La compagnie nationale sénégalaise s’est, dès 2017, lancée dans l’achat d’Airbus flambant neufs pour se constituer une flotte à la hauteur de ses aspirations. Cette stratégie, qui lui a permis d’ouvrir des lignes vers l’Europe et les États-Unis, s’est avérée désastreuse à moyen terme. Aujourd’hui, plombée par les dettes, Air Sénégal peine à décoller.
Après plusieurs semaines d’attente, le gouvernement d’Ousmane Sonko a finalement installé le comité d’experts chargé de conduire les travaux pour un réexamen des contrats dans le secteur extractif.
En grande difficulté financière, le pavillon national créé en 2017 par Macky Sall enchaîne les erreurs stratégiques. Et peut aller jusqu’à mettre en jeu le sujet crucial de la sécurité.
Fruit d’un partenariat avec le Centre spatial universitaire français de Montpellier (CSUM), ce satellite sera notamment chargé de collecter des données pour la Direction de la gestion et de la planification des ressources en eau.
Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a installé un comité pour la commémoration de l’assassinat de tirailleurs africains, pour « aller plus loin dans la manifestation de la vérité », après que six de ces soldats coloniaux ont été reconnus « morts pour la France » par Paris.
Au lendemain d’une grève des médias, qui estiment que leur liberté d’expression est menacée, le président sénégalais a déclaré dans un communiqué que « la situation générale de la presse nationale mérite une attention particulière », sans apporter plus de précisions.
Cinq ans après sa création, à Dakar, la résidence artistique du célèbre peintre américain est confrontée à des problèmes de gestion qui mettent son existence en péril. Parviendra-t-elle à se renouveler ?
Lors de sa courte visite à Bamako, le 12 août, le Premier ministre sénégalais a affiché sa volonté de maintenir, voire de renforcer les liens avec le Mali. Critiquant les décisions prises par la Cedeao vis-à-vis de la junte, il a cependant plaidé pour « sauver ce qui est sauvable ».
Au lendemain de la mutation de trois magistrats impliqués dans des procédures qui ont visé Ousmane Sonko, le Premier ministre, Mouhamadou Ndiaye Sarr, de l’Union des magistrats sénégalais, analyse pour Jeune Afrique les soupçons d’atteinte à l’indépendance de la justice.
Après une journée sans presse, ce mardi, le bras de fer continue entre les patrons des médias sénégalais et le nouveau régime. Manifestement inflexible sur les questions fiscales, le tandem Faye-Sonko va-t-il tenter de mettre les journalistes au pas ?
Mardi 13 août, les patrons des médias sénégalais appellent à une journée sans information. Après des décisions prises par le gouvernement du Premier ministre Ousmane Sonko à l’encontre des organes de presse, ceux-ci affirment craindre pour leur liberté d’expression.
GARDE RAPPROCHÉE – Après des années passées dans l’opposition, le Premier ministre sénégalais s’est assuré de conserver près de lui ses principaux compagnons politiques.
La bataille mémorielle a repris, entre Dakar et Paris, autour du massacre de tirailleurs sénégalais, en décembre 1944, par les troupes coloniales. Décryptage en vidéo des enjeux de cette polémique qui, au-delà de débat historique, dit beaucoup des relations entre la France et le Sénégal.
Dans le collimateur de la direction générale des impôts et domaines, l’opérateur principal du gisement pétrolier Sangomar a saisi la justice pour contester un récent redressement fiscal.
Depuis la présidentielle, les médias privés se sont retrouvés dans le collimateur du Premier ministre Ousmane Sonko. Et les organisations professionnelles sont vent debout face à ce qu’elles qualifient de règlements de comptes susceptibles de mettre le secteur en péril.
Les propos du Premier ministre sur le port du voile dans les établissements scolaires ont relancé un vieux débat au Sénégal et suscité l’indignation de l’Église catholique.
DÉCRYPTAGE – Près de 80 ans après le meurtre, par les troupes françaises, de centaines de tirailleurs sénégalais, la plaie mémorielle entre la France et le Sénégal, et plus largement entre Paris et ses anciennes colonies, est loin d’être refermée.
Les discussions qui ont conduit à la libération, en pleine campagne électorale, des opposants Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, aujourd’hui au pouvoir, attise toujours les inimitiés au sein du parti de Macky Sall. Quatre mois après la présidentielle, Jeune Afrique continue de lever le voile sur les médiateurs de l’ombre qui ont permis de rapprocher les ennemis jurés.
L’Église catholique au Sénégal s’est dite « indignée » par une déclaration du Premier ministre assurant que le gouvernement ne permettrait « plus à certaines écoles d’interdire le port du voile ».
L’ancien directeur commercial d’Air Sénégal International a été désigné par le conseil d’administration de la compagnie aérienne pour remplacer Alioune Badara Fall, en pleine période de crise pour la société nationale.
L’annonce, il y a un an, de ce projet de partenariat entre Thiès et la ville ukrainienne devenue russe en 2014 avait suscité l’ire de Kiev en pleine guerre contre Moscou.
Plusieurs ministres sont accusés d’avoir favorisé l’accession de membres de leur famille à des postes à responsabilité au sein du gouvernement et de l’administration. Ce dont ils se défendent.
La rupture entre l’ancien chef d’État et celui qui fut son Premier ministre ébranle l’Alliance pour la république (APR), l’ex-parti au pouvoir, et l’unité revendiquée de l’ancienne famille présidentielle.
L’ex-ministre de Macky Sall a été nommé, au mois de juillet, envoyé spécial pour le Sahel du président sénégalais, lui-même désigné facilitateur avec l’Alliance des États du Sahel par la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest.
Alors qu’un ancien ministre de Macky Sall alimente malgré lui l’hypothèse d’un assassinat d’État camouflé en noyade accidentelle, les liens respectifs de Fulbert Sambou et Didier Badji, les deux gendarmes disparus en 2022, avec Ousmane Sonko et Nafi Ngom Keïta, aiguisent la suspicion de leurs proches.
Chef du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, dans une Assemblée nationale qui reste suspendue à l’annonce d’une probable dissolution, le député « patriote » Ayib Daffé dit laisser au nouveau chef de l’État le soin de décider de la date de celle-ci, qu’il espère proche.
Une vague de nominations à la tête des ambassades stratégiques devrait entériner la nouvelle politique extérieure de Bassirou Diomaye Faye et donc, le départ de nombreux membres de l’ex-coalition au pouvoir.
Bien qu’en pleine expansion, le rejet de l’homosexualité est un phénomène récent au Sénégal. Porté par un discours virulent et instrumentalisé politiquement, il se traduit par des actes de violence inédits dans le pays.
Le président Bassirou Diomaye Faye a déclaré à la presse, samedi 13 juillet, vouloir discuter avec « sérénité » de la présence militaire française au Sénégal et poursuivre ses discussions de médiateur entre la Cedeao et l’Alliance des États du Sahel.