L’avocat d’Ousmane Sonko aide-t-il vraiment son client en jouant le matamore ? Ne devrait-il pas laisser la place aux conseils sénégalais de l’opposant ?
La principale coalition de l’opposition sénégalaise finira-t-elle par imploser ? La mise à l’écart de Khalifa Sall lors d’une rencontre avec le khalife général des mourides peut le laisser craindre.
Les forces socialistes, qui cheminent aux côtés de Macky Sall, rêvent de constituer une alternative aux formations libérales qui dirigent le pays depuis 2000. Pourtant, elles ne présenteront pas de candidat à la présidentielle de février 2024.
Depuis la clôture du dialogue politique, la principale coalition de l’opposition a déposé plusieurs requêtes devant le Conseil constitutionnel visant à faire invalider certaines réformes pourtant favorables à son propre camp.
Hospitalisé le 6 août dernier, l’opposant a été admis en réanimation dans la nuit de ce mercredi, selon ses proches. Il observe une grève de la faim depuis 19 jours.
Condamné à deux ans de prison ferme et incarcéré depuis le 31 juillet pour plusieurs chefs d’accusation, dont « appel à insurrection », l’opposant a été exclu par le ministère de l’Intérieur des listes électorales. Une décision qui le met hors course pour la présidentielle de février 2024.
Au Sénégal, la coalition d’opposition Yewwi Askan Wi a annoncé le 9 août la « fin de son compagnonnage » avec le mouvement de Khalifa Sall, accusé de « trahison ». Un divorce qui semblait, depuis plusieurs semaines, inéluctable.
Au Sénégal, les consultations se poursuivent pour désigner celui qui mènera la coalition BBY à la présidentielle de 2024, tandis que la majorité se déchire entre les différents candidats, tous en quête de soutiens.
Depuis l’incarcération de l’opposant Ousmane Sonko, suivie de la dissolution de son parti, le Pastef, la seule question qui vaille est : « Comment récupérer les voix de ses partisans ? »
Incarcéré depuis le 31 juillet, le principal opposant de Macky Sall s’affaiblit de jour en jour. La coalition Yewwi Askan Wi « l’implore » de mettre un terme à sa grève de la faim.
Après Sangomar, l’entrée en production du Grand Tortue Ahmeyim est elle aussi décalée à 2024, alors que Dakar mise sur les énergies fossiles pour dynamiser son économie.
Écroué dimanche à Dakar, le Franco-Espagnol a été libéré lundi 7 août sous contrôle judiciaire avant d’être expulsé, ont indiqué les autorités sénégalaises et ses avocats. Il a atterri à Paris ce 8 août.
Le gouvernement sénégalais a estimé lundi que l’opposant ne pouvait en l’état actuel prétendre à un nouveau procès après sa condamnation dans l’affaire du Sweet Beauty. Il ne peut donc prendre part à la présidentielle de 2024.
Hospitalisé dans la soirée du 6 août, l’opposant sénégalais refuse toujours de s’alimenter. Plusieurs de ses proches tentent de le faire changer d’avis.
Inculpé le 6 août au Sénégal pour, entre autres, appel à l’insurrection et diffusion de fausses nouvelles, l’avocat d’Ousmane Sonko avait été interpellé la veille en Mauritanie. JA retrace le fil des évènements.
L’opposant, en grève de la faim depuis son interpellation, a été admis aux urgences hospitalières dimanche 6 août à Dakar, ont indiqué des collaborateurs et l’un de ses avocats.
L’éligibilité de l’ancien maire de Dakar et du fils d’Abdoulaye Wade, candidats déclarés à la présidentielle de février 2024, posait question du fait de leurs condamnations respectives en 2018 et en 2015 pour des crimes économiques.
L’avocat franco-espagnol, qui faisait partie de l’équipe de défense d’Ousmane Sonko, était recherché par le Sénégal. Il a été appréhendé après plusieurs jours de jeu du chat et de la souris avec les autorités, ont indiqué des responsables policiers sénégalais.
Le parti a été dissous ce 31 juillet, au moment-même où son président était incarcéré. D’un syndicat lanceur d’alerte au premier parti d’opposition du pays, retour sur le parcours d’une formation politique hors normes.
Le gouvernement sénégalais a justifié jeudi la détention de l’opposant Ousmane Sonko, candidat à l’élection présidentielle de 2024, et la dissolution de son parti par ses nombreux « appels à l’insurrection » et la « promotion de la violence ».
Le chef d’état-major de l’armée de terre a été promu, en juin, coordonnateur des Opérations spéciales. Un signe supplémentaire de la confiance que lui accorde Macky Sall.
Le Pastef a été dissous par le gouvernement le 31 juillet, dans la foulée de l’inculpation du principal opposant à Macky Sall pour sept chefs d’accusation, dont « appel à insurrection » et « atteinte à la sûreté de l’État ». Une première depuis 1961.
Les autorités sénégalaises se sont gardées d’établir un lien direct entre cette agression et les protestations qui ont suivi l’incarcération d’Ousmane Sonko. Mais le ministre de l’Intérieur a fait référence à des « forces occultes » qu’il avait déjà invoquées dans un contexte quasi similaire.
À Dakar comme à Ziguinchor, des appels à manifester ont suivi l’incarcération de l’opposant. Le gouvernement campe sur sa fermeté pour prévenir « les mouvements insurrectionnels ».
Le parti des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) a été dissous par décret ce 31 juillet, deux heures après l’annonce de l’arrestation de l’opposant à Macky Sall.
Entendu le 31 juillet par le juge d’instruction Maham Diallo, l’opposant à Macky Sall, inculpé de sept chefs d’accusation, dont « appel à l’insurrection », a été placé sous mandat de dépôt. Son parti a été simultanément dissous par le ministère de l’Intérieur.