Selon l’armée sud-soudanaise des jeunes miliciens de l’ethnie Lou Nuer, que le gouvernement accuse l’ex-vice président Riek Machar de mobiliser, se trouveraient toujours, lundi, aux portes de Bor, capitale de l’État du Jonglei (Est).
La mission de l’ONU au Soudan du Sud (Minuss) s’est dite préoccupée dimanche par des informations selon lesquelles de jeunes miliciens avanceraient vers Bor, capitale de l’État sud-soudanais de Jonglei (est) et a appelé toutes les parties à éviter un bain de sang.
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a répété dans la nuit de samedi à dimanche que les responsables d’exactions devraient répondre de leurs actes au Soudan du Sud, alors que Djouba accuse de nouveau les rebelles de préparer des milliers de jeunes miliciens au combat.
Le président sud-soudanais Salva Kiir et l’ex-vice président Riek Machar étaient sous pression samedi pour entamer des pourparlers et arrêter l’escalade de la violence dans leur jeune pays, au bord de la guerre civile depuis près de deux semaines.
Après dix jours de combat intense, le gouvernement sud-soudanais a annoncé vendredi qu’il était prêt à un « cessez-le-feu immédiat » avec les rebelles de l’ancien vice-président Riek Machar. Réunis en sommet à Nairobi, les dirigeants de l’Autorité intergouvernementale sur le développement (Igad), regroupant des pays de la Corne de l’Afrique et d’Afrique de l’Est, ont salué cet engagement et espéré que Riek Machar prendrait « des engagements similaires ».
Après cinq jours d’affrontements à Makalah, les hommes de Riek Machar et les forces gouvernementales du Soudan du Sud ont tous les deux revendiqué vendredi le contrôle de la ville, capitale de l’État pétrolier du Haut-Nil. Le gouverneur aurait déjà fui la ville, selon la rébellion.
Les combats entre l’armée et la rébellion se poursuivaient jeudi dans une région pétrolière au nord du Soudan du Sud. Sur le front diplomatique, une nouvelle médiation menée par les dirigeants kényan et éthiopien s’est ponctuée, selon eux, par « de bons progrès ».
Uhuru Kenyatta, le président kényan, et Hailemariam Desalegn, le Premier ministre éthiopien, sont arrivés jeudi matin au Soudan du Sud pour s’entretenir avec le président Salva Kiir et tenter de faire cesser le conflit qui fait rage depuis dix jours dans ce pays.
Depuis la mi-décembre, le bilan des combats fait état de plusieurs milliers de morts au Soudan du Sud. Au moins 90 000 personnes ont été déplacées à travers le pays. Pour faire face à cette situation préoccupante, l’ONU mobilise les fonds de la communauté internationale.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a autorisé, mardi, l’envoi de près de 6 000 Casques bleus de plus au Soudan du Sud où l’armée gouvernementale a repris aux rebelles la ville de Bor, malgré les appels à la fin des combats.
Un charnier d’au moins 34 morts a été découvert lundi au Soudan du Sud, à Bentiu, capitale de l’État pétrolier d’Unité (nord). Sur le plan politique, Riek Machar, l’ancien vice-président et chef de file de la rébellion, a affirmé mardi qu’il était « prêt à engager des pourparlers » en Éthiopie avec son rival, le président Salva Kiir.
Faisant suite à la demande de Ban Ki-moon d’envoyer 5 500 soldats et 423 policiers supplémentaires au Soudan du Sud pour renforcer la mission de l’ONU sur place, le Conseil de sécurité a entamé, lundi dans la soirée, des consultations d’urgence.
En quelques jours, le Soudan du Sud a basculé sur la pente de la guerre civile. Sur fonds de rivalités politiques internes, de vieux conflits ethniques et d’enjeux pétroliers colossaux… Décryptage d’une situation explosive.
Salva Kiir, le président du Soudan du Sud, a annoncé, lundi, que son armée était désormais prête à lancer une offensive majeure à Bor, capitale de l’État de Jonglei, sous contrôle des hommes de l’ex-vice-président Riek Machar. Une annonce qui intervient après l’évacuation des ressortissants étrangers dans cette partie du pays.
