La ministre des Affaires étrangères a convié le corps diplomatique basé à Dakar pour lui livrer sa version sur les violences meurtrières qui ont secoué le pays la semaine passée.
Le président français a téléphoné à son homologue le 4 juin. Au menu des discussions : la crise politique sénégalaise après la condamnation d’Ousmane Sonko, à l’approche de la présidentielle prévue en février 2024.
Confronté pour la deuxième fois de son mandat à de violentes manifestations, le président a pour l’instant semblé garder le contrôle de la situation. Face à lui, l’opposition a appelé à de nouvelles manifestations.
Les heurts qui ont éclaté après la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko ont fait 16 morts. Le président Macky Sall a rappelé sa détermination à protéger la nation.
L’opposant sénégalais, qui n’a pas quitté son domicile dakarois depuis le 28 mai dernier, demeure en contact régulier avec son entourage. La tension de ces derniers jours est en partie retombée, mais la menace d’une arrestation continue de peser sur lui.
Tandis qu’Ousmane Sonko a été condamné à 2 ans de prison pour « corruption de la jeunesse », les autorités sénégalaises tardent à faire adopter un code de l’enfant pourtant finalisé. Principal point de crispation : les mariages précoces. Une discrète réunion a eu lieu à ce sujet il y a quelques mois.
Après des agressions contre des représentations sénégalaises à l’étranger, le gouvernement annonce la fermeture provisoire de ses consulats. Le calme revient à Dakar, mais Macky Sall ne s’est toujours pas exprimé.
Les différents secteurs de l’économie sont ébranlés par l’insécurité qui secoue le pays depuis la condamnation d’Ousmane Sonko. Si la situation perdurait, la perception du pays à l’international pourrait en pâtir.
En dépit d’une baisse des tensions depuis le 4 juin, la situation reste instable au Sénégal après la condamnation d’Ousmane Sonko. Sécurité, stratégie politique, communication… Sur qui s’appuie le chef de l’État pour garder la main ?
Après les violences meurtrières qui ont suivi la condamnation d’Ousmane Sonko, la situation reste tendue. Pour l’écrivain et universitaire El Hadji Malick Ndiaye, tous les protagonistes seront condamnés au tribunal de l’Histoire pour avoir échoué à préserver la paix sociale.
La police nationale a accusé des « civils armés » de se battre aux côtés des manifestants lors des heurts qui ont suivi la condamnation d’Ousmane Sonko. Des images prouvent pourtant que certains d’entre eux évoluent aux côtés des forces de l’ordre.
Depuis la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko, le 1er juin, le pays est en proie à des violences qui ont fait 16 morts. Le Pastef et le gouvernement s’en rejettent la responsabilité.
L’ancien Premier ministre, qui s’est retiré en avril de la coalition au pouvoir, trace son chemin vers la magistrature suprême en s’appuyant sur une équipe d’amis, de fidèles et d’anciens camarades de route du Parti démocratique sénégalais (PDS).
La tension reste vive deux jours après la condamnation d’Ousmane Sonko, alors que les émeutes ont déjà fait au moins 15 morts. Manifestants et internautes parviennent toutefois à contourner le blocage des réseaux sociaux.
Poursuivi pour viols, l’opposant sénégalais a finalement été condamné pour « corruption de la jeunesse ». Retour sur un verdict qui alimente la polémique.
Plusieurs des joueurs stars de l’équipe des Lions de la Teranga, dont Sadio Mané, ont lancé des appels au calme alors que le Sénégal est le théâtre d’émeutes meurtrières après la condamnation d’Ousmane Sonko.
L’armée a été déployée dans les rues de Dakar, alors que 15 personnes ont été tuées en deux jours à la suite de violence. De quoi faire craindre le pire si l’opposant Ousmane Sonko, condamné à deux ans de prison, était arrêté.
L’opposant, qui peut être arrêté « à tout moment », demeure reclus dans son domicile dakarois depuis sa condamnation. Les violences entre manifestants et forces de l’ordre ont déjà fait neuf morts dans le pays.
Ce jeudi 1er juin, le président du Pastef, principal opposant au président Macky Sall, a été condamné à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse ». Des heurts ont été signalés dans la capitale sénégalaise.
L’opposant sénégalais a été reconnu coupable « de corruption de la jeunesse » ce jeudi 1er juin. Il a en revanche été acquitté des faits de viol dont il était accusé.
Passé sans transition d’une opposition certes radicale mais classique à l’apologie de la désobéissance civile, Ousmane Sonko pourrait bien avoir franchi la ligne jaune. Le verdict dans son procès pour viols doit être connu ce jeudi 1er juin.
En cours depuis le 26 mai, la cyberattaque perpétrée par un groupe de hackers bangladais peut avoir un impact concret sur le travail quotidien de l’administration.
L’opposant, dont le jugement pour « viols et menaces de mort » doit être prononcé jeudi 1er juin, tente de jouer la carte de la rue en appelant « le peuple à se lever » contre le chef de l’État sénégalais.
Après avoir entretenu le mystère ce dimanche 28 mai, l’opposant sénégalais a dévoilé les circonstances de son retour à Dakar, sous la contrainte des gendarmes.
Afin d’empêcher le président sénégalais de se représenter, l’opposant espère obtenir l’appui de Washington. Il s’est donc offert les services de deux spécialistes des relations publiques.
Plusieurs partis de l’opposition prendront part au « dialogue national » qui doit débuter le 31 mai. En espérant voir entérinées leurs propositions en vue de la présidentielle de 2024.
L’opposant sénégalais a été interpellé dimanche par des gendarmes dans le sud du pays et ramené de force à son domicile de Dakar alors qu’il venait d’entamer sa « caravane de la liberté » vers la capitale.