Après une année sous les lambris internationaux, le président sénégalais est confronté à des résultats aux législatives peu enthousiasmants pour sa coalition. Son avenir politique pourrait en être modifié…
La situation est inédite au Sénégal où, au lendemain des résultats provisoires des élections législatives, la mouvance présidentielle accuse un net recul, sans pour autant avoir dit son dernier mot…
Les présidents en exercice de l’Union africaine et de la Cedeao ont été conviés à se rendre à Kiev, en Ukraine, d’ici à la fin du mois d’août, par le chef de l’État, Volodymyr Zelensky.
Un émissaire de Macky Sall a signé jeudi à Bissau un accord de paix avec César Atoute Badiate, à la tête d’une des franges du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC). Jeune Afrique a pu consulter le document.
Selon les résultats provisoires proclamés ce jeudi soir, la coalition présidentielle remporte 82 sièges contre 80 pour la l’inter-coalition de l’opposition. Macky Sall perd sa majorité absolue et sera contraint de jouer l’équilibriste.
Quatre jours après les élections législatives du 31 juillet, il est toujours impossible de départager la majorité sortante et l’opposition. Alors que chacun des camps revendique la victoire, ce suspense pourrait durer jusqu’à la mi-août.
Dans l’attente des résultats provisoires des législatives de dimanche, une cohabitation ne semble pas impossible à l’Assemblée nationale. Une victoire de l’opposition marquerait une première dans l’histoire du pays.
Le flou est total au lendemain des législatives sénégalaises. Aucun chiffre officiel n’est encore disponible, mais le camp de Macky Sall, d’un côté, comme celui d’Ousmane Sonko et de Barthélémy Dias, de l’autre, affirment avoir gagné le scrutin.
Ce 31 juillet, les Sénégalais votaient pour élire leurs représentants à l’Assemblée nationale. Dimanche soir, les résultats étaient encore inconnus, alors que chacun des clans a fait de ce scrutin un enjeu clé.
Vainqueur de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2022, le Sénégal a logiquement remporté la plupart des titres majeurs lors de la cérémonie des CAF Awards qui s’est tenue le 21 juillet. Présent à Rabat pour l’occasion, le président de la Fédération sénégalaise de football, Augustin Senghor, s’est confié à Jeune Afrique.
Sept millions de Sénégalais sont appelés à voter ce dimanche pour des élections qui feront office de référendum « pour ou contre Macky Sall », à moins de deux ans de la prochaine présidentielle.
Les Sénégalais sont appelés aux urnes ce dimanche pour des législatives clés, un an et demi avant la prochaine présidentielle. Elles font office de couperet, pour le président Macky Sall comme pour son opposition, menée par Barthélémy Dias et Ousmane Sonko.
L’ancien président de 96 ans a atterri ce vendredi à Dakar. Candidat aux élections de ce dimanche, il n’était pas rentré dans son pays depuis trois ans.
Ils sont plus de 2 millions et pourraient faire basculer le scrutin des législatives ce dimanche. Alors qu’aux dernières élections locales, les moins de 30 ans avaient massivement choisi l’opposition, la coalition présidentielle tente de gagner leurs voix.
La défaite de la majorité aux élections locales a donné l’espoir à l’opposition de faire carton plein à Thiès ce dimanche 31 juillet. D’autant plus qu’Idrissa Seck, ancien faiseur de rois, y a perdu en influence.
À 30 ans, cet homme de conviction dirige la plateforme digitale WOV Immobilier. Mais il est surtout le PDG d’Afrique Patrimoine, une ONG qui a fait de la restitution des œuvres africaines une priorité. Portrait.
Deux candidats issus de familles mourides s’affronteront le dimanche 31 juillet pour le siège de député de la ville sainte. Jeune Afrique est allé à leur rencontre.
La coalition d’Ousmane Sonko s’apprête à aller aux législatives du 31 juillet sans ses candidats titulaires, dont la liste nationale a été invalidée début juillet par le Conseil constitutionnel.
Le sélectionneur du Sénégal, Aliou Cissé, a quant à lui remporté le prix d’entraîneur africain de l’année. Chez les femmes, la Nigériane Asisat Oshoala a été primée pour la cinquième fois.
L’artiste s’est lancée en politique en créant, le 3 juillet, le Mouvement des jeunes pour la rupture (MJR). Un club politique proche de l’opposition qui veut faire barrage à Macky Sall, à dix jours des législatives du 31 juillet.
L’opposant a refusé samedi 16 juillet de s’exprimer au micro de la chaîne publique RTS, qu’il juge partiale dans son traitement de l’information. Ce n’est pas son premier coup d’éclat avec les médias.
Le chef de l’État souhaite promouvoir son image à l’international et travailler au rayonnement de la diplomatie sénégalaise. Mais ce cabinet de conseils américain n’est pas seul sur le coup…
Célèbre depuis qu’il a réalisé le portrait officiel de Barack Obama, le peintre américain passe une partie de son temps entre Lagos et Dakar. Rencontre.
Plusieurs organisations de défense des droits humains réclament une enquête indépendante après la mort de François Mancabou, arrêté le 17 juin à Dakar par les forces de l’ordre en marge des manifestations de l’opposition interdites par le gouvernement.
« Cold case » (5/7). Le vice-président du Conseil constitutionnel a été abattu le 15 mai 1993, au lendemain des élections législatives opposant le camp d’Abdoulaye Wade à celui d’Abdou Diouf, au pouvoir. Si ses meurtriers ont été condamnés, les commanditaires, eux, n’ont jamais été inquiétés.
Prenant le contre-pied des estimations, Dakar table sur 888 milliards de F CFA de recettes publiques issues de l’exploitation des gisements gazier Grand Tortue Ahmeyim (GTA) et pétrolier de Sangomar.
Militante de toujours du PDS, la députée de la diaspora en Italie, connue pour ses interventions énergiques à l’Assemblée, se présente cette fois dans la ville proche de Dakar.