Les Sénégalais se sont mobilisés dimanche pour l’élection présidentielle la plus tourmentée de leur histoire, après les violences meurtrières qui ont marqué la contestation de la candidature du chef de l’Etat sortant Abdoulaye Wade qui a voté sous les huées à Dakar.
L’ancien président sud-africain Nelson Mandela, hospitalisé pour des douleurs abdominales, a quitté l’hôpital dimanche pour rentrer chez lui après avoir subi des examens approfondis, rien de grave n’ayant été décelé.
Accueilli par des huées dans son quartier historique de Dakar, le président sortant Abdoulaye Wade a montré des signes d’énervement. La police a évité des affrontements entre certains de ses partisans et des contestataires.
Un kamikaze a pénétré dimanche au volant d’une voiture piègée dans une église chrétienne de Jos, dans le centre du Nigeria, tuant trois personnes en plein office, ont déclaré à l’AFP responsables religieux et témoins.
À l’heure du vote pour la présidentielle au Sénégal, les suspicions de fraude électorale sont plus nombreuses que jamais. Mais les observateurs veillent au grain.
Les Sénégalais ont commencé à voter dimanche à 08H00 (GMT et locales) pour le premier tour de la présidentielle qui met en lice 14 candidats, parmi lesquels le sortant Abdoulaye Wade, dont la candidature est contestée par l’opposition, ont constaté des journalistes de l’AFP.
En proposant une feuille de route prévoyant une transition de deux ans en cas de victoire de Wade à l’élection présidentielle, l’ancien président nigérian a suscité une véritable levée de bouclier. Ni l’opposition ni le pouvoir sénégalais ne veulent en entendre parler.
Le chef de l’Etat béninois et président en exercice de l’Union africaine (UA) Thomas Boni Yayi a lancé samedi un appel au calme à toute la classe politique au Sénégal à la veille du scrutin auquel le président sortant Abdoulaye Wade se présente pour un troisième mandat vivement contesté.
L’opposition a proposé samedi, à la veille de l’élection présidentielle au Sénégal, l’organisation d’un nouveau scrutin, sans le président sortant Abdoulaye Wade, dont la candidature est contestée, dans un délai de six à neuf mois.
L’Union africaine a proposé une « feuille de route » prévoyant que le président sortant Abdoulaye Wade, 85 ans, à la candidature contestée, quitte le pouvoir dans deux ans s’il est réélu, pour mettre fin aux violences au Sénégal, à la veille du premier tour de la présidentielle.
Certains Sénégalais pensent que l’armée pourrait se retourner contre le président Wade. Mais celui-ci a de bonnes relations avec une institution qui, traditionnellement, n’outrepasse pas ses missions.
L’ex-président nigérian Olusegun Obasanjo, chef des observateurs de l’UA au Sénégal, a proposé une « feuille de route » prévoyant que le président sortant Abdoulaye Wade, à la candidature contestée, quitte le pouvoir dans deux ans s’il est réélu dimanche, a indiqué samedi l’opposition.
À quelques heures des résultats du premier tour de l’élection présidentielle sénégalaise, Abdoulaye Wade et l’opposition continuent de polémiquer par petites phrases assassines et menaces plus ou moins voilées. Mais que pensent les Sénégalais, qui n’ont que trop rarement la place de s’exprimer dans les médias traditionnels ? Enquête.
Lors de son dernier meeting de campagne, avant la présidentielle sénégalaise de dimanche, le président sortant abdoulaye Wade s’en est pris à l’opposition et aux Occidentaux, et a chaleureusement remercié les marabouts qui le soutiennent. Il a aussi annoncé son intention de nommer un gouvernement d’union nationale après sa victoire qu’il estime déjà acquise.
Le Sénégal a connu vendredi une nouvelle journée de manifestations et de réunions électorales, au dernier jour de la campagne pour la présidentielle de dimanche, dont la tenue est jugée « impossible » par l’opposition en raison des récentes violences.
