Le siège de campagne de la coalition Sàmm Sa Kàddu a été vandalisé par des individus non identifiés. Selon les responsables de cette alliance d’opposition portée par le maire de Dakar, l’acte serait l’œuvre de militants du Pastef, la formation du Premier ministre Ousmane Sonko. Une enquête a été ouverte.
Alors que la campagne électorale pour les législatives est lancée depuis le 27 octobre, le Premier ministre sénégalais compte sur la générosité des militants du parti au pouvoir pour conquérir l’Assemblée nationale.
Si Dakar est sorti de la liste des juridictions placées sous surveillance renforcée par le Groupe d’action financière (Gafi), Abidjan, Alger et Luanda doivent en revanche améliorer leurs dispositifs de lutte contre le blanchiment d’argent pour espérer la quitter.
Le tandem Bassirou Diomaye Faye-Ousmane Sonko oscille entre changement radical et sens des réalités. Si nul ne sait quel sera son bilan en fin de mandat, une chose est sûre : au pays de Senghor, les électeurs ont toujours le dernier mot.
La jeune femme, qui a porté plainte contre son époux pour « coups et violences », l’avait menacé de diffuser des vidéos intimes afin qu’il cesse de la harceler. Elle a été condamnée et incarcérée à Dakar.
À la veille du début de la campagne, le président sénégalais a appelé les acteurs politiques à se garder de toute « dérive » et à faire preuve de « responsabilité, de retenue et de modération » en vue des élections du 17 novembre.
Le départ d’Aliou Cissé du poste de sélectionneur du Sénégal relevait surtout d’une volonté politique. Il en ira de même pour la nomination de son successeur.
Pour Maurice Soudieck Dione, professeur agrégé en sciences politiques, l’organisation des législatives anticipées du 17 novembre ouvre la voie à de nouvelles alliances et dynamiques dans le jeu électoral national.
La musique, l’économie, la politique, la philosophie… et l’amour. Rencontre avec le prolifique écrivain sénégalais, auteur d’« Afrotopia » et du récent recueil de nouvelles « Le bouddhisme est né à Colobane ».
Les Sénégalais ont élu en mars dernier le plus jeune président de l’histoire du pays : Bassirou Diomaye Faye a 44 ans. Une preuve du renouvellement de la classe politique ? Pas si sûr…
La création de ces plateformes rassemblant tous les acteurs d’une filière, stratégie héritée de la présidence de Macky Sall et reprise par l’exécutif de Bassirou Diomaye Faye, doit permettre au Sénégal d’enclencher une révolution agro-industrielle qui favorise la transformation locale. Mais, pour l’heure, le bilan est mince.
Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel s’est prononcé contre ce face-à-face entre le Premier ministre et son prédécesseur. Peut-il encore changer d’avis ? Jeune Afrique dévoile les coulisses de ce qui était prévu.
Adepte des diatribes anti-pouvoir, de Macky Sall à Bassirou Diomaye Faye, le patron de médias et chef de parti, également candidat aux législatives, attend derrière les barreaux son procès en flagrant délit.
Le défi initial était de taille : créer une filière complète dans un pays où tout était à faire. Et s’il a fallu près de dix ans à l’entreprise laitière pour atteindre la rentabilité, désormais, forte de ce succès, elle voit plus loin.
Candidat aux législatives du 17 novembre, l’opposant a été écroué après avoir tenté de forcer un barrage de gendarmes pour se rendre sur les lieux des inondations dans l’est du pays.
Était-ce mal le connaître ? L’ancien chef de l’État, qui avait pourtant annoncé son intention de se retirer de la vie politique, a pris la tête d’une nouvelle coalition d’opposition au régime de Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko.
Alors que l’ex-président conduit la principale coalition de l’opposition en vue des législatives, des voix s’élèvent pour lui promettre les foudres de la Haute Cour de justice. Jeune Afrique fait le point.
L’ancien président du Sénégal est pour la première fois monté au créneau pour réfuter les chiffres de l’audit des finances publiques avancés par la nouvelle administration d’Ousmane Sonko.
Le plan de développement Vision Sénégal 2050, dévoilé le 14 octobre par le duo Faye-Sonko, multiplie les promesses et envisage un pays moderne, souverain et émergent d’ici à vingt-cinq ans. Un projet qui ne manque pas d’ambition.
Alors que l’entrée en production du méga-gisement gazier est « imminente », le pouvoir sénégalais veut s’y prendre avec pragmatisme et diplomatie. Explications.
Tandis qu’une coalition candidate aux législatives dénonce devant la justice un abus de faiblesse dont Abdoulaye Wade serait la victime, ce dernier a saisi le ministre de l’Intérieur pour protester contre l’utilisation, par ces dissidents, des couleurs, du slogan et du logo du parti qu’il a fondé.
À quelques semaines des élections législatives qui lui donneront ou non les coudées franches, le gouvernement sénégalais vient de présenter un plan pour les cinq prochaines années. Inscrit dans une stratégie à vingt-cinq ans, le programme allie jargon politicien et promesses chiffrées.
À un mois des élections législatives anticipées, Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko ont annoncé un nouveau programme de transformation de l’économie sénégalaise qui remplace le Plan Sénégal émergent de l’administration précédente.
Le pouvoir en place à Dakar depuis avril exposera en grande pompe son projet de développement pour les 25 prochaines années lundi 14 octobre. La présidence vante comme un « tournant » ce référentiel des politiques publiques, un plan de transformation économique, mais aussi politique.
Bien que candidat sous la bannière de la coalition Takku Wallu Sénégal pour le scrutin du 17 novembre prochain, l’ancien président mobilisera ses lieutenants et ses militants à distance.
Malgré le prêt d’1,8 milliard de dollars validé par le FMI en juin 2023, les nouvelles autorités sénégalaises n’ont encore bénéficié d’aucun décaissement. Et la situation risque de perdurer. Explications.
L’Arcop a suspendu le projet d’électrification de 1 700 villages mené par AEE Power EPC et l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (Aser). Le régulateur a été saisi par AEE Power Sénégal qui, évincé du projet, dénonce une violation de la loi sur l’attribution des marchés publics.
Malgré les recours déposés contre leurs candidatures, le Conseil constitutionnel a confirmé la participation du Premier ministre et du maire de Dakar aux élections législatives du 17 novembre.
Plusieurs responsables de la coalition Takku Wallu Sénégal, que mène l’ancien président sénégalais, ont exprimé leur mécontentement après la publication des listes électorales.