La plupart des 200 000 « nationaux de pays tiers » arrivés de Libye ont pu être rapatriés, sauf un grand nombre de Subsahariens, qui vivotent dans un camp de réfugiés installé non loin de la frontière tunisienne.
Mohamed Ibrahim est arrivé en Ethiopie, fuyant la sécheresse et la famine qui dévastent son pays, la Somalie. Mais la malnutrition qui sévit dans le camp de Dolo Ado y a tué son fils, un bébé d’un an.
Face à la sécheresse qui ravage plusieurs zones du Kenya, tout comme la Somalie, Djibouti et l’Ethiopie, les citoyens ont fait preuve d’un formidable élan de générosité.
Les troupes gouvernementales somaliennes et leurs alliés de la force de l’Union africaine (Amisom) progressaient dimanche avec prudence dans les zones libérées 24 heures auparavant par les insurgés shebab, dans la capitale Mogadiscio, a constaté un journaliste de l’AFP.
La capitale somalienne est complètement libérée des insurgés islamistes radicaux shebab qui ont abandonné leurs positions dans la nuit de vendredi à samedi.
Dans les régions du sud somalien, les hommes qui fuient pour rallier les camps de réfugiés se voient empêchés de partir par les insurgés shebab. Le camp de Dadaab enregistre une forte majorité de femmes et d’enfants.
L’ONU a déclaré trois nouvelles régions somaliennes en état officiel de famine, incluant les camps de réfugiés de Mogadiscio. Au total, 3,2 millions de personnes auraient besoin d’une aide alimentaire d’urgence dans le sud du pays.
Depuis 1991, l’instabilité mine la Somalie où des millions de personnes sont à nouveau menacées par la famine. Or la crise alimentaire est elle-même un enjeu de la guerre civile en cours. Un cercle vicieux qui sévit depuis 20 ans sans que personne n’ait encore trouvé de solution durable.
Avant la rentrée littéraire, J.A. vous propose chaque semaine, en avant-première, un extrait d’ouvrage à paraître. Première livraison. Dans « L’Équation africaine », l’écrivain algérien Yasmina Khadra raconte le quotidien d’Occidentaux pris en otages au large des côtes somaliennes. Il décrit les privations, la perte de l’estime de soi, le découragement lorsque la mort rôde et la folie menace. Mais aussi l’incompréhension, la rage et la haine qui envahissent Kurt, le narrateur, un médecin de Francfort, notamment losqu’il est amené à partager le destin de réfugiés du Darfour, comme dans l’extrait qui suit. Mais quand lui voit dans l’Afrique la patrie du malheur, Bruno, un autre otage, y décèle une terre de générosité.
La crise était annoncée depuis près d’un an. Désormais confrontée à la pire famine depuis soixante ans en Afrique, la communauté internationale peine à mobiliser les fonds nécessaires pour venir en aide aux victimes. Les cris d’alarmes se multiplient.
Lundi dans la plupart des pays musulmans, et mardi au Maroc, le ramadan 2011 commence alors que la famine menace l’Afrique de l’Est. Un contexte difficile qui renvoie le croyant à son devoir de solidarité avec les plus pauvres – soit à la signification première du mois sacré de l’islam.
Un rapport publié par les Nations unies accuse l’Érythrée d’avoir préparé une attaque à la voiture piégée à Addis-Abeba lors du sommet de l’Union africaine de janvier 2011.
L’Union africaine a lancé jeudi matin une attaque contre les insurgés Shebab à Mogadiscio. Cette opération pourrait compliquer les opérations du Programme alimentaire mondial, qui a mis en place un pont aérien pour venir en aide aux victimes de la sécheresse.
D’abord cantonnée dans le Nord du Nigeria, Boko Haram n’hésite plus à frapper au Sud, jusqu’au cœur de la capitale. Le chef de l’État Goodluck Jonathan, qui ne peut plus ignorer la menace, a récemment entamé des négociations avec la confrérie islamiste.
La réunion d’urgence organisée lundi, à Rome, n’a débouché sur aucun engagement concret pour venir en aide aux 12 millions de personnes menacées par la sécheresse qui frappe l’est du continent.
La Banque mondiale et l’Union européenne ont promis de lever plusieurs centaines de millions d’euros alors qu’une réunion internationale d’urgence organisée par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture se tient lundi, à Rome.
Alors que les Nations unies ont alerté la communauté internationale sur la situation en Somalie, les miliciens Shebab, qui contrôlent une partie du pays, continuent de nier la gravité de la crise. Une ignorance qui menace des millions de personnes.
Deux régions du sud de la Somalie, frappées par une gravissime sécheresse, ont été déclarées en état de famine par les Nations unies, qui parlent de la « plus grave crise alimentaire en Afrique » en 20 ans et appellent à la mobilisation pour éviter que la situation n’empire.
L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture a convoqué une réunion d’urgence le 25 juillet pour venir en aide à la Somalie, durement touchée par l’une des plus graves sécheresses de ces dernières décennies.
L’Onu a procédé à sa première livraison cette semaine d’aide alimentaire dans une zone sous contrôle de la rébellion en Somalie où sévit une grave famine due à la sécheressse, a annoncé dimanche l’organisation.
Les actes de piraterie ne cessent de se multiplier au large des côtes africaines. C’est la conclusion du dernier rapport du Bureau international maritime (BIM), rendu public jeudi 14 juillet. Principales régions concernées : les eaux somaliennes à l’Est ainsi que l’Afrique de l’Ouest qui est le théâtre de nombreuses d’attaques, notamment au large du Bénin.
Le 9 juillet, le Sud-Soudan accédait à l’indépendance et devenait le 193ème État indépendant de la planète. Sa sécession pourrait faire jurisprudence. Quel pourrait-être son successeur ? L’Afrique a ses prétendants.
La sécheresse qui touche la Somalie, l’Éthiopie et le Kenya pourrait mener « à une tragédie humaine aux proportions inimaginables ». Les scènes insoutenables se multiplient dans des camps de réfugiés débordés.
La pire sécheresse jamais vue en zone pastorale depuis soixante ans s’abat sur la Corne de l’Afrique et toucherait 10 millions de personnes, selon l’ONU.
Le chef présumé d’Al-Qaïda en Afrique de l’est, le Comorien Fazul Abdullah Mohammed, un des acteurs-clé des attentats meurtriers contre les ambassades américaines à Nairobi et Dar es-Salaam, a été tué mercredi à Mogadiscio, a annoncé samedi à l’AFP le chef de la police kényane Mathew Iteere.
Le ministre somalien de l’Intérieur Abdishakur Cheikh Hassan a été tué vendredi à son domicile, trahi par sa propre nièce qui a fait sauter les explosifs qu’elle portait sur elle, a annoncé un responsable des services de sécurité.