Le Burundi a envoyé un troisième bataillon de 850 soldats à Mogadiscio pour renforcer la force de paix de l’Union africaine (UA) en Somalie (Amisom), a annoncé samedi l’armée burundaise.
Les shebab, islamistes radicaux en lutte contre le pouvoir, occupent depuis lundi les bureaux somaliens de différentes organisation des Nations-Unies. Ils demandent que l’ONU cesse d’opérer en Somalie,taxant l’organisation d' »ennemie des musulmans ».
Mises sous pression par les rebelles islamistes de shebab, les équipes humanitaires de l’ONU basées Baïdoa en Somalie, ont annoncé qu’elles cessaient temporairement leurs activités dasn ce secteur. Les shebab ont investi leurs bureaux avant de les piller, accusant l’organisation de travailler contre les intérêts de la population musulmane.
Tous les contacts entre les autorités somaliennes et les extrémistes islamistes qui détiennent deux agents des servcices de renseignement français sont rompus selon Mogadiscio. Pourtant, la France affirme qu’elle, continue d’échanger avec les raviseurs.
Les deux agents français enlevés mardi à Mogadiscio vont être jugés pour « espionnage » selon la loi coranique, ont annoncé samedi les extrémistes islamistes de shebab qui les détiennent en Somalie, où trois autres étrangers enlevés au Kenya ont été emmenés par leurs ravisseurs.
Les deux agents français enlevés mardi en Somalie sont désormais aux mains d’un seul groupe d’islamistes, les extrémistes des shebab, et leur enlèvement est lié au fait que des pirates somaliens sont détenus en France, a déclaré vendredi à France 24 le ministre somalien des Affaires sociales, Mohammed Ali Ibrahim.
Les deux membres des services de renseignements français, enlevés mardi à Mogadiscio, sont désormais aux mains d’insurgés islamistes. On ignore s’il s’agit des shebab ou d’un autre groupe rebelle.
Le groupe islamiste des shebab et la milice Hezb al-Islamiya se seraient disputés les deux otages français enlevés dans la capitale somalienne, et se les seraient finalement « partagés ». Les négociations pour leur libération ont par ailleurs commencé, bien que l’enlèvement n’ait pas été officiellement revendiqué.
Deux journalistes étrangers ont été enlevés mardi matin dans leur hôtel à Mogadiscio par des hommes armés, a-t-on appris auprès de la police somalienne.
Deux Français ont été enlevés mardi à Mogadiscio, en Somalie. Ils auraient déclaré être journalistes mais un haut responsable somalien affirme qu’ils travaillent pour les services de renseignement français.
Le ministère français des Affaires étrangères a annoncé que les deux français enlevés ce mardi à Mogadiscio sont des « conseillers en mission officielle d’assistance auprès du gouvernement somalien ». Des sources avaient rapporté qu’ils étaient agents de renseignement ou journalistes.
Le ministre somalien de la Défense, Mohamed Abdi Gandhi, a déclaré mercredi que l’enlèvement de deux français, mardi à Mogadiscio, n’était pas « un rapt politique ». Les deux Français sont des « conseillers en mission officielle d’assistance auprès du gouvernement somalien », selon le ministère français des Affaires étrangères.
Le président américaion a déclaré samedi au Ghana que l’Afrique tenait son avenir entre ses mains. Barack Obama a précisé que les Etats-Unis répondraient présents pour aider les pays du Continent s’ils respectent la bonne gouvernance.
Les Nations Unies déplorent les violations des droits de l’homme commises en Somalie. Des violations qui, selon elle, peuvent être « considérées comme des crimes de guerre ».
Un journaliste somalien travaillant pour une station de radio de Mogadiscio a été assassiné samedi par des hommes armés, a annoncé Reporters sans frontières (RSF) qui s’est déclaré « révoltée ».
Les Etats-Unis ont fourni des armes et des munitions au gouvernement somalien pour combattre les insurgés, a déclaré jeudi le porte-parole du département d’Etat, Ian Kelly.
Les shebab ont amputé jeudi quatre hommes de la main droite et de la jambe gauche. Ils avaient été reconnus coupables lundi du vol de téléphones portables et de fusils d’assaut.
Le chef d’Etat somalien a décrété l’état d’urgence pour le pays, aux prises avec une importante avancée des troupes des shebab, insurgés islamistes. Il a par ailleurs appelé ses voisins à lui venir en aide, ce à quoi les rebelles ont répondu par une mise en garde.
Les islamistes radicaux somaliens ont adressé dimanche une virulente mise en garde aux pays voisins de la Somalie si ceux-ci décidaient d’y envoyer des troupes, comme l’a réclamé samedi le gouvernement somalien aux abois.
Alors que les rebelles islamistes multiplient les attaques, des troupes éthiopiennes ont été déployées samedi dans la zone de la ville somalienne de Beledweyne (300 km au nord de la capitale Mogadiscio), selon des témoins.
Un député a été assassiné vendredi à Mogadiscio, troisième d’une série d’assassinats de hauts responsables de Somalie où le gouvernement lutte pour sa survie face à l’offensive de plus en plus virulente des insurgés islamistes.
Devant l’afflux quotidien de centaines de Somaliens fuyant la sécheresse et les combats vers le camp déjà surpeuplé de Dadaab (nord-est du Kenya), les agences humanitaires de l’ONU pressent le Kenya d’allouer plus de terrains pour héberger les nouveaux réfugiés.
Les islamistes radicaux somaliens des shebab ont revendiqué jeudi l’attentat suicide à Beledweyne qui a fait 20 morts, dont le ministre somalien de la Sécurité intérieure. Un nouveau revers grave pour le gouvernement dans sa lutte contre les insurgés islamistes.
Une nouvelle série d’affrontements entre forces gouvernementales et insurgés islamistes a fait 13 morts à Mogadiscio, la capitale somalienne. Parmi les victimes se trouvaient cinq enfants.
Selon un dernier bilan, le commandant de la police de la région de Mogadiscio et 25 autres personnes, dont cinq enfants, ont été tués mercredi dans de nouveaux affrontements dans la capitale somalienne entre forces gouvernementales et insurgés islamistes, ont rapporté la police et des témoins.
Les islamistes qui contrôlent le sud de la Somalie ont interdit aux Somaliens de regarder les films de cinéma diffusés à la télévision. Des vérifications seront effectuées dans les domiciles et les contrevenants seront punis.
Au moins 36 personnes sont mortes vendredi dans le centre de la Somalie suite à des combats opposant des miliciens pro-gouvernementaux aux insurgés islamistes. Une soixantaine de personnes auraient par ailleurs été blessées.
La Mission de l’Union africaine en Somalie (Amisom) a le sentiment que la population ne comprend pas sa présence à Mogadiscio, a déclaré le général burundais Juvénal Niyoyunguruza, commandant adjoint de cette force de paix, dans une interview à l’AFP.
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a vivement condamné jeudi les attaques répétées des groupes islamistes radicaux visant à renverser le « gouvernement légitime » en Somalie.