanda », Paul Rusesabagina a été condamné à 25 années de prison par la justice rwandaise pour actes de « terrorisme ». En cause : son rôle dans la rébellion armée du MRCD-FLN, qui a commis des attentats au Rwanda en 2018.
La veuve de l’ancien président rwandais Juvénal Habyarimana, assassiné le 6 avril 1994, est visée depuis 2008 par une enquête sur son rôle lors du génocide des Tutsi.
Expulsé parce qu’il n’a pas le droit d’exercer au Rwanda, l’avocat belge de Paul Rusesabagina, Vincent Lurquin, avait tenté là un coup stratégique hasardeux.
L’avocat de l’ancien hôtelier dont l’histoire a inspiré le film « Hôtel Rwanda » et qui attend le verdict de son procès pour « terrorisme », a été expulsé samedi soir du Rwanda pour « avoir enfreint la loi sur l’immigration ».