Des ponts, des arènes sportives, des centrales solaires, des centaines de kilomètres de bitume… Les grands projets inscrits au Plan Sénégal émergent (PSE) ont transformé le Sénégal. Mais certains pointent les risques d’endettement, la faible part prise par les entreprises sénégalaises dans les chantiers, et questionnent la réalité des retombées pour les populations.
Depuis l’annulation officielle de #SunuDébat par le Conseil national de régulation de l’audiovisuel, le 19 février, les spéculations vont bon train. Le CNRA a-t-il cédé in extremis à une injonction de Macky Sall, qui s’était refusé à participer à ce débat entre les candidats du premier tour ? Ou l’accord de principe d’abord donné par ses challengers s’est-il révélé de pure forme ?
Grâce à des choix stratégiques avisés et à une conjoncture favorable dans les secteurs clés, le gouvernement sénégalais affiche un bilan positif. Mais la population attend une amélioration plus tangible de ses conditions de vie.
Dans la fratrie Sarr, on connaît bien l’aîné, Felwine. Six de ses cadets sont aussi des auteurs, compositeurs et interprètes reconnus dans des styles très divers : jazz, afro-fusion, reggae, rap, funk, blues…
Dynamisme économique, stabilité politique, attrait culturel… Dakar ne manque pas d’atouts pour disputer à Abidjan le leadership régional en matière de tourisme haut de gamme.
Le CNRA a tranché : #SunuDébat n’aura pas lieu. Lancée par des citoyens sénégalais sur les réseaux sociaux, cette initiative visait à rassembler les candidats à l’élection présidentielle à l’occasion d’un débat télévisé.
Écologique et rentable, la ligne de TER Dakar-Diamniadio, inaugurée à la mi-janvier, est l’une des principales réussites du Plan Sénégal émergent. Du moins selon l’exécutif.
Affaiblie et encore tributaire d’Abdoulaye Wade, qui appelle au boycott d’un scrutin qu’il dit « verrouillé », l’opposition jouera gros le 24 février. Parviendra-t-elle à mettre Macky Sall en ballotage ?
Si les femmes sont bien représentées à l’Assemblée nationale, la parité est cependant loin d’avoir gagné tous les niveaux de la politique sénégalaise. Au point que le 24 février, la bataille des urnes se jouera entre cinq hommes.
Au Sénégal, les femmes représentent plus de la moitié de la population et portent une part considérable de l’économie du pays, notamment dans l’agriculture et le commerce. Sans compter le secteur informel, le taux d’activité entrepreneurial féminin s’élève à 37 %.
« Traque aux biens mal acquis », condamnations de Karim Wade et Khalifa Sall… Ismaïla Madior Fall, ministre de la Justice, revient sur les accusations portées en la matière contre le régime de Macky Sall, candidat à sa propre succession le 24 février.
Favori de la présidentielle sénégalaise du 24 février, le chef de l’État sortant, Macky Sall, a su exploiter à son profit la disparition des mastodontes et la recomposition de l’échiquier politique qu’elle a entraînée.
Au lendemain de l’élection présidentielle, le Sénégal ne pourra faire l’économie d’une réflexion de fond sur le renforcement des fondements démocratiques de la République, pour que les formes d’exercice du pouvoir conféré par le suffrage universel soient cohérentes, d’une part, avec les attentes exprimées dans les urnes par les citoyens, d’autre part, avec les principes d’éthique et de justice qui s’imposent à tous les gouvernants.
Assis au premier rang lors du meeting de Macky Sall à Bignona, le 10 février, l’avocat Robert Bourgi était-il invité par Abdoulaye Baldé ou s’y est-il rendu de son propre chef ? Parmi les proches du président sénégalais, les avis divergent.
Depuis plusieurs années, c’est le leitmotiv de l’opposition sénégalaise : le processus électoral manque de transparence et d’équité, et le scrutin risque d’être entaché de fraudes. Une accusation que les démentis successifs des autorités ne parviennent pas à dissiper.
Les enquêtes d’opinion non officielles sont pratique courante en période électorale au Sénégal. Pourtant, une loi de 1986 en interdit la diffusion. Petit tour de ce paradoxe, à quelques jours de la présidentielle du 24 février.
Dans un contexte mondial où les rituels électoraux démocratiques semblent produire de plus en plus d’élus populistes ou incompétents, il vaut mieux vivre dans un pays comme le Sénégal, selon Gilles Olakounlé Yabi, où les programmes politiques des candidats à la présidentielle jouent un rôle important.
Appelant à un autodafé du matériel électoral et à un boycott de l’élection, l’ex-président Abdoulaye Wade est bien seul à préconiser la politique de la terre brûlée. Au soir du 24 février, il pourrait s’y brûler les ailes…
Le ministre de l’Intérieur sénégalais, Aly Ngouille Ndiaye, a minimisé ce 14 février l’impact des appels de l’ancien chef de l’État, Abdoulaye Wade, à empêcher la tenue du scrutin présidentiel. Il a également assuré qu’il était devenu impossible de « truquer des élections » dans le pays.
Le Sénégalais Mbaye Diagne (27 ans), qui vient de s’engager pour le Galatasaray Istanbul, est le meilleur buteur tous championnats européens, à égalité avec un certain Lionel Messi (21 buts). Mais son parcours a souvent emprunté des chemins sinueux.
Le rappeur Simon a diffusé sur Internet, le jour de la Saint-Valentin, son morceau « Yaa Tey ! », dans lequel il « déclare sa flamme » au président Macky Sall, à quelques jours de l’élection du 24 février. Une déclaration au deuxième degré qui fait le buzz…
Arrivé il y a une semaine dans la capitale sénégalaise, l’ancien président sénégalais a multiplié les rencontres avec des représentants de l’opposition. Mais mercredi soir, Abdoulaye Wade a réitéré ses appels à attaquer les bureaux de vote pour empêcher la tenue de la présidentielle.
Fatou N’Diaye rayonne dans « Un ange », du réalisateur belge Koen Mortier, une fable amoureuse inspirée d’un fait réel : la mort mystérieuse d’un coureur cycliste au Sénégal.
À une dizaine de jours du premier tour de l’élection présidentielle sénégalaise, le porte-parole de Y en a marre appelle ses compatriotes à massivement aller voter le 24 février. Et assure que le mouvement citoyen ne soutient aucun candidat. Interview.
Pour s’assurer que l’élection du futur président sénégalais se déroule dans de bonnes conditions, l’Eglise du Sénégal envoie des « observateurs » formés dans différents bureaux de vote. Au total, un millier de volontaires composés de membres de la commission « justice et paix » et des scouts du Sénégal se mobilisent.
La gendarmerie sénégalaise a arrêté 24 personnes, dont une vingtaine de partisans d’Issa Sall, et saisi des armes après les violences électorales qui ont jusqu’à présent fait au moins deux morts.
La campagne #SunuDébat, lancée début janvier par quelques citoyens sénégalais sur les réseaux sociaux, a fini par se concrétiser : un débat télévisé entre les candidats à la présidentielle aura lieu le jeudi 21 février. Seul Macky Sall refuse encore d’y participer.
Les responsables politiques et la société civile au Sénégal appelaient au calme lundi soir après le premier mort signalé depuis le début de la campagne présidentielle lors de heurts entre militants du parti au pouvoir et de l’opposition.