La campagne communune des principaux candidats de l’opposition n’aura duré que trois jours. Depuis, chacun mène sa barque de son côté. Une désunion qui renforce la position d’Abdoulaye Wade pour le premier tour de l’élection présidentielle du 26 février.
Moyens exceptionnels, presence aux quatre coins du Sénégal, mais aussi un engouement pas évident et une équipe moins soudée, sont les principales caractéristiques de la campagne qu’a menée Abdoulaye Wade en vue de la présidentielle du 26 février.
La campagne électorale débutée le 5 février au Sénégal a pris fin vendredi 24 février à minuit. Depuis trois semaines, les quatorze candidats à la présidentielle sénégalaise occupent le terrain selon des stratégies bien différentes. Revue de détail.
Créé en 2011, le mouvement Y’en a marre poursuit sa résistance contre la candidature d’Abdoulaye Wade à la magistrature suprême au Sénégal. Mais la mobilisation des jeunes perd petit à petit son ampleur.
Pour les deux principales confréries du Sénégal, la Mouridiya et la Tidjaniya, pas question de donner des consignes de vote pour la présidentielle du 26 février, malgré l’insistance des candidats.
La fermeté de Dakar a obligé la France et les États-Unis à tempérer leurs critiques au sujet de la candidature d’Abdoulaye Wade à la présidentielle. Mais les partenaires occidentaux du Sénégal restent déterminés à garder un oeil sur le déroulement du scrutin.
De moins en moins nombreux, quelques assureurs indépendants installés dans un unique pays résistent au rouleau compresseur des groupes et des réseaux. Jusqu’à quand ?
Le groupe français BNP Paribas, qui s’est désengagé de Mauritanie et de Madagascar, n’a pas l’intention de quitter l’Afrique. La preuve ? Il vient de lancer un nouveau produit dans quatre pays du continent. Interview de Jean-François Fichaux, responsable Afrique du groupe bancaire depuis octobre 2010.
Le mouvement du 23 juin ne demande pas un report du premier tour de la présidentielle prévu dimanche. Mais il juge que les conditions nécessaires à la tenue d’un « scrutin transparent, libre, apaisé et fondé sur le respect de la Constitution » ne sont pas réunies.
Au Sénégal, la mission d’observation électorale de l’Union Européenne (UE) a appelé par deux fois les autorités électorales à plus de transparence dans le processus de retrait et de distribution des cartes d’électeurs, alors que le scrutin du premier tour de l’élection présidentielle se tient dimanche. Reportage à Touba, dans la région de Diourbel, la plus importante des circonscriptions du pays.
Inconnue du grand public, Diouma Dieng Diakhaté est un ovni de la politique sénégalaise. À la dernière minute, cette couturière de renom s’est portée candidate à la présidentielle. Suscitant les accusations de connivence avec le pouvoir, qu’elle réfute avec véhémence.
Alors que certains candidats à la présidentielle sénégalaise du 26 février appellent à un report du scrutin, le jugeant manipulé par le président Abdoulaye Wade, d’autres candidats se prononcent en faveur de la tenue de l’élection ce dimanche 26 février.
L’Union européenne (UE) a exhorté mercredi 22 février les autorités sénégalaises à lever l’interdiction de manifester à Dakar. Arrêtés à l’occasion d’un rassemblement de l’opposition, sept membres du mouvement « Y en a marre » comparaissaient le même jour devant la justice.
À moins d’une semaine du premier tour de l’élection présidentielle au Sénégal, les patrons sont encore indécis sur le choix du prochain chef de l’État. Mais tous attendent des réformes et jugent sévèrement le bilan d’Abdoulaye Wade. Enquête sur leurs aspirations.
À moins d’une semaine du premier tour de l’élection présidentielle au Sénégal, les patrons sont encore indécis sur le choix du prochain chef de l’État. Mais tous attendent des réformes et jugent sévèrement le bilan d’Abdoulaye Wade. Enquête sur leurs aspirations.