Une zone de pêche très étendue, d’immenses ressources halieutiques… mais une activité qui reste un peu trop artisanale. Encore un petit effort, et la mer tiendra toutes ses promesses.
Un port en eau profonde et un aéroport international digne de ce nom ? C’est pour très bientôt. Fini de jouer les petits poucets : pour stimuler son économie, l’archipel voit grand.
Insularité, petit marché, coûts d’infrastructures et de transport exorbitants, 20 % de la population en situation d’extrême pauvreté : avec de tels handicaps, il n’est guère étonnant que São Tomé-et-Príncipe soit classé parmi les pays les moins avancés de la planète. De ceux qui ne peuvent compter que sur l’aide internationale pour boucler leur budget.
Dans le sud-ouest de l’île de São Tomé, la co-entreprise entre l’État santoméen et le groupe luxembourgeois Socfin ressuscite la culture du palmier à l’huile. Face à l’inquiétude légitime des écologistes, qui surveillent de près le développement du projet, la superficie plantée est limitée et les pratiques raisonnées. Objectif : alimenter le marché local et réduire, enfin, les importations.
Introduit au début du XIXe siècle en replacement de la canne à sucre, le cacao a fait la fortune de São Tomé-et-Príncipe. En déclin depuis l’indépendance, la principale filière est en plein redémarrage. À la manœuvre, des milliers de petits producteurs et de rares industriels, parmi lesquels Satocao. En moins de cinq ans, le groupe européen a permis à l’archipel de regagner ses lettres de noblesse auprès chocolatiers les plus exigeants.
Jamais deux sans trois. En novembre, Patrice Trovoada a été nommé une nouvelle fois à la tête du gouvernement. Rencontre avec un héritier devenu incontournable sur la scène politique locale.
Le Mali et le Cameroun viennent de rétablir l’obligation de visas à leurs frontières, à cause des risques terroristes. D’autres pays africains, au contraires, les ont supprimé. Grâce à une carte interactive, « Jeune Afrique » vous propose de faire le point sur les États qui vous dispensent de cette procédure contraignante, en fonction de votre nationalité.
Destitué à la fin de 2012, l’ancien Premier ministre de São Tomé e Príncipe, Patrice Trovoada, a perdu la première manche du bras de fer qui l’oppose au chef de l’État.
Que cela soit au Congo, en Guinée équatoriale, en Angola ou au Nigeria, les acteurs de la crise qui secoue Sao Tomé e Principe sont allés chercher des soutiens de poids hors de leurs frontières.
Le vote controversé d’une motion de censure contre le gouvernement de Patrice Trovoada replonge São Tomé et Principe dans une crise politique dont le pays n’a pas les moyens.
Avec près de 240 millions de locuteurs dans le monde, contre 220 millions de francophones, la lusophonie est en plein boom mais reste un nain politique. Réunie en sommet le 20 juillet à Maputo, son organisation de coopération multilatérale, la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP), étudie la délicate question de l’élargissement vis à vis d’un pays africain hispanophone, la Guinée Équatoriale. Explications.
Une vingtaine de pays de l’Afrique de l’Ouest bénéficieront d’un nouvel accès Internet haut débit au second semestre 2012. C’est ce qu’a indiqué l’entreprise France Télécom qui depuis la fin du mois de juillet pose un câble sous-marin de 17 000 km reliant la France à l’Afrique du Sud.
Le 10 octobre, Taiwan et la Chine ont célébré chacun de leur côté le centenaire de la République de Chine. L’occasion, pour les frères rivaux, de compter leurs alliés.
L’ancien président du Cap-Vert Pedro Pires a reçu le prix de la fondation du milliardaire soudanais Mo Ibrahim, qui récompense un chef d’État africain ayant quitté le pouvoir démocratiquement. Faute de candidats, il n’était pas attribué depuis deux ans.
Le partenariat Roll Back Malaria (RBM) publie son rapport « Faire reculer le paludisme : dix ans de partenariats et résultats » lundi 12 septembre. La lutte antipaludique affiche un franc succès même si certaines régions du monde restent fortement touchées par ce fléau.
Vingt-et-un ans après avoir quitté le pouvoir, Manuel Pinto da Costa, qui a dirigé Sao Tomé d’une main de fer sous l’ère du parti unique communiste de 1975 à 1990, a été élu président de la République à l’issue du 2e tour disputé dimanche.
Sao Tomé, où toute activité de campagne était interdite samedi, respirait le calme, à la veille du 2e tour de la présidentielle, qui met aux prises le favori Manuel Pinto da Costa, ancien homme fort de l’archipel au président de l’Assemblée nationale Evaristo Carvalho.
Le premier tour de l’élection présidentielle à Sao Tomé donnera lieu à un deuxième tour entre l’ancien dictateur Manuel Pinto da Costa et un autre candidat, a annoncé la radio nationale santoméenne en se basant sur ses estimations alors que le dépouillement a pris du retard.
L’année 2010 s’est donc achevée sur une bien triste note, celle du pandémonium ivoirien. Le cycle des commémorations des cinquantenaires de l’indépendance de dix-sept pays africains aurait mérité meilleur épilogue. La célébration des vingt ans de la naissance du multipartisme aussi…
La compagnie angolaise Sonangol, ayant pris en 2008 le contrôle de la société santoméenne de carburants Enco, a régularisé son contrat en versant à l’Etat de Sao Tomé et Principe un reliquat de 961.000 dollars (plus de 711.500 euros), ont annoncé jeudi les autorités santoméennes.
L’Action démocratique indépendante de l’ex-Premier ministre Patrice Trovoada a remporté la majorité relative aux élections législatives, lors d’une journée tendue marquée par des incidents et la corruption électorale.
Alors que les regards des investisseurs du monde entier se tournent vers le continent et son potentiel de croissance alléchant, les groupes français marquent le pas ou abandonnent du terrain. État des lieux.
Après les accusations de corruption portées la semaine dernière contre le gouvernement santoméen par un avocat influent, la Cour des comptes pointe du doigt de nombreuses irrégularités dans la vente d’une société nationale au géant angolais des hydrocarbures Sonangol.
Riche en or noir, le sous-sol africain attise les conflits entre États sur des gisements transfrontaliers. L’arbitrage est périlleux, car les enjeux économiques sont souvent colossaux.