Plus de 60 corps de malades d’Ebola ont été découverts et 22 nouveaux cas identifiés depuis le début du confinement total de la population en Sierra Leone pour trois jours, ont annoncé dimanche les services de santé.
La Sierra Leone entre dimanche dans son troisième et dernier jour de confinement général qui doit permettre de contenir l’expansion du virus Ebola, alors que des critiques s’élèvent sur une opération qualifiée par certains de « coup de pub » mal organisé.
La population du Sierra Leone vivait samedi son deuxième jour de confinement général, après une première journée « difficile » pour les équipes chargées d’informer les habitants sur l’épidémie d’Ebola, qui suscite une mobilisation internationale croissante.
La France et l’Allemagne ont annoncé vendredi la mise en place d’un pont aérien depuis Dakar afin d’acheminer l’aide vers les pays frappés par l’épidémie d’Ebola, qui a conduit la Sierra Leone à décréter trois jours de confinement de sa population.
Dans la lutte contre le virus Ebola, qui a déjà fait 2 630 morts, selon le dernier bilan de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la recherche d’un sérum a provoqué des effets pervers. L’OMS a ainsi dénoncé un nouveau commerce : celui du sang de personnes ayant survécu au virus. Explications.
Le Sierra Leone s’apprête à lancer une opération géante de porte-à-porte à destination de ses six millions d’habitants. La population est invitée, à partir de jeudi soir, à rester confinée pendant trois jours afin de recevoir la visite d’un des 30 000 agents mobilisés par l’État contre le virus Ebola.
Les pays ouest-africains les plus touchés par Ebola espèrent un tournant grâce à l’aide militaire promise mardi par les États-Unis. Autre motif d’espoir : l’examen, ce jeudi, par le Conseil de sécurité de l’ONU, d’un projet de résolution visant à juguler l’épidémie.
Barack Obama a annoncé mardi soir le déploiement de 3 000 militaires américains en Afrique de l’Ouest pour lutter contre la propagation d’Ebola. Point par point, voici ce que prévoit Washington pour stopper le virus tueur.
À l’issue d’une réunion à huis-clos à Genève, mardi, le Dr David Nabarro, coordonnateur de l’ONU contre l’épidémie d’Ebola, a indiqué que les Nations unies avaient besoin d’un milliard de dollars pour lutter contre la fièvre hémorragique en Afrique de l’Ouest.
La mobilisation internationale contre Ebola a reçu vendredi un renfort de taille, Cuba annonçant l’envoi de 165 médecins et infirmiers en Sierra Leone, un déploiement encore loin de remédier à la pénurie criante de personnels médicaux face à l’épidémie en Afrique de l’Ouest.
La lutte contre Ebola, c’est aussi un enjeu de communication. Pour les chefs d’État et de gouvernement. Pour les ONG. Et pour les compagnies aériennes.
Les mesures de quarantaine, discriminatoires à l’égard des pays touchés, sont-elles excessives ? L’Organisation mondiale de la santé a-t-elle sous-estimé l’ampleur de la menace ? Pendant que l’on se perd en conjectures, l’épidémie et la psychose gagnent du terrain…
L’Union africaine, qui s’est réunie lundi à Addis Abeba pour définir une stratégie de lutte contre l’épidémie d’Ebola qui sévit actuellement en Afrique de l’Ouest, a appelé les pays du continent à lever toutes les restrictions aux voyages vers les pays touchés par le virus.
Réuni en urgence lundi à Addis-Abeba, le Conseil exécutif de l’Union africaine (UA) doit notamment aborder l’utilité des mesures de suspensions de vols et de fermetures de frontières à l’encontre des pays les plus touchés par Ebola.
Le gouvernement sierra-léonais a annoncé samedi que la population sera confinée à domicile du 19 au 21 septembre, pour détecter plus facilement les cas de cette maladie qui ne cesse d’y progresser.
Tandis que l’épidémie d’Ebola ne cesse de s’étendre en Afrique de l’Ouest, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a proposé huit traitements ainsi que deux vaccins expérimentaux à développer au plus vite, à l’occasion d’une réunion organisée jeudi et vendredi à Genève.
L’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) s’alarme du risque de pénuries alimentaires dans les pays les plus touchés par l’épidémie d’Ebola qui progresse inexorablement en Afrique de l’Ouest, où le nombre de malade ne semble pas prêt de se tarir.
Alors que l’épidémie continue de se propager, l’inquiétude s’est transformée en véritable psychose. Tout le continent pourrait bien en faire les frais.
Avec la suspension des vols d’Air France vers la Sierra Leone, le Maroc est le dernier pays à desservir de manière régulière les trois principaux pays frappés par l’épidémie d’Ebola, une singularité qui s’explique par la stratégie africaine du royaume.
British Airways a annoncé mardi maintenir la suspension de ses vols à destination et depuis le Liberia et la Sierra Leone jusqu’à la fin de 2014. La compagnie aérienne a pris cette décision en raison de l’épidémie d’Ebola qui sévit dans ces pays d’Afrique de l’Ouest.
Le président ivoirien Alassane Ouattara a exprimé à un ministre son refus de voir le match Côte d’Ivoire-Sierra Leone se tenir à Abidjan, le 6 septembre. Mais pour l’instant, aucune solution de rechange n’a été trouvée.
Un médecin libérien contaminé par Ebola, qui avait reçu une dose du sérum expérimental ZMapp, est décédé dans la nuit de dimanche à lundi. Le ministre de la Santé a toutefois relevé des « signes d’espoir » quant à l’état de deux autres praticiens soignés par le même traitement.
Un expert de l’Organisation mondiale de la santé, opérant en Sierra Leone pour lutter contre l’épidémie d’Ebola, a contracté le virus à l’origine de la fièvre hémorragique, selon un communiqué publié dimanche par l’OMS.
L’ONU et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont promis samedi des moyens « sans précédent » au Liberia pour faire face à la propagation foudroyante du virus Ebola, qui menace les acquis de dix ans de paix dans le pays.
L’épidémie d’Ebola a atteint une telle vitesse de propagation qu’il faudra de six à neuf mois pour l’arrêter, a prévenu vendredi un haut responsable de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Liberia, le pays le plus touché, où plus aucune région n’est épargnée.
Alors que commence la tournée du coordinateur de l’ONU contre le virus Ebola dans les pays les plus touchés par l’épidémie, le Sénégal a décidé jeudi de fermer ses frontières terrestres avec la Guinée. En RDC, des tests sont en cours pour déterminer l’origine de la mort de treize personnes, décédées d’une fièvre hémorragique « d’origine indéterminée ».
La psychose suscitée par le virus Ebola atteint parfois des records d’absurdité. Les raccourcis, les incompréhensions et les confusions alimentent l’inquiétude à l’étranger… qui peut rapidement se transformer en afrophobie, voire en racisme pur et simple.
La présidente du Liberia, Ellen Johnson-Sirleaf, a décrété mardi un couvre-feu général à partir de mercredi soir et la mise en quarantaine de deux quartiers urbains, dont un dans la capitale, Monrovia. Le coordinateur de l’ONU pour Ebola est attendu prochainement dans les pays les plus touchés par l’épidémie.
Alors que le bilan s’aggrave, une lueur d’espoir apparaît peut-être en ce qui concerne l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest. Mardi, le ministre libérien de l’Information a annoncé que l’état des trois médecins africains soignés par un traitement expérimental s’était amélioré de façon « remarquable ».