Apparue le 16 mars parmi les VIPs du « giga meeting » de l’opposition à Dakar, l’ancienne alliée de Macky Sall saura-t-elle se faire accepter par sa nouvelle famille politique ?
L’opposant sénégalais, qui doit être jugé le 30 mars pour diffamation, a renforcé son équipe d’avocats en faisant appel notamment à Juan Branco, connu pour son soutien au mouvement des Gilets jaunes en France.
Le spécialiste français de l’habitat et du cadre de vie, qui ne dispose pas de boutique physique dans le pays, y propose désormais ses produits par l’entremise de l’e-commerçant.
Le chef de l’État est sorti de sa réserve tandis que le Sénégal est secoué par des heurts, parfois violents, en marge du procès pour diffamation de l’opposant Ousmane Sonko. Celui-ci a été renvoyé au 30 mars.
Début mars, plusieurs organisations, dont le National Democratic Institute, ont mené un lobbying dans le but d’apaiser les tensions et d’obtenir le report du procès du principal opposant à Macky Sall.
Plusieurs jours durant, l’opposant sénégalais et son entourage ont agité la thèse d’une « tentative d’assassinat », sans qu’aucun élément tangible permette de la corroborer.
Toujours accusé d’avoir divulgué des informations susceptibles de nuire à la défense nationale, le rédacteur en chef de Dakar Matin appelle le chef de l’État à clarifier ses intentions pour la présidentielle de février 2024.
Le Parti démocratique sénégalais travaille à mobiliser ses militants autour de la candidature attendue de Karim Wade, encore en exil au Qatar. Tout en essayant de se défaire de soupçons de rapprochement avec le régime de Macky Sall.
Avec un investissement de 4,7 milliards de F CFA, l’IFC a scellé un partenariat avec l’entreprise agrotechnologique agCelerant et Bank of Africa Sénégal pour contrer le risque de pénurie.
Au Sénégal, entre méthodes policières parfois excessives, provocations assumées du candidat de Pastef et scènes d’émeutes répétées, le procès opposant Ousmane Sonko au ministre Mame Mbaye Niang met Dakar en émoi.
À quelques mois de l’entrée en production des champs GTA et Sangomar, Manar Sall, le directeur général de la filiale « aval » de la Société des pétroles du Sénégal, décrit à Jeune Afrique son ambitieuse feuille de route.
Le procès de l’opposant, accusé de diffamation, a été renvoyé au jeudi 30 mars. L’audience s’était ouverte dans une ville quadrillée par les forces de l’ordre. Des heurts avec les manifestants ont été rapportés.
L’opposant sénégalais, qui doit comparaître jeudi devant la justice pour « diffamation » contre le ministre Mame Mbaye Niang, a été empêché de sortir de son domicile dakarois par les forces de l’ordre.
Des milliers de personnes ont manifesté hier dans la capitale sénégalaise, à l’appel de la principale figure de l’opposition dont le procès pour « diffamation, injures et faux » doit s’ouvrir ce jeudi 16 mars.
Un article paru dans le quotidien français « Le Figaro » ne prend guère en compte les efforts entrepris par le pays pour lutter contre la corruption, s’attardant uniquement sur des détails à charge « d’un rapport, au mépris de la déontologie la plus élémentaire », dénonce Samba Alar.
Les adversaires du président Macky Sall appellent à un « giga meeting » avant l’ouverture, le 16 mars, du procès pour diffamation d’Ousmane Sonko. S’il est reconnu coupable, il risque une peine d’inéligibilité pour la présidentielle de 2024.
Bloqué dans le pays depuis 2021 car sous le coup de plusieurs affaires judiciaires potentiellement explosives, l’opposant à Macky Sall tente de renforcer ses connexions à l’international, en particulier dans les sphères politiques françaises.
L’auteur sénégalais, récompensé en 2021, donne des ateliers d’écriture au sein de la toute nouvelle Maison des arts et de la création, créée par la prestigieuse école de la rue Saint-Guillaume.
L’ancien maire de Dakar veut fédérer autour de sa candidature à la présidentielle de 2024. Et tend la main au Parti socialiste, encore divisé sur la stratégie à adopter en amont du scrutin.
Cheikh Adjibou Soumaré a été placé en garde à vue le 9 mars après avoir publiquement interrogé le chef de l’État sur une forte somme d’argent qu’il aurait, selon lui, versé à l’ancienne cheffe du Rassemblement national.
Épinglé par la Cour des comptes, critiqué pour son action en tant que ministre des Transports, le beau-frère de Macky Sall ne dispose que d’une étroite marge de manœuvre. Sa proximité avec le président en fait en tout cas une cible facile pour l’opposition.
Journaliste pour une chaîne de télévision privée, Pape Ndiaye a été inculpé notamment pour « outrage à magistrat » et « diffusion de fausses nouvelles », puis incarcéré le 7 mars au soir.
L’ancienne directrice générale de Deloitte Sénégal utilise son réseau pour promouvoir la cause des femmes au Sénégal et dans la sous-région à travers l’investissement dans les PME locales.
L’ancien Premier ministre d’Abdoulaye Wade a réaffirmé ses ambitions présidentielles, fin février lors du séminaire de son parti, Rewmi, tout en maintenant son alliance avec la coalition de Macky Sall.
Dans le sillage de son succès sénégalais, le groupe français, qui annonce un chiffre d’affaires de 218 millions d’euros en Afrique en 2022, a implanté dix magasins en Côte d’Ivoire ces dix derniers mois.
Le premier opposant du pays se prépare activement à la présidentielle de 2024, pour laquelle il entend être candidat. Les plaintes à son encontre, pour viols et diffamation, ne semblent pas freiner sa détermination.
Alors que des journalistes sont poursuivis pour propagation de fausses nouvelles, de nombreux charlatans sévissent impunément sur les chaînes de télévision et de radio sénégalaises. Un fléau dont les pouvoirs publics gagneraient à se saisir.