D’après le classement 2010 de la fondation Mo Ibrahim, de nombreux pays africains connaissent des « avancées » en matière de développement économique et humain. Mais dans certains pays, l’État de droit recule.
Les États-Unis souhaitent étendre les franchises de frais douaniers aux pays pauvres non africains. Une lourde menace pour l’Agoa et fatalement pour les économies du continent.
Pour financer son développement de façon autonome, le continent doit revoir ses politiques de prélèvements. Particuliers, entreprises et multinationales sont dans le collimateur pour remplir les caisses des États.
Les assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD) qui se sont tenues à Abidjan, du 27 au 28 mai, ont été l’occasion de réélire Donald Kaberuka à la tête de l’institution. Et de discuter de certaines médiations brûlantes.
Le président Ahmed Abdallah Sambi a nommé un gouvernement intérimaire, mercredi 26 mai, quelques heures avant la fin théorique de son mandat. En mars, il avait obtenu une prolongation de son mandat jusqu’à fin 2011, à la faveur d’une réforme constitutionnelle contestée. La veille, des habitants l’île de Mohéli avaient commencé à dresser des barricades.
Après avoir frôlé la banqueroute, l’archipel de l’océan Indien a troqué son système socialiste contre un libéralisme à la créole. Une révolution, accompagnée d’une mutation de l’économie et du rapport des citoyens à l’État, qui en a surpris plus d’un.
Le président du Venezuela Hugo Chavez a annoncé lundi soir qu’il voulait construire une raffinerie en Mauritanie, pour distribuer du pétrole dans ce pays africain, mais aussi au Mali et au Niger voisins.
Seuls l’Afrique du Sud, le Botswana, l’Érythrée, Madagascar, Maurice, le Rwanda et les Seychelles peuvent être considérés comme de bons élèves dans la lutte contre le tabagisme.
Après trente années de croissance ininterrompue, l’archipel fait face à une banqueroute sans précédent. Et remet en question son modèle de développement.