Alors que les frontières continuent de se fermer en Afrique de l’Ouest, qui lutte contre l’épidémie d’Ebola, le bilan du virus ne cesse de s’alourdir. En trois jours, ce sont plus d’une centaine de cas qui ont été recensés par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), dont 84 ont été mortels.
L’Assemblée des États parties au statut de Rome doit être présidée par un État africain en 2015. Mais aucun des trois candidats en lice ne se désiste pour un autre.
Rien ne distingue Kailahun d’autres bourgades commerçantes de Sierra Leone. Rien, sinon la dizaine de barrages à franchir pour y accéder, depuis la mise en quarantaine du cœur de la « zone contaminée » par l’épidémie d’Ebola, l’équivalent biologique d’une zone irradiée.
Le Kenya a annoncé samedi interdire l’entrée sur son territoire, à compter de mercredi, aux voyageurs venant de Guinée, du Liberia et de Sierra Leone, principaux foyers de l’épidémie d’Ebola qui a déjà fait près de 1 200 morts en Afrique de l’Ouest.
ONG et sociétés de Croix-Rouge insistaient vendredi sur la nécessité de se mobiliser davantage face à une épidémie de fièvre hémorragique Ebola « largement sous-évaluée » qui se répand plus vite que la capacité actuellement mise en oeuvre pour y faire face.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) estime que l’ampleur de l’épidémie d’Ebola est « largement sous-évaluée », alors que les pays africains affectés ont avoué jeudi leur impuissance à juguler par leurs propres moyens la progression du virus.
Le sérum expérimental ZMapp devrait être livré au Liberia sous 48 heures mais ne sera administré qu’aux médecins contaminés, ont annoncé mardi les autorités du pays.
La rémission de deux médecins américains infectés par le virus Ebola grâce à une dose du sérum ZMapp intrigue, indigne ou nourrit les espoirs en Afrique. Comment démêler le vrai du faux ? Décryptage.
L’inquiétude ne cesse de grandir au Nigeria. Lundi, le ministère de la Santé a confirmé un dixième cas de personne infectée par le virus Ebola dans le pays.
La Guinée a annoncé samedi la fermeture de ses frontières terrestres avec le Liberia et la Sierra Leone pour tenter d’enrayer la propagation de l’épidémie de fièvre hémorragique Ebola affectant ces trois pays d’Afrique de l’Ouest.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) enjoint à la communauté internationale de se mobiliser contre l’épidémie d’Ebola, désormais considérée comme une « urgence de santé publique de portée mondiale ». Décryptage.
Pour mieux lutter contre l’épidémie d’Ebola, le Liberia et le Sierra Leone, deux pays en état d’urgence face au virus, ont décidé jeudi de placer en quarantaine trois villes de la zone contaminée, fermant des routes et des lieux de loisirs.
Un missionnaire espagnol infecté par le virus Ebola a été rapatrié près de Madrid pour recevoir des soins. Face à une inquiétude grandissante, les gouvernements des pays concernés par l’épidémie prennent des mesures extraordinaires, comme au Liberia où la présidente a décrété l’état d’urgence.
Le président sierra-léonais Ernest Bai Koroma a décidé mardi de déployer l’armée pour faire respecter les mesures de quarantaine prises envers les patients touchés par Ebola. Parallèlement, un sérum administré à deux Américains atteints du virus semble avoir des effets très encourageants.
Dans un communiqué publié lundi à Washington, la Banque mondiale a annoncé avoir mobilisé 200 millions de dollars en urgence pour aider la Guinée, le Liberia et le Sierra Leone à contenir l’épidémie d’Ebola.
Un médecin nigérian a été contaminé par le virus Ebola à Lagos, après avoir soigné un Libérien qui a succombé à la maladie. Il s’agit du deuxième cas recensé dans la plus grande ville du pays.
L’état du médecin américain Kent Brantly, infecté en Afrique par le virus Ebola et rapatrié aux Etats-Unis par avion sanitaire samedi pour y être traité, « paraît s’améliorer », a indiqué dimanche un haut responsable sanitaire.
L’Organisation mondiale de la Santé a exhorté vendredi à une mobilisation internationale contre le virus Ebola, qui « avance plus vite » que les efforts pour l’endiguer, lors d’un sommet à Conakry réunissant les trois principaux pays touchés, Guinée, Liberia et Sierra Leone.
En pleine expansion en Afrique de l’Ouest, le virus Ebola inquiète les responsables américains. Le sujet devrait s’imposer comme l’un des thèmes de dernière minute du sommet États-Unis – Afrique, organisé du 4 au 6 août à Washington.
Les présidents de la Guinée, du Liberia, de la Sierra Leone et de la Côte d’Ivoire sont attendus vendredi à Conakry pour participer à un sommet régional consacré à l’épidémie d’Ebola.
Alors qu’Ebola nourrit les inquiétudes de la communauté internationale, Peter Piot, le co-découvreur du virus, a affirmé qu’une épidémie majeure hors du continent africain était peu probable. Il appelle à ce que les vaccins expérimentaux, prometteurs sur les animaux, soient testés sur les humains.
Le président de la Sierra Leone, Ernest Bai Koroma, a décrété jeudi l’état d’urgence face à l’épidémie mortelle d’Ebola qui sévit depuis le début de l’année en Afrique de l’Ouest. Au Liberia voisin, le gouvernement a décrété mercredi soir la fermeture des écoles.
Le virus Ebola poursuit sa folle propagation en Afrique de l’Ouest, ce qui inquiète de plus en plus la communauté internationale. Au Royaume-Uni, à Hong-Kong et à Bruxelles, l’heure est aux mesures de prévention pour tenter de contenir cette épidémie mortelle.
Mardi, Sheik Umar Khan, médecin sierra-léonais chargé de lutter contre l’épidémie dans son pays, duquel il était le seul spécialiste en fièvres hémorragiques, est décédé du virus.
Vecteur potentiel du redoutable virus Ebola, la viande de brousse a été interdite dans les pays touchés par l’épidémie. Une mesure qui ne décourage pas certains consommateurs.
Le premier cas confirmé de décès dû au virus Ebola a été enregistré dans la capitale de la Sierra Leone, tandis que deux citoyens américains, engagés dans la lutte contre l’épidémie, ont été infectés au Liberia.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le bilan de l’épidémie de fièvre Ebola qui frappe la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone depuis mars a désormais franchi le cap des 600 morts.
L’épidémie de virus Ebola ne cesse de croitre en Guinée, au Libéria et en Sierra Leone. Dans un rapport publié vendredi, Médecins sans frontières s’inquiète de la propagation du virus dans ce dernier pays. Entre le 3 et le 6 juillet, l’Organisation mondiale de la santé y a notifié 34 nouveaux cas dont 14 mortels.
Après une accalmie au mois d’avril, la grave épidémie de virus Ebola qui touche l’Afrique de l’Ouest est repartie à la hausse ces derniers jours. Selon des responsables de l’OMS, celle-ci peut encore « être stoppée ».