Primes en hausse, terrains offerts par l’État sénégalais… Après leur victoire face à l’Égypte, la sélection sénégalaise et son staff ont tiré le gros lot. La récompense est-elle excessive ?
Depuis que les Lions de la Téranga ont été sacrés champions d’Afrique, le 6 février dernier, le pays est en lévitation. Un moment de grâce qui ne masquera pas longtemps les profonds clivages entre les acteurs des différents partis, pas plus qu’il n’effacera d’ailleurs les divergences au sein d’une population agitée par d’importants débats sociétaux.
Après l’ouverture de deux supermarchés à Touba et Dakar, l’enseigne Elydia, créée par feu Abdoulaye Elimane Dia, ambitionne de s’imposer dans la grande distribution et de contrarier les plans des géants du secteur. Oumar Seck, successeur du fondateur, mettra tout en œuvre pour remporter ce pari.
Après les revers des élections locales, la majorité tente de se remobiliser avant les législatives du 31 juillet. Certains responsables politiques risquent fort d’y laisser des plumes.
Aliou Cissé, Sadio Mané, Édouard Mendy… Les Lions de la Teranga ont pu compter sur des personnalités hors du commun pour décrocher enfin la Coupe d’Afrique des nations, le 6 février au Cameroun.
Il a été le principal acteur du sacre du Sénégal, devenu champion d’Afrique en battant l’Égypte dimanche soir (0-0, 4-2 aux t.a.b). Et tout au long de la compétition, l’attaquant des Lions de la Teranga a tiré ses coéquipiers vers le haut.
Après la première consécration du pays comme champion d’Afrique, le président Macky Sall a décidé d’offrir une journée de fête à ses concitoyens pour célébrer la victoire.
Le Sénégal a remporté la CAN face à l’Égypte au bout des tirs au but, dimanche 6 février. Sadio Mané a marqué le tir décisif offrant le titre aux Lions de la Teranga.
Après deux finales perdues en 2002 et 2019, les Lions de la Teranga deviennent champions d’Afrique pour la première fois de leur histoire, en s’imposant face aux Pharaons aux tirs au but (4-2), après un match nul 0-0.
Pour la première fois de leur histoire, le Sénégal et l’Égypte vont s’affronter en finale de la Coupe d’Afrique des nations, ce dimanche soir à Yaoundé. Si la présence des Lions de la Teranga à ce stade était attendue, celle des Pharaons l’était un peu moins.
La vidéo de sa mort en direct avait fait le tour de la toile. Un an après les manifestations meurtrières qui ont coûté la vie au tailleur de 33 ans, ainsi qu’à treize autres jeunes gens dans plusieurs villes sénégalaises, Amnesty International lance une campagne pour l’accès à la justice et le droit à la vérité des familles endeuillées.
Aux élections locales du 23 janvier, l’animateur-vedette de Zik FM, qui portait les couleurs de la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi, a battu Aliou Sall, frère cadet de Macky Sall et maire sortant de Guédiawaye, l’une des principales communes de la banlieue de Dakar.
C’est le « match dans le match » de cette première demi-finale de la Coupe d’Afrique des nations. Le brillant gardien burkinabè Hervé Koffi va devoir être à la hauteur de sa réputation pour contrer l’attaquant sénégalais Ismaïla Sarr, auteur d’une entrée fracassante contre la Guinée équatoriale.
Le collectif sénégalais « And samm jikko yi » égratigne le président Macky Sall sur la pénalisation des relations homosexuelles. Tous deux défendent pourtant peu ou prou la même ligne.
C’est la dernière ligne droite. Le 3 février en soirée, on saura quelles seront les équipes finalistes de la Coupe d’Afrique des nations qui se déroule au Cameroun jusqu’au 6.
Sans bruit et sans enthousiasmer les foules, la sélection sénégalaise s’avance doucement mais sûrement vers le dernier carré de la Coupe d’Afrique des nations. Mais il faudra d’abord que les Lions de la Teranga écartent la surprenante et coriace Guinée équatoriale, dimanche à Yaoundé.
Plusieurs dizaines de ministres et de hauts fonctionnaires s’étaient lancés dans la course, parfois sans l’aval du président Macky Sall. Mais les résultats provisoires des élections du 23 janvier semblent être mitigés pour la coalition au pouvoir.
Adepte d’une stratégie solitaire, le Parti démocratique sénégalais de l’ancien président a accusé un net recul lors des élections du 23 janvier, où il a été quasiment incapable de s’imposer dans un grand bastion.
Comme à son habitude, la capitale sénégalaise, volontiers frondeuse, échappe au pouvoir. Les résultats provisoires donnent le candidat de la coalition Yewwi Askan Wi largement vainqueur.
Dakar, Ziguinchor, Kaolack… Emmenée par Ousmane Sonko et Khalifa Sall, l’opposition s’impose dans plusieurs villes emblématiques. Le camp du président Macky Sall, lui, garde son hégémonie dans le nord du pays.
La campagne pour les élections du 23 janvier est le théâtre de multiples invectives entre candidats. Bien loin de l’esprit de la charte de non-violence qui vient d’être signée par plusieurs des coalitions en lice.
L’ACTUALITÉ VUE PAR… Chaque samedi, Jeune Afrique invite une personnalité à décrypter des sujets d’actualité. À la veille des élections locales au Sénégal, Ibrahima Kane, de l’Open Society Initiative for West Africa (Osiwa), fondation de l’Américain Georges Soros, analyse les enjeux du scrutin.
Des violences ont émaillé la fin de la campagne de l’opposant et candidat à la mairie de Dakar. Les équipes du candidat de la coalition Yewwi Askan Wi en rejettent la responsabilité sur des partisans de la majorité. Des incidents qui sont survenus à trois jours du scrutin, prévu dimanche.
Championne d’Afrique en titre, l’Algérie a été éliminée dès le premier tour de la CAN, comme le Ghana, un autre prétendant. À l’inverse, plusieurs équipes ont surpris, dont la Gambie, les Comores et le Malawi.
Pour les élections du 23 janvier, l’ancien leader du mouvement citoyen Y en a marre fait ses premiers pas en politique en se portant candidat dans la ville du centre du Sénégal qui l’a vu grandir. Après un parcours brillant de militant, il prône une politique de rupture.
Les 6,6 millions d’électeurs sénégalais sont appelés aux urnes dimanche 23 janvier. Cartographie des grandes batailles de ce scrutin local, dont majorité comme opposition ont fait un enjeu national à mi-mandat de Macky Sall.
Nerf de la guerre en période électorale, la communication est l’occasion pour chaque postulant de se démarquer et de se vendre auprès des citoyens. En déployant des moyens sans limites, sinon celles de leur portefeuille.