Au lendemain d’une attaque contre le contingent américain au Soudan du Sud, laquelle a fait quatre blessés parmi les soldats, le président Barack Obama a averti dimanche que les États-Unis prendront de nouvelles mesures « si nécessaire » pour assurer la sécurité de leurs ressortissants dans le pays.
Deux émissaires américain et nigérian devaient arriver dimanche à Djouba, pour tenter d’éviter une extension de la guerre civile qui menace le Soudan du Sud, où de durs combats se poursuivent entre l’armée et les rebelles.
Les rebelles au Soudan du Sud menacent les champs pétroliers essentiels à l’économie du pays, au risque de provoquer une intervention militaire du Soudan voisin, très dépendant des recettes de l’or noir.
Les combats se poursuivaient samedi au Soudan du Sud où l’armée avançait sur Bor, prise par les hommes de Riek Machar, au moment où la communauté internationale se mobilise pour faire cesser les violences armées qui déchirent le jeune Etat.
Le gouvernement du Soudan du Sud a déclaré samedi qu’il était prêt à discuter avec Riek Machar, le rival du président Salva Kiir, « sans conditions » préalables afin de faire cesser les violences armées qui déchirent le pays.
Face à la recrudescence des violences au Soudan du Sud, où une dizaine de civils et deux Casques bleus indiens ont été tués, les Nations unies et les Etats-Unis ont appelé au dialogue, Washington dépêchant sur place son envoyé spécial pour la région.
Trois Casques bleus indiens ont été tués jeudi dans l’attaque de la base militaire de l’ONU à Akobo, dans l’est du Soudan du Sud. Le jeune État se trouverait au bord de la guerre civile, selon le président américain, Barack Obama, qui a décidé d’envoyer 45 soldats sur place pour protéger les ressortissants américains.
La situation dégénère au Soudan du Sud après l’annonce d’un coup d’État manqué contre le président Salva Kiir. En deux jours, entre 400 et 500 personnes auraient été tuées dans des combats entre factions rivales de l’armée à Djouba, où près de 15 000 habitants ont trouvé refuge dans des bases de l’ONU.
Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l’histoire militaire. Il a collaboré à plusieurs ouvrages et certains de ses travaux sont utilisés par l’université Johns-Hopkins, aux États-Unis. Cette semaine il fait le point sur la provenance des armes de l’ex-rébellion centrafricaine, la Séléka.
De nouveaux échanges de tirs ont été entendus mardi matin dans la capitale du Soudan du Sud, au lendemain de l’annonce par le président Kiir qu’un coup d’État avait été déjoué.
Le président du Soudan du Sud, Salva Kiir, a déclaré lundi avoir déjoué une tentative de coup d’État, attribuée à son rival Riek Machar, ancien vice-président. D’intenses combats ont eu lieu dans la nuit et la matinée à Djouba.
Ces dernières années, Joseph Kony est devenu l’Africain le plus recherché du continent. Des ONG et des particuliers se bousculent sur le web pour collecter des sommes d’argent au nom de la traque du chef militaire de la LRA. Au risque de transformer le seigneur de guerre en fonds de commerce…
La marque Sheraton du groupe hôtelier américain Starwood Hotels & Resorts va ouvrir trois nouvelles implantations en Afrique subsaharienne à Conakry, à Juba et à Nouakchott d’ici à 2017.
Le dirigeant de l’opposition du Soudan du sud, Lam Akol, qui avait été accusé de soutenir la rébellion, est revenu dans son pays samedi pour la première fois après un exil de près de deux ans, bénéficiant d’une amnistie présidentielle.
Le président soudanais Omar el-Béchir est arrivé mardi à Juba, capitale du Soudan du Sud. Il s’y entretiendra avec son homologue sud-soudanais Salva Kiir des sujets de discorde persistants entre les deux voisins.
Le Fonds monétaire international a publié ses prévisions sur la croissance mondiale. Belle surprise : l’Afrique subsaharienne n’est dépassée que par les pays du continent asiatique.